Album: Ego Tronik
Groupe: The Astral Lips
Date de sortie: 12 janvier 2016
Partagé entre diverses ambiances minimalistes, l’album « Ego Tronik » des parisiens de The Astral Lips nous offre tout un travail d’expérimentations alliant des influences electro indus à l’univers pop. On notera que l’ensemble reste tout de même saupoudré d’un rock énervé.
Comment distinguer cet univers? On peut dire que nous sommes plongés ici dès l’intro « Mars » dans une sorte d’atmosphère post-futuriste appelant l’étrange et le mystique.
En effet, certains gimmicks peuvent nous remémorer des scènes cultes des films SF bien connotés 90’s tels que la bande originale de Matrix, Le cinquième élément ou encore Blade Runner pour les 80’s. D’ailleurs, on pense également à The Social Network et cela n’aurait rien d’étonnant vues les influences du groupe. En effet, Mr Trent Reznor est à la tête de la composition avec Atticus Ross pour cette musique de film.
Le projet de The Astral Lips est mis en oeuvre avec des fusions de gratte, de clavier et d’effets sonores, le tout cadencé par des textes qui nous ramènent à une petite touche bien frenchie. Les morceaux tels que « Retrofuture », « Cyclic Process » et « L’étreinte » exemplifient cette volonté d’approcher une certaine essence nébuleuse.
On a affaire à une rupture volontaire de la part de ce duo, notamment avec Mark bassiste plus axé dans le son extrême (Eternal Majesty, Antaeus, End of Mankind et consorts). Cette fois-ci rien n’est créé pour invoquer le malin. On cherche à faire la rétrospection d’un voyage vers l’inconnu dans l’optique d’accéder à une nouvelle dimension.