Vendredi soir, seul au volant de ma voiture, c’est tout en me dirigeant vers la Seine et marne que du Carcass résonne dans mes enceintes. Un détail ? Pas pour moi, puisque c’est dans la même compile de Death Metal que j’avais découvert Loudblast et c’est tout à l’heure que je vais les revoir en compagnie de l’Esprit du Clan (et peut être une surprise).
Chouette salle l’empreinte, pour les feignasses comme moi l’option automobile est vivement recommandée sinon la gare RER est en face (30 minutes de Paris). Il y a un premier groupe ? Anonymous ? Comme les geeks hackers ou sinon Ils portent bien leur nom ? Des potes à Mononc Serge ? Sans dec ! Il est donc nécessaire d’aller jeter un œil. Quelle ne fut pas ma surprise. Je découvre alors un quatuor de canadien enragé et de surcroît 100% thrash old school type Nuclear Assault ou Anthrax. Malgré une mine et un look détendu à base de short, leur musique ne plaisante pas. Sauf entre les morceaux, une bande de joyeux drilles se montrent en plein jour et nous mettent le sourire de force. Plus de peur que de mal donc, je suis agréablement surpris.
Un concert de l’Esprit du Clan c’est un peu comme faire une attraction à Disney, on la connaît par cœur mais l’excitation de l’attente et le plaisir du déroulement nous donne toujours autant de sensation que la première fois. A préciser que ces derniers enchaînent les dates absolument partout en France pour la tournée de promotion du Chapitre V. Tout est toujours bien orchestré : longue intro, les sicos ouvrent le show puis les deux frontmen Arsene et Shiro arrivent et balancent leur rage sans attendre. Difficile à décrire, juste une énorme présence. Le groupe tout entier participe à cette effervescent, peu leur importe de faire la différence entre une grande ou une petite salle comme ce soir. Ils véhiculent une telle énergie que même si le lieu n’est pas bondé, le peu de motivés va bouger frénétiquement, incroyable. Rendez vous au Hellfest 2012 si ce n’est pas avant !
La dernière fois que j’ai vu Loudblast, c’était cet été à Amnéville pour le Sonisphere. L’un des plus prestigieux car la plus grande scène de leur carrière (40 000 personnes). Ce soir l’effectif sera un peu moins important (et encore moins depuis la fin du précédent groupe). La présence des membres reste infaillible même si nous avons l’impression d’être à une grosse répète, c’est dommage. Outres les quelques titres de leur dernier opus « Frozen moments between life and death », les plus cultes, à l’image de « Sublime Dementia » ou « Cross the threshold », sont bien sur exécutés de mains de maîtres. L’événement marquant fut la présence incongrue sur scène d’Axel Buriez, alias le fils de Stéphane Buriez. Ce dernier remplace Drakhian à la guitare le temps d’un morceau et pas l’un des moindres puisqu’il s’agira de « Taste me ». Le jeune garçon se débrouille très bien et le duo familial marche du tonnerre pour ce baptême du feu réussi.
By Djé.