Premier live report officiel pour moi ce soir. Marrant tous ces gens en t-shirt rouge, je suis raccord tiens ! Le show commence à 19h30 avec Naive, groupe toulousain. Le lightshow est assez sobre, monochrome ou presque, en bleu ou rouge primaires. Le set dure une demi-heure, suffisant pour nous faire découvrir ce combo composé de 3 musiciens : deux guitaristes et un batteur. La rythmique est lente, sauf quelques accélérations, le son lourd, puissant. Les deux guitaristes chantent tour à tour. Les morceaux me semblent longs. Une demi-heure de set, 5 ou 6 chansons, le genre que je pourrais mettre pour m’aider à me lover dans les bras de Morphée. Le genre qui prend son temps pour te mettre dans l’ambiance, qui te raconte une histoire avec des rebondissements…
Bref, Naïve, pas mal, mais pas pour un début de week-end.
Petite coupure, installation de la scène pour Sidilarsen.
A 20h30, entrée en scène, lumières verte et rouge, genre film d’horreur des années 80. Première chanson : Back to basics, histoire de poser l’ambiance. Quatre membres se positionnent en avant de la scène, laissant le batteur assurer les arrières.
C’est parti : le chanteur donne le ton en s’offrant un slam et enchaine avec Personne pour nous retenir. Le public reprend les paroles en chœur, avec conviction. On passe à une chanson plus engagée, La Fable et la Morale, puisque comme indiqué sur le site web du groupe, Sidilarsen est « habité par une conscience sociale ». Chanson en l’honneur du supposé retour de Sarkozy. Dixit le chanteur, cette chanson aurait pu se périmer, mais en fait, non. Un pogo se déclenche, impressionnant, vu d’en haut. Je suis passée au 1er étage pour mieux apprécier le spectacle sur scène et dans la fosse.
Le chanteur est particulièrement communicatif. Il explique que non, le groupe ne s’est pas conformé au dress code rouge (Ok, j’ai donc un super pouvoir : me conformer au dress code sans le connaître…). Ça semble les faire bien marrer de voir autant de gens ayant suivi la consigne du rouge. Moi ça me fait marrer de voir le chanteur tenter plusieurs fois une sorte de danse du ventre qui le fait gigoter des hanches !
Le groupe enchaine les morceaux, que ce soit du dernier album Machine Rouge (Densité avec la participation du chanteur Soufiane Djaffer, Fantasia, A ton ego, Paradis Perdu…) ou d’autres plus anciens (Acide Occident, Jusque sur Mars, La Fibre, en hommage à l’amitié tissée entre Sidilarsen et leur audience). Les Toulousains nous offrent plus de 2h de show d’une énergie intense, et ce malgré la chaleur qui règne dès le début. La salle s’embrase plusieurs fois ; ça pogote et ça saute de façon irrépressible (et se laisser emporter par l’énergie, stylo et bloc-note à la main! Mais j’ai toujours été une fille enthousiaste!). De joyeux slameurs se relaieront régulièrement sur la scène que Sidilarsen partage généreusement.
Pendant ces 2 heures Sidilarsen nous offre un métal mâtiné d’electro et d’indus qui peut même aller jusqu’au punk ragga jungle (c’est pas moi qui l’ait dit!). Après deux rappels substantiels, dont une reprise de Breathe de The Prodigy, le concert s’achève avec Samira, dernière chanson du dernier album. Naive les rejoint sur scène. Une after aura lieu à la Manufacture.
Un sacré coup de boost à réitérer le plus vite possible !