HOT on the rocks!

INTERVIEW DRAGONFORCE avec Frédéric Leclerc

jeudi/18/05/2017
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Entretien avec le « super » guitariste français du groupe britannique Dragonforce, entretien qui a dérivé vers des sujets un peu plus personnels et improbables comme Daniel Guichard ou Serge Lama J mais aussi bien sûr vers le dernier album de Dragonforce « Reaching to Eternity » qui sort le 19 mai.

 

Art N Roll : Tout d’abord félicitation pour votre nouvel album qui est un mélange de Power Metal et de modernité, bien que le terme Power ne soit plus trop adéquat…
Frédéric Leclerc : Merci,  et oui c’est vrai.

 

ANR : Je trouve finalement que c’est un peu réducteur…
Fred : en effet, surtout qu’à la base je ne suis pas vraiment fan même si je me retrouve à chaque fois dans des groupes comme Heavenly ou Dragonforce. A la base, ce n’est pas mon style de prédilection et comme j’ai composé les trois quarts de l’album, forcément on a tendance à se barrer de cette lignée. Ce n’est pas ce que j’écoute le plus. Les musiciens ont tous une personnalité assez forte, ce qui au final sonne comme du Dragonforce. J’ai pu du coup explorer d’autres horizons, autant avec l’album précédent, Sam m’avait laissé si on peut dire du mou dans ma laisse J je partais d’un côté, il tirait… c’est un peu normal, il avait composé tous les albums précédents. C’était bien, c’était intéressant mais encore trop gentil et comme je me suis retrouvé à faire 8 morceaux sur les 11, presque 8,5, ça part plus vers ce que je préfère, un style plus Thrash.

 

ANR : Ca se sent sur certains titres… et surtout au niveau de la voix.
Fred : oui, ça c’était quelque chose que je voulais expérimenter avec Mark depuis quelque temps, je voulais qu’il interprète les morceaux et qu’il se mette dans le personnage, parce que la musique est rapide, ça fait un peu schizo « whaouw », une fois les compositions commencées, et un peu plus posé, j’ai discuté avec lui et finalement j’ai écrit les paroles, je pense à « Ashes of the dawn » et « Curse of Darkness » parce que j’ai écrit les paroles de ces deux-là seul et je l’avais prévenu : « tu vois ce passage-là faut que tu le fasses  comme si tu pouvais mettre tes c******* sur la table… », du coup c’est ce qu’il a fait et c’est pour ça que par moment c’est bien Thrash.

 

ANR : On retrouve aussi la ballade quand même.
Fred : oui c’est vrai et sur le morceau « WAR! ». Là il chante vraiment comme dans un groupe de Thrash avec une voix agressive et intense et je trouve que ça lui va vachement bien. C’est toujours intéressant d’avoir une palette vocale.

 

ANR : C’est moins linéaire.
Fred : c’est bien pour nous parce que c’est une petite prise de risque. C’est moins train-train et puis j’espère que les fans vont s’y retrouver. Pour les gens qui ne connaissaient pas ou avaient une idée préconçue du groupe, ça peut éventuellement les intéresser aussi.

 

ANR : Vous pouvez toucher un public plus large.
Fred : la démarche est honnête, à la base c’est vraiment pour me faire plaisir. J’ai écrit ce morceau pour me faire plaisir et en espérant que ça fasse aussi plaisir aux gens. Toi ça t’a fait plaisir, c’est déjà ça !

 

ANR : Oui beaucoup ! Et je ne pense pas que je serais la seule.
Fred : D’après toutes les interviews que j’ai faites pour l’instant, l’album a de bonnes critiques.

 

ANR : Tu as parlé de personnage, ça veut dire qu’il y a une histoire derrière cet album ?
Fred : Non, non, c’est juste se mettre dans le personnage qui correspond au morceau, tel morceau si on prend « Ashes of the down », j’ai écrit les paroles, c’est autobiographique, ça parle de devenir quelqu’un de meilleur, ce que j’essaie de faire. Du coup il suffisait de lui expliquer un petit peu mon état d’esprit, se mettre à ma place. Mais en tout cas il n’y a pas d’histoire en général sur tout l’album. Chaque morceau a sa propre histoire et il faut pouvoir se l’approprier et se mettre dedans. Ce qu’il [Marc Hudson, le chanteur] a réussi à faire.

