Groupe:Volbeat
Album: Outlaw Gentlemen & Shady Ladies
Volbeat a sorti son 5ème album studio un peu plus tôt cette année, mais Art n’ Roll t’en parle maintenant parce qu’en ces temps de rentrée plus ou moins difficiles, on a pensé que tu aimerais entendre parler de bon son qui file la pêche !
Le premier titre est une intro instrumentale dans le style Desert Rock, histoire de coller au titre de l’album, Gentlemen hors-la-loi et demoiselles suspectes, ambiance western.
Puis la voix de Michael Poulsen retentit, caractéristique, aigu mais profonde. Les deux premiers titres paraitront peut-être un peu légers pour les fans de métal, mais ils trouveront leur compte de grosses guitare avec « Dead but Rising », « The Hangman’s Body Count » (riffs virtuoses!) et surtout « Room 24 », en duo avec King Diamond ! Là l’ambiance tourne à l’horrifique, comme dans « The Nameless Ones » et ses goules. Mais « Room 24 » est beaucoup plus glauque de par le son, lourd, très lourd, et les paroles qui relatent un cauchemar éveillé
Puis retour à l’ambiance western avec « Lonesome Rider », autre duo, avec Sarah Blackwood cette fois. Difficile de ne pas penser à Lucky Luke quand on lit ce titre, hein ?
Le morceau commence très bien, une sorte de ballade bien rythmée sur l’histoire de Rita et Reaper, mais ça se gâte un peu en cours de route, dommage.
My Body est super catchy, nerveux jusqu’à l’épileptique et te donne envie de crier « I want more » avec Michael Poulsen ! Même sensation d’agitation avec Lola Montez, hommage à la courtisane irlandaise qui a inspiré le cinéaste Max Ophüls, entre autres.
Et le rythme s’accélère encore avec Black Bart, et puis on amorce la décrue, avec Doc Holliday dont les premières notes sonnent très Ugly Kid Joe, soit dit en passant.
C’est sur « The Loved Ones », une presque-ballade costaud, que se cloture l’album.
Outlaw Gentlemen & Shady Ladies est hétéroclite sans être disparate. Volbeat est connu pour marier plusieurs styles musicaux et il le fait ici avec brio, même si on peut noter quelques passages un peu mous du genou (le titre Cape of our Hero me laisse dubitative).
A écouter en cas de déprime saisonnière !
The Kat
