Mamy a rencontré Andy Brings, leader du grupe Double Crush Syndrome pour la sortie de leur album « Die for Rock N Roll »
Art’N Roll : Pour commencer, peux-tu me raconter un peu l’histoire du groupe ?
Andy Brings: Fin 2012, j’ai décidé que je ne voulais plus jouer en solo donc j’ai en quelque sorte “quitté” ma carrière solo pour revenir à mes racines qui sont Power Pop, Punk Rock et Street Glam Metal. Ensuite, nous avons fait un CD demo et on a commencé à tourner, 100 % indépendant et DIY (fait-maison) et toujours très libre. Finalement, Slick a rejoint le groupe en 2014 et Julian en 2015. C’est le line-up parfait, nous sommes inarrêtables à présent.
Art’N Roll : Vous vous apprêtez à sortir votre premier album, comment te sens-tu?
Andy Brings: C’est très excitant et très à l’opposé de ce que nous avons fait ces quatre dernières années. Nous passons de la sortie de plusieurs EP à un truc à grande visibilité. Mais ça a été notre décision, on était motivés à sauter le pas et tout semble en accord parfait maintenant.
Art’N Roll : En plus, vous venez de signer avec Arising Empire, comment ça s’est passé et quelle est la valeur ajoutée que cela a amené à Double Crush Syndrome?
Andy Brings : Ils m’ont contacté avec des idées que j’ai trouvé plutôt cools. Ce sont des gens que je respecte beaucoup et la collaboration s’est très bien passée. C’est plutôt enrichissant d’avoir ce genre de personnes autour de soi et ils sont aussi très fiers de nous avoir.
Art’N Roll : Vous semblez d’avoir une philosophie un peu punk, un peu « je m’enfoutiste » voir provocante, ça n’a pas été trop dur de signer avec un label et jouer le jeu?
Andy Brings : Franchement ça va, c’était une vraie volonté de signer avec un label. Je continue à n’en avoir rien à foutre en général mais ce que je fais je le fais avec beaucoup de sérieux. Je m’en fous de travailler très dur pour ma musique, je vis pour le rock’n roll.
Art’N Roll : Vous vous présentez comme le meilleur groupe de rock’n roll d’Allemagne, comment en es-tu si sûr ?
Andy Brings : C’est un fait, pourquoi mentir ! Il faut toujours dire la vérité.
Art’N Roll : Parlons un peu de l’album à présent, il s’intitule “Die For Rock’N Roll”, pourquoi avoir choisi de l’appeler ainsi ?
Andy Brings : Le rock’n roll c’est ce que nous sommes et ce que l’on fait. C’est notre mission et notre hymne, c’est la seule chose en laquelle je crois ! Si on devait être connu pour une seule chanson, j’aimerais que ce soit “Die For Rock’N Roll”.
Art’N Roll : Le fait d’avoir un label a-t-il changé votre façon de travailler?
Andy Brings : Nous avons travaillé comme nous avons l‘habitude de le faire, écrire, travailler sur le morceau, essayer de se rapprocher de la perfection et enregistrer. Puis ensuite, mixer et masteriser. J’ai d’ailleurs produit cet album et j’en suis très fier. Je trouve qu’il a du caractère.
Art’N Roll : Vous avez un festival chaque année qui s’appelle le DCS Supporter Festival, peux-tu nous en parler?
Andy Brings : C’est grâce au fan club que nous avons commencé ce festival et depuis, c’est simplement de supers moments passés entre nos fans et nous mais malheureusement nous n’avons pas encore de dates de prévues pour 2017.
Art’N Roll : L’année dernière vous avez accueilli un groupe français, les « Sticky Boys », comment les aviez-vous rencontrés?
Andy Brings : Je suis ami avec Tom, le batteur depuis une bonne quinzaine d’année. Selon moi, « Sticky Boys » est le meilleur groupe français depuis « Sortilege », j’adore leur musique.
Art’N Roll : Quels sont les plans de DCS, est-ce qu’on a une chance de vous voir en France prochainement?
Andy Brings : Nous allons venir en France cette année car on adore y jouer. On a joué avec « Hardcore Superstar » en 2015 et c’était génial ! La salle était blindée du coup ça nous a laissé un bon souvenir et on a vraiment envie de revenir.