 

ANR : Dans la bio qui accompagne l’album, tu dis que le monde devient fou, n’est-ce pas un peu pessimiste, alors que la musique apporte de l’espoir ?
Fred : c’est ça. Pessimiste non, mais réaliste. Quand tu vois ce qui se passe dans le monde en général on n’a pas l’impression que c’est génial. Après quand j’explique ça à Sam, il me dit, non c’est cool. C’est sûr, je n’ai pas à me plaindre, je fais de la musique, c’est mon métier je suis content, tout va bien, si on regarde juste à sa petite porte forcément il n’y a pas de problème. Si on regarde les gens il y a toujours eu des problèmes. Je pense juste que l’humanité est pourrie et que l’homme, je ne suis pas sûr que ce soit une super race au bout du compte : on pollue, on s’entre-tue, quand on voit ce qui arrive en Syrie, au Bataclan… il faut pouvoir s’échapper quand on peut et la musique est une échappatoire et c’est ce qu’on fait avec notre album.

 

ANR : L’art en général est un moyen de s’évader…
Fred : Reaching to Infinity, c’est ça, c’est aller puiser le côté de la musique qui nous permet de s’échapper. C’est un pouvoir infini, il n’y a plus de limite. Une fois que tu pars dans la musique, ça y est, tu pars. L’idée principale est l’échappatoire. Le monde est pourri, donc autant se mettre un bon album et oublier ce qu’on a autour de soi.

 

ANR : Oui ça aide dans plein de moments de la vie, ça nous soutient.
Fred : la musique m’a accompagné dans tous les moments de la vie aussi loin que je m’en souvienne. J’étais triste quand j’étais en 6e ou 5e, j’étais amoureux d’une fille et ce n’était pas réciproque, je me revois en train d’écouter « Evil that men do », j’étais dans le noir, je pleurais mais j’étais bien. C’était confortable. La musique qui t’accompagne dans tous ces moments de la vie, pour moi c’est essentiel. Je rêverais d’être dans une série, un film où il y a toujours de la musique qui accompagne genre une comédie musicale bien que j’en ai horreur mais tu sais dans une série quand il y de l’intrigue tu vois, on a une petite musique. J’adorerais que ça soit ou tout au moins dans ma tête. Pour moi, la musique rappelle des souvenirs. Tu vois, je sais que « Powerslave » c’est l’été, « Evil that men do » c’est quand j’étais triste quand j’étais jeune et sur l’album j’ai essayé de retrouver ça, par moment, notamment le morceau « Final Stand », au milieu il y a une partie musicale pour moi c’est la partie « Fear of the Dark » de Maiden, ce n’est pas mon album préféré mais avec le recul je me suis rendu compte que c’était une période de ma vie où j’étais vraiment bien, insouciant. Les mélodies de « Metal Warrior », même si ce n’est pas mon morceau préféré de l’album, c’est associé à un évènement. Je parlais d’Alain Chamfort tout à l’heure, il y avait un morceau qui me plaisait beaucoup phoniquement. Parce que j’écoute de la musique, et pas que du Metal. J’écoute beaucoup Alain Chamfort en ce moment parce que je trouve qu’il y a plein d’harmonies qui sont très intéressantes. J’ai tilté l’autre jour, j’étais sous la douche et j’ai dit à ma copine « je viens de comprendre pourquoi j’aime bien ce morceau-là ! » parce qu’en fait ça me rappelle telle période où j’étais en vacance avec mes parents et je crois que c’était ce morceau ou des harmonies similaires et voilà c’est ce que j’essaye de faire avec Dragonforce : être le plus honnête possible dans ma démarche et recréer pour moi, essayer de retrouver des émotions, mes premiers émois musicaux dans le style. C’est pour ça que lorsque je fais des interviews je vais citer « Fear of the Dark », je parle de Megadeth, de Faith no More de l’album « King for a day », je vais parler d’Annihilator, tous ces groupes-là qui m’ont passionné en tant que musicien et qui m’ont fait vibrer. Qui me font plus vibrer que ce que j’écoute maintenant, ce qui sort : j’écoute peu.

