C’est le grand soir ! Fans, journalistes, curieux, passionnés de musique, ils se sont tous donnés rendez-vous ce soir pour le point d’orgue de la tournée française de Beth Hart: l’Olympia Bruno Coquatrix.
Le public de la mythique salle parisienne, qui accueilli des chanteuses illustres tel que Edit piaf, Barabara, Aretha francklin, va voir se produire pour la première fois cette artiste exceptionnelle (chanteuse, pianiste, guitariste) pour un concert très attendu lorsque l’on sait que la date affiche complet depuis des mois.
D’ailleurs agréable surprise, pas de longue file d’attente, pas de bousculade – je rentre avec empressement dans l’enceinte centenaire en configuration assise pour l’occasion et suis placé par les aimables ouvreuses dans mon fauteuil de velours rouge.
Avant de revoir la belle américaine, que nous avions rencontré en novembre dernier, c’est le fondateur de White Lion, Mister Mike Tramp himself qui va se charger de régaler l’auditoire en ouverture de cette soirée.
A 20h, les lumières s’éteignent et le danois se présente seul sur scène guitare électro-acoustique en main. Dans une ambiance lumineuse intimiste, il va réchauffer le public parisien d’un son rock très agréable et de sa voix douce. Un set d’une bonne trentaine de minutes durant lesquels il nous aura ravis en interprétant quelques titres de son nouvel album « Cobblestone Street ».
21h – Beth Hart arrive sous les acclamations du public, elle est là, seule derrière son piano. Ses yeux brillent de mille feux, elle est heureuse. Une immense joie pour elle de pouvoir jouer ici: elle nous remercie encore et encore d’être venus en si grande nombre. Une grande fierté pour elle également, sa mère à qui elle rend hommage, est là dans la salle, très émue. La première chanson lui est dédiée: « Mama ».
Ses fidèles musiciens, tous aussi talentueux les uns que les autres la rejoignent. Les guitartistes Jon Nichols et PJ Barth, le bassiste Tom Lilly et derrière les futs, Todd Wolf.
Tel une artiste électro jouant à Pleyel temple du classique, la bouillonnante Beth Hart invite le public assis à se mettre debout et partager avec elle « Delicious Surprise ».
Nous aurons bien sur droit à Bang bang boom boom, Sick, Today came home, spirit of god, Don’t Explain et bien d’autres morceaux tous dans des styles différents oscillant entre rock, blues et la soul. Entre chaque chanson ce sont d’immenses mercis au public, elle vit un rêve. Il y aura également un petit clin d’œil à Joe Bonamassa avec qui elle a collaboré sur le titre No Love on the Street. Joe Bonammassa qui au passage sera en concert le premier avril au grand rex. C’est au bout de presque 2h qu’a lieu le rappel avec rien de moins que Chocolate Jesus de Tom Waits, qu’elle joue superbement bien et finira sur My California, tout en nous apprenant qu’elle sera de retour à l’Olympia le 12 Mars 2014 et que cette fois ci le concert sera debout ! Et si ça ce n’est pas de la bonne nouvelle, je ne m’y connais pas !
Après 2h d’un show dont seul les plus grands ont le secret, face à un public parisien des plus exigent, Beth hart rend la scène et les lumières se rallument sous les applaudissements d’un public qui ne veut pas la quitter.
Un live intense, riche en émotions: Beth Hart nous aura une fois de plus conquis tant par sa musique que par la générosité et l’amour qu’elle partage avec son public.
Merci l’artiste.
Galerie du concert
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Photos :Jaybee Cee / © 2013 Cleven Raw
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