Ce soir, rendez-vous pour le show au Moulin Rouge (ok, je reformule ma phrase). Ce soir, rendez-vous à la Machine du Moulin Rouge pour le concert du groupe Viking Metal Ensiferum. Je m’y rends en avance pour l’interview avec Netta Skog, la claviériste du groupe, qui fête ses vingt-sept printemps le lendemain. Autre évènement notable, le groupe fait la promo de son nouvel album sorti un mois plus tôt « Two Paths ».
On peut noter la patate des fans présents en nombre ce soir. Après une murge prise la veille dans un bar du côté de bastille, je renonce à faire l’animal dans la fosse et j’attends le show assis, une pinte à la main. L’ambiance monte tout de suite d’un cran à l’arrivée de Markus et Petri sur scène. Le groupe commence avec quelques morceaux de son nouvel album. Le tout en alternant avec les classiques Ensiferum et notamment les titres de l’album « One man army ». La chaleur atteint son paroxysme en quelques minutes et je transpire à la vue des gens pogoter en contre-bas. Il ne faudra pas attendre longtemps avant de voir le tiers du public torse poil.
C’est déjà le foutoir dans la salle. Mais l’ambiance est chaleureuse et bon enfant. Il manque juste les cornes à boire accrochées au kilt et on se croirait à un concert d’Amon Amarth ou Korpiklaani. Ma foi, vivement le Cernunnos Pagan Fest ! Une certaine convivialité est présente ce soir. Et quand Petri demande au public comment se porte ce dernier, on a droit au « We take the apéro », ou encore « french kiss ! ». Ajouter à cela la salle entière chantant un joyeux anniversaire à Netta. On sentait l’émotion de la claviériste. On la verra par la suite chanter sur le morceau « Feast of Valkyries ».
Cela nous laisse également le temps de reprendre nos esprits avant de repartir sur des morceaux cultes comme « Two of Spades ». L’air de « For those about to fight for Metal » chantonné par le public montre que ce dernier a bien révisé et connait déjà le dernier album par cœur. On comprend pourquoi de nombreux groupes adorent le public français.
Quoi qu’il en soit, on sent la fin du concert approcher et malgré nos nombreuses suppliques désespérées pour rallonger le show, toute bonne chose a une fin. Après la révérence du groupe, l’ambiance revient à la normale. Chacun rentre chez soi, et une horde de métalleux en sueur remplit le quai de la station Blanche. Et comme dirait Jean-Jacques Peroni : « Le métro a cent ans, ça se sent. ».