Quatre ans après son premier passage à l’Olympia, Airbourne est de retour dans cette salle mythique, pour la seconde tournée de l’album « Breakin Outta Hell ». Sur cette tournée le quatuor s’est entouré de ses compatriotes de « Desecrator », groupe de Thrash, qui s’apprête à sortir un album le 27 octobre prochain intitulé « To The Gallows ».
Comme je le disais plus haut, Airbourne revient donc pour la seconde fois dans la capitale afin de promouvoir « Breakin Outta Hell » sorti en Septembre 2016. Fan de la première heure, je ne crains pas l’ennui en décidant de venir les voir, mais j’espère un peu de renouveau dans le jeu de scène et un set plus long. J’avais trouvé leur set beaucoup trop court et prévisible lors de leur passage au Trianon en décembre dernier.
Il est vrai que passer dans la même ville à deux reprises sans réelle actualité peut être dangereux, mais le public français est fidèle et répond largement à l’appel, je pense même que nous avons frôlé le SOLD OUT de justesse.
« Desecrator » assure donc la première partie et je pense que le bilan sera mitigé dans le sens où des gens ont fait une super découverte et d’autres n’ont pas trouvé ce choix de support très cohérent. Peut-être que Airbourne n’est tout simplement pas doué pour choisir ses premières parties, car je me souviens très bien de l’échec de celle du Trianon en décembre dernier.
En tous cas, les gros riffs et la voix de Riley Strong feront bien bouger les afficionados de ce groupe made in Melbourne. On aime ou on n’aime pas, ça fait largement le job pour chauffer cette salle de l’Olympia.
Changement de plateau, on sent la tension se faire de plus en plus grande et c’est comme à leur habitude que le quatuor australien fait son entrée sur la bande son de Terminator 2 et balance « Ready To Rock » pour commencer ce grand bordel.
L’Olympia se transforme peu à peu en un pogo géant. Joël parcourt la scène de part en part dès qu’il n’a pas à hurler dans son micro. L’énergie et la bonne humeur du groupe sont vraiment communicatives.
Le set est bien plus complet que celui du Trianon, qui avait été réduit au maximum de ce que l’on peut admettre pour un concert à plus de 30 euros.
Les tubes s’enchainent, les sourires et les mimiques de Joël aussi, l’énergie et la bonne humeur du groupe sont vraiment communicatives, et nous nous retrouvons tous en symbiose, ça transpire autant sur scène que dans le public.
Joël se fera un petit Jack Coca en introduction à « It’s All For Rock’N Roll » en hommage à Lemmy, qui les soutenu dès leur début et qui je pense n’est pas totalement étranger à ce grand succès que les australiens ont connu du jour où Lemmy a fait une apparition dans leur clip de « Running Wild » en 2008.
C’est patiemment que Joel aura attendu le rappel afin de grimper dans un coin de la salle et s’exploser des cannettes de bières sur le crane. Il se fera ensuite une cape avec le drapeau français que le fanclub d’Airbourne lui a ramené pour l’occasion, afin d’être dans le thème et balancer « Raise The Flag » avant de finir sur un « Running Wild » délirant.
L’Olympia arrête son programme essorage et il est l’heure pour les australiens de nous rappeler que tant qu’Airbourne subsistera, le Rock and roll aussi et la récréation est finie.
Prestation d’une heure et demie plus que satisfaisante, l’ambiance était, comme toujours, au rendez-vous et on attend maintenant le prochain passage des australiens avec impatience