Le samedi matin un terrain difficile nous attend à 10h30 sur le site. Il a plu toute la nuit donc la gadoue envahi tout, jusque sous les tentes et devant les Mainstages il y a des flaques de boue. Un bon terrain de jeu pour les moshpits et autres circlepits ! D’ailleurs c’est CRASHDÏET qui ouvre cette journée sous la grisaille et le Rock’N’Roll !
Sur la Mainstage II toujours, les thrasheurs irlandais de GAMA BOMB viennent secouer ce public endormi et embourbé à 11h40, malheureusement pour moi je ne verrais pas ce live en entier puisque SteelPanther donne sa conférence de presse à 12h10. Retour sur le site à 13h35 avec EMMURE qui joue sous l’inaccessible Warzone. De la boue jusqu’aux mollets, quel bonheur, surtout si on veut sautiller sur le gros son Thrashy Hardcore du groupe !
Le groupe déjanté STEELPANTHER nous amène le soleil en montant sur scène vers 13h30, et les gens se pressent devant la Mainstage I pour apprécier le show chaud habituel des Américains en chaleur. Quelques paires de nibards à l’air et un godemichet sur scène plus tard, on se déplace devant la Mainstage II et on se prépare à recevoir une grosse baffe avec SACRED REICH. Au menu : des guitares énervées, un combo basse/batterie groovy, en bref de quoi nous régaler pendant 50min. A la moitié du set je me dirige vers la Valley où joue UFOMMAMUT, un groupe italien de Doom psychédélique qui envoie du pâté et qui fait voyager.
Toujours tiraillée entre 2 scènes, je retourne devant la Mainstage I à 17h pour du bon HardRock à l’ancienne comme on aime avec URIAH HEEP. Le public est littéralement enchanté de voir ce groupe des 70’s présent cette année.
Malheureusement je quitte la scène principale à 25min de jeu, pour m’enfoncer de nouveau dans la gadoue Warzonienne. Tous ces efforts pour accéder à la scène valent le coup puisque c’est pour rejoindre les Canadiens de CANCER BATS qui balancent leur Hardcore Punky devant une foule déchaînée !
Le set à peine terminé, c’est à grandes enjambées que je fonce vers la Mainstage II pour ne rien louper d’EXODUS. Tant pis pour UNSANE qui joue en même temps dans la Valley. Les mecs de San Francisco n’ont pas pour habitude de faire dans la dentelle, et ils le prouvent au Hellfest avec des morceaux comme « War Is My Chapel » où un magnifique cirlcepit prend place dans la fosse.
On reprend son souffle tranquillement devant SEBASTIAN BACH qui enchaîne à côté. Des performances live époustouflantes, que ce soit sonores où visuelles. L’ex-SKID ROW envoûte les milliers de personnes devant lui avec son HardRock engageant.
En parlant de performances live ça continue avec EDGUY, première tête d’affiche de cette soirée. Le groupe joue un set d’une heure efficace et sans faille, avec une énergie incroyable et un certain humour qui ne déplaît pas.
A mi-set je m’en vais pour l’Altar et le spectacle gore d’ABORTED, qui me déçoit un peu je dois l’avouer, peut-être à cause de l’inaccessibilité de la scène, du coup on ne distingue pas grand-chose.
Quoi qu’il en soit je me place devant le Temple pour attendre IN EXTREMO. Un peu de Pyrotechnie ne fait pas de mal et les flammèches sont appréciées du public qui crève déjà de chaud. Et ça prépare pour la suite des événements avec les GUNS. Sur la Mainstage I se trémousse WITHIN TEMPTATION, mais je n’aurais pas le plaisir de voir le groupe sur scène.
Trêve de bavardages, passons au lourd de la soirée avec MACHINE HEAD ! Le Monstre californien remet tout le monde en place avec un set varié, tous les albums ou presque y passent, sans oublier l’excellentissime « Burn My Eyes ». Le public se déboîte bien comme il faut à coups de moshpits et de slams, ce qui donne du fil à retordre à la sécu. Seul bémol, SAINT VITUS, ENSLAVED, DARKEST HOUR et NAPALM DEATH qui sont programmés au même moment.
Arrive 23h30, l’heure où Axel Rose et sa bande montent sur la Mainstage I et entament leur set habituel : « Welcome To The Jungle », « Mr.Browstone », « Sweet Child O’Mine », etc… Le tout agrémenté de feux d’artifices et de flammèches. Un show vu et revu, mais toujours aussi plaisant, surtout au niveau vocal, moins audible niveau instrus.
Bref, je ne vais pas polémiquer et m’enfui en courant vers la Warzone où tout le monde attend son grand retour : je parle bien sûr des Suédois de REFUSED ! Une scène plus grande et un horaire moins « à la con » (ils jouaient de 1h à 2h) auraient mis le groupe à l’honneur. Passons… Le groupe nous assènent des « New Noise » et autres pendant une heure, ce qui ravi le public présent. Si on lève la tête on voit des gens slammer, et slammer encore et des pichets vides voler. Sur scène ça balance sec, une énergie hors normes et un son qui dépote. De quoi finir la soirée en beauté et se coucher crevé !