 

ANR : La pochette a un côté très futuriste, très SF ?
Fred : Certes, à la base je voulais appeler l’album « Edge of the world » comme le long titre sauf que les autres m’ont mis dans le nez, et à juste titre, que ça avait déjà été pris 57 fois. Je n’avais pas fait mes devoirs, je n’étais pas allé sur Internet pour vérifier du coup j’avais pourtant idée de la pochette c’est-à-dire un monde un peu détruit et puis le logo Dragonforce au milieu comme ça, comme pour délimiter, (là je sors la pochette…) là le logo il est censé être au milieu d’un monde détruit sauf qu’on n’a pas gardé le titre et qu’on l’a changé pour « Reaching to Infinity » et puis on s’est dit que le pouvoir de la musique avec une boule d’énergie qu’on imagine en train de grossir avec un décor un peu futuriste derrière et puis l’énergie du groupe représentée par le dragon. J’ai lancé l’idée de base et Herman a discuté avec le graphiste avec lequel on travaille depuis quelques temps maintenant, depuis Overload et on est arrivé à ça. Je trouve que la pochette est bien. Je ne suis pas un gros fan des dragons à la base mais bon ça passe bien et c’est représentatif de l’album.

 

ANR : Avec un batteur italien en plus le groupe devient très européen ?
Fred : oui oui, quand j’ai rejoint le groupe c’était déjà bien : le chanteur d’Afrique du sud, Herman est né à Hong Kong, Sam a vécu à en Nouvelle-Zélande une bonne moitié de sa vie, il y avait le claviériste qui est ukrainien et je suis arrivé en tant que français. Le premier batteur était français, à l’époque il y avait Dave McKintosh qui est anglais mais sûrement des racines écossaises et maintenant un batteur italien et un chanteur anglais. Donc en fait, non c’est toujours pareil. C’est toujours le bordel pour répéter.

 

ANR : C’est d’ailleurs pour ça que vous avez été dans plusieurs studios pour enregistrer ?
Fred : ben oui parce que c’est plus pratique. Herman maintenant vit à Los Angeles et passe pas mal de temps là-bas. Du coup c’est plus pratique plutôt que de revenir. Il a fait ça chez lui dans son home studio, moi j’ai fait quelques trucs dans le mien à Charleville (Mézières). Etre en studio, c’est bien pour certaines choses mais pour d’autres il n’y a pas besoin.

 

ANR : Vous passez beaucoup de temps en tournée aussi, tous les ans.
Fred : autant il y a des groupes qui peuvent se permettre de pas trop le faire, pour les gens c’est acquis, ils ont une fanbase, Metallica, Guns n Roses… c’est tant mieux mais pour les groupes de notre niveau, il faut tourner et faire des albums. Je suis allé voir Trivium la dernière fois, ce sont des potes, je leur demandais ce qu’ils faisaient. Et bien là, ils étaient en pleine tournée et ils sont déjà en train de bosser sur un autre album qui sortira vers la fin de l’année. Les gens zappent super vite. Il faut rappeler aux gens que nous, on est là, sinon ils ont tendance à vite oublier sauf si tu es un groupe catégorie haute. Rammstein, c’est quand leur dernier album, quand est-ce qu’il est sorti ?

 

ANR : Un moment déjà, trop long…
Fred : là ils font une tournée, ils vont faire un concert sans sortir d’album. Ils font des concerts, les gens y vont parce qu’il y a du feu qui dégueule de partout. Non, ils n’ont pas ce problème. On a essayé d’espacer les sorties, on a changé de chanteur et on a vu la différence, les gens nous ont oublié, surtout aux USA. C’est leur spécialité, du jour au lendemain, c’est génial puis goodbye.

