En ce jour de Pâques, les fans de power métal se sont donnés rendez-vous au Bataclan pour voir 3 groupes italiens: Bejelit, Kaledon et Rhapsody of Fire.
18h30, les portes s’ouvrent et la mythique salle se remplie doucement.
Bejelit démarrent es hostilités et nous offrent une prestation de 30 minutes forte agréable, avec un bon son.
Beaucoup moins mélodique que les 2 autres groupes de la soirée (il n’y a entre autre pas de claviériste), ils reçoivent un bon accueil de la part du public qui semblait dans sa grande majorité ne pas les connaître.
5 minutes de pause plus tard, le concert reprend avec Kaledon. On monte progressivement en puissance dans cette soirée.
Vif et énergique, les italiens ont leur fan club dans la salle qui répond présent sur chaque morceau !
Dommage que l’on entende pas assez les ch½urs sur les refrains.
A signaler que l’éclairage des premières parties a été excellent, ce qui n’est pas toujours le cas, comme nous avons pu le constater 2 jours plus tôt dans la même salle avec le groupe « Hell ».
Place à présent à Rhapsody of fire. Patrice Guers, Luca Turilli, ne sont plus la, nous allons voir en live comment les nouveaux arrivants vont palier ces départs…
Dès les premiers morceaux, Tom Hess, qui a remplacé Luca Turilli, a un jeu totalement dénué de finesse, celui-ci semble uniquement intéressé par caler un maximum de notes en un minimum de temps. En plus de ne prêter guère attention au public, le son de sa guitare est très mauvais.
Le nouveau bassiste, quand à lui, joue au médiator et à un son très métallique, il n’est pas prêt de faire oublier Patrice Guers et son incroyable jeu aux doigts.
Le groupe alterne anciens morceaux de Rhapsody (« Unholy Warcry », « Land of Immortals ») et les nouveaux comme « From Chaos to Eternity » ou « Aeons of Raging Darkness ».
Fabio le chanteur, communique en permanence avec le public et le fait participer autant que possible sur les morceaux, faisait même l’effort de parler le plus possible en français.
En milieu de setlist, Alex Holzwarth, (dont le son de batterie est beaucoup trop fort), nous offre un ennuyeux solo sur bande instrumentale avec des effets de lumières plutôt sympa, imité deux chansons plus tard par le bassiste.
Le son est toujours mauvais, la faute en particulier au mixage (instrumentales/ch½urs cds) avec la partie scène. Ça sonne bizarrement, et il y a beaucoup trop d’aigu au niveau du clavier. Difficile de reconnaître par moment les anciens titres.
Sur « The Magic of the Wizard’s Dream », Fabio chante la première partie en français mais dommage que l’on n’ait pas compris un traître mot des paroles.
Pour le dernier rappel, le groupe veut totalement ravir ses fans et joue un « Emerald Sword » – Cependant les problèmes de son continuent et se répètent: des petits larsens viennent une nouvelle fois perturber le concert.
Plus d’1h40 de show pour Rhapsody, qui en termine sur « Heroes Of The Waterfall’s Kingdom ».
Une prestation qui semble avoir enchanté les fans présent dans la salle, mais qui m’a fait m’arracher les cheveux en particulier sur les anciens morceaux de Rhapsody.