Les glameux parisiens sont de sortis ce soir, et ce sont donnés rendez-vous devant l’alhambra, les portes s’ouvrent vers 18h15, les gens commencent à entrer. Malheureusement l’entrée des gens se fait au compte goutte et quand on arrive dans la salle, KISSIN DYNAMITE est déjà en train de jouer le premier morceau. Me voilà face à quelque chose à laquelle je n’ai pas été confronté depuis longtemps : un groupe de glam, avec tous les artifices qui vont avec. La foule se masse peu à peu devant la scène, le jeune groupe allemand à l’air d’avoir ses fans dans la salle (bien que peu nombreux je l’accorde). Leur musique est bonne, le son est largement correct, et l’attitude est là, la sauce prend sans soucis. Le concert se déroule sans accro, Hannes (chant) met le feu, il est plein d’énergie et ça fait plaisir à voir, ils se donnent tous, même si Andreas (batterie) à l’air plus calme que ses compères.
KISSIN DYNAMITE à été une plutôt bonne surprise, malgré la voix parfois suraiguë d’Hannes, mais bon c’est logique vu le style musical. Ils sortent de scène après 30minutes de show bien remuant. Moi je monte au fumoir et je finis de dire bonjour à tout le monde. Je retourne dans la salle, où les techniciens finissent de préparer la scène pour CRASHDÏET. 19h30 les lumières s’éteignent et les Suédois entrent en scène. Simon Cruz (chant -arrivé dans le groupe en 2009) arbore une crête grise et noire, à part lui les looks ne sont pas très poussés, c’est un peu dommage. Le public les attend et semble être venus pour eux. Il y a un bon feeling entre la scène et la fosse, le chanteur ne cessent d’appeler le public à chanter, même si lui à l’air d’avoir du mal à chanter toutes les paroles. Les musiciens eux ne se plantent pas (mis à part quelques petits pains sans trop de gravité). Par contre le son est vraiment crade et gras, mais il correspond d’avantage à l’esprit plus dark du groupe vis-à-vis des autres groupes sleaze/glam. Les petits jeunes qui se trémoussent devant la scène commencent à bien remuer, et certains s’invitent même sur scène. Vient le moment du rappel, où Simon demande aux jeunes filles du public de monter sur scène pour jouer « Down In The Dust » mais seulement 3 courageuse osent les rejoindre. Ils clôturent leur concert par « Generation Wild » qui à l’air d’être l’hymne du groupe, il est 20h24, le rideau se referme.
A 21h, le rideau s’ouvre sur 3 joueurs de cornemuse, j’ai un peu de mal à saisir ce qu’ils font là…. Et ils laissent leurs places à Max2, rejoint par ses compères dans la foulée, le premier morceau démarre « I Need My Doctor », et je crois en effet que ça va être le cas. Le son est vraiment très désagréable, pour les 3 premiers morceaux, la batterie et le chant sont beaucoup trop forts, du coup on entend ni la basse, ni la guitare. On apprécie l’effort de mise en scène, avec le chippendale et la strip-teaseuse qui traversent la scène au début de chaque chansons avec des panneaux où sont inscrit les titres. Après ce premier souci de son résolu, un autre arrive, il doit un avoir un souci de contact, car parfois la disto saute et laisse entendre quelques notes en claires c’est assez affreux à l’oreille. Swan annonce que le concert est filmé, ce qui explique surement la mise en scène, malheureusement je pense que le son risque de gâcher l’enregistrement. Je ne les sens pas très à l’aise tout de même, surtout Matt H. (pourquoi ce changement de pseudo d’ailleurs ?) avec son sourire figé. Par contre Franck lui parait très en forme et à une très bonne frappe.
Les petites minettes de 14-16 ans sont à fond dedans, et ont l’air d’halluciner de les avoir en face d’elles. Les petits jeunots, eux, tentent de pogoter et de « foutre le bordel »… Mais ca à l’air assez difficile, car j’ai l’impression qu’il y a moins de monde que pour CRASHDÏET. Swan à l’air d’avoir la voix très fatigué et ne peux pas reproduire ce qu’il fait sur CD malgré le gros effet sur sa voix et il n’est pas aidé par ses chœurs puisque ont ne les entends quasiment pas. Puis viens le passage acoustique, qui tombe assez mal, vu que le public commençait à peine à être chaud, la pression redescend donc, surtout qu’un nouveau souci fait son apparition, l’électro-acoustique de Swan n’a pas l’air branchée, problème résolu en 50secondes, mais ça commencent à faire beaucoup de soucis de son. Ashley les rejoint au clavier pour deux morceaux. Et sur « Overloaded » 10ème morceau du set, les danseuses burlesque présentent dans le clip se joignent à eux pour chanter le refrain avec des micros non branchés….
Les figurants sont maintenant presque nus lorsqu’ils annoncent « rock your city » mais le public commence à s’essouffler. Le rappel se fait avec « True Girls Are Sixteen » mais encore une fois un problème de son fait que nous n’entendons pas Max tout de suite. Axel, un jeune batteur les rejoint pour « she’s in Love », puis deux reprises (twist&shout et It’s a long way to the top) viennent clôturer le show. On apprécie l’effort de présentation et de mise en scène, bien que largement décousus et incongrus parfois, mais la qualité du son ne permettais vraiment pas de profiter du concert. Voila donc pas mal de détails qui font penser qu’ils ne sont peut-être pas encore prêts à faire des têtes d’affiches. Affaires à suivre donc, mais pour l’instant aucune annonce de dates ou d’album n’a été faite.