Ce soir je me rends au Trabendo afin de découvrir « Slaves », duo de punk britannique, formé en 2012 dont j’ignorais l’existence il y a encore quelques semaines avant que ces jeunes anglais se fassent remarquer en rasant la tête d’Aurélie lors de leur passage à Oui FM (elle voulait reproduire le clip «People That You Meet »). Ils étaient également album de la semaine sur Canal + fin octobre, bien que ce ne soit pas une référence en soit que d’être album de la semaine sur Canal +, il faut souligner l’ouverture éditoriale de la chaîne.
J’arrive comme à mon habitude en retard, c’est donc tout naturellement que j’écoute seulement les deux derniers morceaux de la première partie « Life » depuis le bar, groupe qui passait pour la première fois à Paris.
Il est 21h quand le duo britannique monte sur scène afin de nous présenter son album « Take Control » sortie en septembre, et ni une ni deux, le Trabendo explose face à l’énergie que nous balancent Laurie et Isaac. D’ailleurs, quelle ironie de voir arriver sur scène 2 petits gamins blancs originaires du Kent avec un groupe qui s’appelle « Slaves » mais bon, je crois que ce n’est pas le moment de me poser des questions existentielles, mais si quelqu’un à la réponse, je suis preneuse.
Enfin bref ! Il ne me faudra que quelques secondes pour me laisser aussi embarquer par la folie « Slaves ». Ils ne sont peut-être que deux mais avec leur présence ils occupent parfaitement l’espace de cette scène du Trabendo. Je suis hallucinée devant Isaac, batteur/ chanteur, le mec est juste impressionnant, il arrive à chanter tout en tapant sur ses futs comme un dératé, cela relève de la performance, le type est une machine de guerre. Son compère n’est pas en reste niveau performance scénique. Je comprends très vite pourquoi les festivals se les sont arrachés cet été. Les morceaux s’enchainent et le rythme ne ralentit à aucun moment. Nous aurons le droit à l’instant politique durant le concert avec un « Fuck you Brexit, we love you » qui en dit long sur la position du groupe à ce sujet et certainement en rapport avec une de leur chanson qui doit balancer un peu sur la Grande Bretagne mais malheureusement je ne connais pas les morceaux alors je reste avec mes suppositions. Mais comme tout bon groupe punk qui se respecte, ça doit quand même dénoncer pas mal de manière générale sur leur album. Le public est conquis, ça slame, ça pogote dans la joie et la bonne humeur, heureusement que le groupe est efficace car c’est à 22h, soit 1h après le début du concert montre en main que le duo quitte la scène devant un public séduit et encore plus excité qu’à l’arrivée du groupe sur scène.
En conclusion, ce fut une merveilleuse soirée qui m’a permis de découvrir un groupe qui mérite d’être connu, une expérience musicale réussie que je vous recommande.
Setlist :
How’s Amelia
Spit It Out
Play Dead
Hypnotised
Despair & Traffic
Rich Man
Sockets
Lies
The Hunter
STDS/PHDS
Take Control
Fuck the Hi Hat
Cold Hard Floor
Cheer Up London
Steer Clear
Debbie
Hey
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