Art N Roll a rencontré Jo et Rico, respectivement bassiste et guitariste du groupe Born to Burn après leur concert au Hellfest 2017.
Art’N Roll : Pour commencer, pouvez-vous me faire une présentation de Born To Burn ?
Jo : Au début nous n’avions pas forcément la volonté de monter un groupe, mais juste de faire de la musique entre copains. Ensuite deux personnes se sont greffées à nous, dont Rico que je connaissais de longue date, car il faisait de la guitare dans le quartier. C’est à ce moment-là qu’on a décidé de monter un groupe. On a mis des annonces sur internet pour compléter le groupe et en mars 2013 nous étions au complet. On a rapidement enchainé les premiers concerts, car c’était pour la fête de la musique 2013.
ANR : Pas de volonté réelle de faire un groupe au début et pourtant hier vous étiez sur la scène du Hellfest, comment ça s’est passé ?
Rico : Dès le début on savait que nous aurions un set de quarante minutes, du coup on a travaillé pour définir quelque chose qui se tienne, mais on n’a pas eu plus d’appréhension que ça. On a fait un peu plus de répétitions pour être carré.
Hier nous avons eu un peu de pression avant, mais une fois sur scène c’était fini. Et surtout quand le concert s’est terminé, on s’est dit qu’on n’avait pas vu le concert passer. Ça a été vraiment un super moment qui est passé un peu trop vite.
ANR : Votre album est sorti depuis Octobre dernier, quel est le bilan en tirez- vous?
Jo : On est vraiment contents du résultat. On a eu de bonnes chroniques sur l’album donc c’est encourageant. D’ailleurs je pense que les retours positifs de l’album nous ont aidés à jouer au Hellfest.
ANR : Vous aviez fait un EP auparavant, et là, on a découvert votre premier album, comment avez-vous appréhendé le fait de sortir un album plutôt qu’un EP ?
Jo : C’est vrai qu’un EP c’est assez rapide à faire, on avait fait ça sur une journée histoire d’avoir une maquette afin de démarcher pour trouver des concerts. Au fur et à mesure des concerts, on s’est vite dit que ça serait bien d’avoir un album pour pouvoir prétendre à de plus grosses scène. On a enregistré localement chez un pote qui a tout le matériel, et on a fait mixer dans un studio. On est vraiment satisfaits du résultat.
Rico : C’est vrai que comparé à l’EP, on a mis pas mal de temps à faire l’album. On a eu des petits problèmes à l’enregistrement, on a dû l’enregistrer trois fois.
Jo : En effet, il y a un premier enregistrement qui a été perdu suite à des problèmes techniques. Ensuite, on l’a enregistré une seconde fois, mais le batteur a quitté le groupe. Et quand on a trouvé le nouveau batteur, il a dit qu’il voulait enregistrer son son de batterie donc on a recommencé. Et là, c’était la bonne. Au moins, ça nous a permis d’être prêts à la troisième fois (rire).
ANR : L’arrivée du nouveau batteur a dû amener du changement ?
Jo : En fait, il était déjà batteur remplaçant, donc il est tout simplement devenu le batteur titulaire. Il a permis de faire des retouches et d’améliorer, mais il n’y pas eu de gros changements avec son arrivée permanente dans le groupe.
Ensuite, cela nous a poussé à beaucoup retravailler les arrangements et c’est très constructif, car cela nous a fait beaucoup travailler, même individuellement. On l’a ressenti au niveau du live, on est plus propre qu’avant au niveau du jeu. Ça nous a permet de faire quelque chose d’abouti.
ANR : Quels sont vos meilleurs souvenirs de tournée ?
Jo : Après la sortie de l’album, on a fait une tournée pour le Metal Obs Fest et on a ouvert pour Dagoba et Bukowski. C’est vraiment un super souvenir.
ANR : Quels sont les projets à venir ?
Rico : On finit la tournée jusqu‘à fin octobre et on va se remettre à fond sur les compositions pour préparer le second album.