ANR : On a moins ça en Europe, le public est plus fidèle.
Fred : le public est plus fidèle certes, mais quand on a commencé, ça marchait mieux aux USA qu’en Europe et maintenant ça prend mieux en Allemagne et je sais que le public est fidèle. Au Japon, c’est pareil, une fois que c’est acquis, c’est bon. Une fois que tu leur plais, tu leur plairas toujours. C’est pour ça qu’il y a pas mal de groupes qui vont au Japon.

 

ANR : D’ailleurs, là vous allez en Indonésie ?
Fred : oui, on fait de super concerts là-bas, je ne sais pas pourquoi ils nous aiment bien mais tant mieux, on fait de gros concerts. On y est allé une fois et on s’est dit : « la vache, il y a plein de gens !! » et puis on y est retourné et il y avait toujours autant de gens. Donc on va où les gens nous aiment bien.

 

ANR : Le 2 avril, il y a la release party de l’album à Londres… vous faites tout l’album ?
Fred : non, juste deux titres, et en Autriche pareil. L’album n’est pas encore sorti ( NDLR : le 19 mai). Il y a un morceau qui est sorti sur Internet et là il y en a un autre qui devrait sortir aux alentours de la date de ce concert à Londres. C’est une lounge party mais on ne va pas jouer tout l’album. Autant faire la fête avec eux, avec des morceaux qu’ils connaissent. Plus de deux, ce serait trop. En plus c’est une petite salle, les conditions sonores ne vont pas être au top, donc c’est plus pour faire la fête et marquer le coup plutôt qu’une listening session où tout le monde est assis en train d’écouter religieusement l’album.

 

ANR : Malgré toutes ces activités tu trouves le temps de faire d’autres groupes ? Sinsaenum pour ne pas le nommer.
Fred : je travaille sur le EP qui devrait sortir en octobre, on n’a pas réussi à partir en tournée parce qu’on s’était dit qu’on partirait en tournée à 6 ou pas. Du coup, ça n’a pas été le cas puisque c’est très compliqué d’avoir tout le monde. On avait des propositions mais ça ne s’est pas fait donc autant se consacrer à des albums comme je l’expliquais tout à l’heure.

 

ANR : Et ça vous permet d’avoir de la matière.
Fred : c’est tout à fait ça, l’avantage, c’est que quand on fera nos premiers concerts en septembre ou octobre  2018 on aura deux albums, on pourra mélanger. On ne sera plus tenus par un seul album, et cette obligation d’avoir les 6 membres sur scène. Là le groupe aura déjà fait deux albums et si Attila ne peut pas faire les concerts, tant pis. C’est ce qu’on s’était dit la dernière fois au téléphone : « faites-les sans mois, ce n’est pas grave, sinon on ne s’en sortira jamais ». Les gens comprendront mieux, le groupe aura existé en tant qu’entité. On pourra se permettre de ne pas avoir tout le monde. Par contre, je pense que sur un premier album ça aurait été une erreur. Par exemple, pour Dragonforce le claviériste ne sera pas là parce qu’il s’occupe de sa famille. Il a pris une année sabbatique pour s’occuper de sa famille. Mais ça ne va choquer personne. Ou il y a des gens qui vont le remarquer mais c’est tout. C’est un peu le même processus avec Sinsaenum.

 

