C’est avec une certaine excitation mais aussi une grande curiosité que je rejoins la salle oberkampfaise pour découvrir le groupe de Power Metal Firewind.
A vrai dire, je mets beaucoup d’espoir en ma rencontre avec ce groupe grec formé il y a plus de 10 ans par Gus G, le jeune prodige de la 6 cordes que l’on ne présente plus. Bon je le fais quand même pour les inculte du Metal : Gus G, ex Arch Enemy qui a rejoint la joyeuse troupe Ozzy Osbournesque lors de sa dernière tournée. Un prodige je vous dis !
Ce soir, ils viennent défendre leur dernier opus, Days of Defiance, le 6ème du genre, aux accents plutôt lyriques.
La salle parisienne, bien que clairsemée, les accueillera à grands bruits, s’attendant à un show mémorable. Commencent alors le saint triptyque du métaleux : riffs gras, chant guttural et batterie vigoureuse, le tout reste donc très classique, voire même « a little boring ».
Viendra tout de même la traditionnelle branlette de manche d’un Gus survolté qui semble vouloir nous dire « Alors, c’est qui l’patron ?». Sincèrement, c’est vrai qu’il est excellent mais limite prétentieux, car loin d’être la pierre angulaire du quatuor, les autres membres sont tout aussi bons et ne déméritent pas. J’apprécie tout particulièrement les solos de clavier digne de Jean-Michel Jarre tellement ça se barre en délire, le petit gars derrière les futs qui semble être en apnée tant il se démène, et le chant juste im-pé-ca-ble.
Pour un groupe signifiant « vent de feu » ils auraient pu déclencher un incendie digne d’une brigade de pompier, mais en réalité le Nouveau Cas’ a à peine été échaudé par une légère flammèche !
Belle soirée malgré tout : Metal grec, le monde t’attend de pieds fermes !
