Groupe : Ace Frehley
Album : Anomaly ré-édition Deluxe
Date de sortie : 6 Septembre 2017
Label : Steamhammer
Il y a des choses plus difficiles que d’autres. Travailler en plein mois d’août, pendant que tout le monde est en vacances, par exemple. Travailler est un bien grand mot d’ailleurs, alors on se rabat sur le travail bénévole pour Art n’ Roll en choisissant parmi les rares propositions estivales d’albums à chroniquer. Tiens, Ace Frehley, a.k.a. The Spaceman du groupe culte Kiss, ressort son album « Anomaly » ? Bon, et bien faisons une petite chronique de cet album déjà vieux de 8 ans.
On attaque avec « Foxy & free » qui me fait irrésistiblement penser à Wayne’s World. Le film a-t-il inspiré Ace ? Mystère. Le titre avait été composé avec Sebastian Bach à l’époque et le personnage sexy de ce titre semble tourner mal dans « Fox on the run », 4ème morceau de l’album.
En gros, cet album nous apprend qu’Ace est un brin aigri et dépité par ces relations avec l’autre sexe, voire avec toute l’humanité, cf « Outer Space ». Et moi, je suis plutôt dépitée d’avoir à écouter ses paroles. La musique relève un peu le niveau mais il faut aimer l’artillerie lourde : grosse batterie, gros riffs, gros refrains. Tout ça est assez indigeste. Je passerai sur les moments embarrassants tels que Ace répondant à un petit enfant sur ce qu’il a vu de plus beau sur Terre dans « A Little Below the Angels », ou le titre « It’s a Great Life », soit « La vie c’est super » alors que le mec a passé son temps à tout débiner dans les autres morceaux.
La version 2017 d ‘ Anomaly en rajoute une louche avec 3 titres inédits, youpi. Le premier de ces bonus est « Hard for me » : pour moi aussi, Ace, je t’assure. Ou plutôt, au vu des paroles, non, pas de la même façon : « Girl you are so sexy, you make it hard… for me ». Moi qui lève les yeux aux ciel. Les gens qui font des sous-entendus sur le gonflement de leurs parties alors qu’ils ont 66 ans quoi. Puis, on a donc droit à une deuxième version de « Pain in the Neck » (et là oui, c’est ad hoc), une version plus lente que l’initiale. Et enfin, cerise sur le gâteau à la crème, « The Return Of Space Bear » avec une intro à la Superman, et une sorte de morceau instrumental de presque 6 minutes avec une voix grotesque racontant des trucs. Quoi exactement ? Je ne sais pas. La drogue quand même… c’est mal.
Pour conclure, je garde mon habitude de ne pas donner de note aux albums que je chronique, mais là, ça vaudrait le coup…
DigiPak Version
1. Foxy & Free 3:41
2. Outer Space 3:46
3. Pain In The Neck 4:08
4. Fox On The Run 3:30
5. Genghis Khan 6:06
6. Too Many Faces 4:20
7. Change The World 4:08
8. Space Bear 5:37
9. A Little Below The Angels 4:14
10. Sister 4:46
11. It’s A Great Life 3:58
12. Fractured Quantum 6:17
13. Hard For Me (previously unreleased) 3:42 bonus track
14. Pain In The Neck (slower version, previously unreleased) 4:46 bonus track
15. The Return Of Space Bear (first time on CD) 5:47 bonus track