ANR : En faisant des recherches sur Wiki j’ai noté ton intérêt pour Daniel Guichard, peux-tu m’en dire plus ? Tu es fan ?
Fred : Oui, ça a commencé quand ma mère avait acheté une compilation au supermarché, c’était il y a longtemps, j’avais 15/16 ans, on faisait la bringue avec les potes et au lieu d’écouter tout le temps du Metal, on écoutait aussi des chansons françaises pour se fendre la gueule. Et il y avait « Mon Vieux », on avait cette fascination pour cette chanson parce que c’était tellement triste, tu vois le genre : l’austérité. Ça nous plaisait, on avait cette fascination pour tout ce qui était un peu triste. J’ai acheté une autre compilation peu de temps après, avec plein de super morceaux dessus dont un qui s’appelait « Frédéric » et j’étais super content. C’était une reprise de Guy Béart je crois, mais je n’en suis pas sûr donc on dira juste que c’est une reprise. Tous les morceaux étaient super tristes. Il y a un morceau qui s’appelle « Je n’ai pas le cœur à sourire », le mec vient d’avoir un gosse et le refrain ça donne… (Frédérique chante… un grand moment d’émotion !!) (https://www.youtube.com/watch?v=Rbu1_ZpkLrA ) c’est violent, je trouvais ça génial, déprimant mais réaliste, moi ça m’a toujours plu et j’ai acheté une compilation quand j’étais à Lilles, on se mettait dans le noir avec mon meilleur pote François en écoutant ça et c’était cool. C’était extrême dans la démarche, autant que d’écouter du Metal. Je suis allé le voir en concert, il est passé à Charleville et on est allé le voir pour un autographe à la fin. Il nous dit « ah les métalleux ! », et je lui ai demandé si je pouvais écrire un morceau pour lui et il m’a pris au sérieux ! Je ne savais pas trop comment lui demander alors je lui dis que je jouais dans un groupe de Metal. Il me dit « ah, plutôt genre Maiden, Helloween ? » Je lui répond « quoi ? ». En fait, un de ses fils écoutait ce style-là donc il était plutôt au fait du genre. On a discuté et il était super cool. Je sais que Stéphane (Buriez) avait fait une émission où Daniel Guichard était là et il m’a confirmé que c’est un mec super sympa. J’aime bien sa voix, j’aime bien ses morceaux. Lui aussi il a rien sorti depuis super longtemps. J’aime bien ce côté réaliste et triste, il y a un morceau qui s’appelle l’Enfer, qui est génial. A l’époque j’écoutais du black metal et c’était complètement raccord même si musicalement ce n’est pas du tout pareil. J’adore aussi Daniel Balavoine, Alain Chamfort mais on en a parlé. J’aime la chanson française de qualité. Et il y a ce côté nostalgique également. Je suis surtout sensible aux mélodies, les accords et l’harmonie. Avec Daniel Guichard on a les deux : la musique et les textes. Serge Lama, c’est pareil. Il a un morceau, l’Archevêque, dont la musique a été composée par Alice Donna…

 

ANR : J’ai un peu plus de mal avec Serge Lama, je vais être plus Michel Sardou…
Fred : Ah Stéphane c’est pareil (attention grande révélation !) note bien tous les titres pour les écouter… Je suis abonné à Mélodie, la chaîne de chansons françaises, et j’adore ça. Il y a plus d’intérêt à écouter ces chansons que des albums de Metal qui sortent et qui ne vont rien m’apprendre sur un sujet que je connais bien.

 

ANR : Tu as une vision différente parce que tu es musicien, alors que pour les auditeurs, l’approche est différente. Et c’est vrai que j’écoute beaucoup de musique des années 80, pour la nostalgie, c’est une question d’âge. Dans les années 80 j’avais une dizaine d’années (eh oui !!)
Fred : Tu as quel âge-là ?

 

ANR : 10 ans de plus que toi (chut faut pas le dire ;))
Fred : non sérieux ? (petit moment qui fait toujours plaisir ;)) ah la vache tu ne les fais pas… ah d’accord (un peu perturbé, il en perd le fil de ses pensées…) Quand j’étais plus jeune j’ai lu un article sur Metallica et Lars Ulrich qui disait écouter du Georges Michael et je me disais, « Quoi ? N’importe quoi !!! » Et à l’époque, en tant que fan de Metal, j’étais un peu plus obtus alors que maintenant je me dis que c’est normal qu’ils aient écouté ça. Tout ça pour dire qu’il faut écouter Daniel Guichard…

 

ANR : On est là pour Dragonforce ?
Fred : Eh bien écoutez le nouvel album de Dragonforce qui sort le 19 mai !!

 

ANR : Je pense que tu as tout dit ?
Fred : Oui je crois !! Merci pour tout et à bientôt sur scène

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