Headcharger, je ne connais qu’en CD, j’avais alors hâte de voir ce que le groupe donnait en concert ! La date était fixée depuis longtemps : le lundi 30 Avril 2012, tout comme le lieu : le Divan du Monde, une salle que j’apprécie beaucoup.
Le concert démarre à 19h30 avec Tracer, un groupe australien aux influences Sludge/Grunge/Stoner. Leur musique a bien plu, même si la salle a mis du temps à se remplir et les gens du mal à remuer. La prestation scénique était bonne, des lights sobres mais efficaces et le son pas mauvais du tout. Les australiens ont une certaine prestance, le batteur a un petit grain de folie avec un jeu bien délirant ; tout comme le chanteur/guitariste avec ses solos psychédéliques. Pour terminer en beauté, les frangins Brown ont mis respectivement basse et guitare dans le dos et on a pu savourer un succulent « War Pigs », de Black Sabbath. Tracer est un groupe définitivement doué, peut être encore un peu timide, mais qui a de bonnes perspectives d’avenir dans le Rock’n’roll !
Headcharger monte sur scène aux alentours de 21h, ils ne se font pas prier et envoient « Without a Nation », de l’album très apprécié : « The End Starts Here ». Bizarrement je m’attendais à entendre le nouvel album en premier, mais ce n’est pas si mal puisque « Fires Of Hell » a enflammé le Divan quand on ne s’y attendait vraiment pas. J’ai été aussi surprise quand j’ai vu les fans chanter les morceaux de « Slow Motion Disease », sorti au début de cette année. Album qui ne sera pas vraiment mis en valeur ce soir, enfin, pas plus que les anciens opus, ce qui est bien dommage car il envoie sacrément bien ! La set list était équilibrée du coup, avec autant de morceaux du dernier opus que des précédents. Headcharger a complètement embrasé la foule avec leur Led Zeppelin’s tribute : « Communication Breakdown » où là on chante tous, peu importe quel album on préfère ! On s’est régalé avec « You Wanna Dance You Gotta Pay The Band », « The Ends Starts Here » ou encore « Dusty Dreams ». Après un court rappel les Normands reviennent avec la banane et nous assènent un « Intoxicated » détonnant qui a réjoui tout le monde !
Au final, le groupe de Caen envoie la sauce en live et j’ai envie de dire que cela n’a rien à voir avec les albums. Dommage encore pour la longueur du set, un peu court selon moi. Le feeling est très bien passé avec le public qu’on devine fidèle depuis les débuts. Headcharger a investi comme il le fallait le Divan du Monde (qui accueille une très bonne scène Rock/Metal en ce moment, rappelons-le), et continue ainsi son ascension Rock’n’rollesque !
By Metalias..