HOT on the rocks!

Sticky PostNewsted – Heavy Metal Music

jeudi/05/09/2013
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NEWSTED – Heavy Metal Music

 

 

Non content d’avoir accouché de huit albums de variété avec un petit groupe d’ados boutonneux (un combo nommé « Metallica » dont certains d’entre vous ont probablement entendu parler vite fait entre la poire et le fromage), l’ami Jason NEWSTED nous revient cette année avec un album, non pas éponyme, mais bel et bien patronyme… Permettez que je me congratule moi-même pour ce délicieux calembour qui n’aura pas manqué d’émerveiller les amateurs d’espiègleries verbales friponnes… Oh, oh, oh, je m’en gausse encore…

Enfin rigolez pas trop quand même, c’est pas la foire à la saucisse non plus, un peu de sérieux. Si, si, j’insiste, ferme-la, tu vois pas que j’essaie de chroniquer un album ?

Revenons donc à nos moutons : Le Jason new style est arrivé, avec sa grosse babasse et un micro. Et le résultat, bien que très conventionnel est assez surprenant. D’une part parce qu’on retrouve dans les différents titres de ce « HEAVY METAL MUSIC », un peu tous les ingrédients du style nommé, et un franc goût de « tribute » à toutes les légendes du heavy (Motorhead, Deep Purple, Metallica etc…).

La voix du Jason n’est pas si dégueulasse qu’elle pouvait l’être sur certains lives des Four Horsemen et j’irais même jusqu’à dire, pour peu qu’on m’y pousse, que je lui trouve une certaine ressemblance avec quelques performances de James Hetfield… Les puristes de Metallica me contrediront, mais je les emmerde. Eh ouais. C’est ça le vrai pouvoir ! C’est d’écrire une chronique avec laquelle t’es pas d’accord, et n’en avoir rien à foutre…

Onze titres, tous dans la même veine, pêchus mais pas trop, pas très originaux en soi mais assez efficaces. L’ensemble de l’œuvre passe très bien, mais sans extravagance, aucune. On peut éventuellement lui reprocher des trop longues parties mid-tempo binaires, qui raviront certainement les fans de mid-tempo binaire (pertinent hein ? On sent tout de suite la plume avisée du chroniqueur zélé).

Pour les fans de syncopes et contretemps ternaires, il vous suffira de poser votre chaine hifi sur la machine à laver dans laquelle vous aurez préalablement introduit trois boules de pétanque avant d’enclencher le mode essorage. C’est plus couteux qu’un album de Meshuggah mais le résultat est assez bluffant…

Un album donc très loin de ses derniers opus (notamment au sein de Voivod), mais tout à fait honnête. 7/10

 

 LE PROFESSEUR SCHUBERT

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