HOT on the rocks!

Chronique de Nocturnals – Stillborn

jeudi/02/11/2017
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Groupe: Stillborn

Album: Nocturnals

Label: Black Lodge Records/Sound Pollution

Date de sortie : 27 octobre 2017

Note : 16/20

 

Groupe novateur du milieu des années 80, Stillborn a mis une demi-décennie pour trouver le son, qui lui correspondait le mieux. En expérimentant sur la scène locale scandinave, notamment au Danemark, le groupe s’est rendu compte que deux guitaristes seraient essentiels, afin de poursuivre à la perfection, sa création obscure et abyssale.

En 1989, ils sortent leur album phare «Necrospirituals», très controversé à une époque où le Gothic Metal n’était pas encore catégorisé. Influencé par Paradise Lost, Entombed ou encore Cathedral, Stillborn a réussi à tirer son épingle du jeu mélangeant Doom Metal et Rock Gothique en s’inspirant des bandes sons de films d’horreur.

28 ans plus tard, ils décident de se reformer et sortir 10 nouveaux titres dans un nouvel opus intitulé «Nocturnals». Les fanatiques du groupe sont pour le moins satisfaits, et chez Art’N’Roll on a adoré !

Fidèles a eux mêmes, les guitares sont lourdes et sombres comme des pierres monolithiques.

L’emblématique Kari (chanteur bassiste) chante mélodiquement avec une voix grave et dérangeante, qui ressemble à celle de Till Lindemann, chanteur de Rammstein.

Le rythme lent et oppressant retentit telle une marche funèbre de morts vivants. Comme le prouve l’outro de cet album, «The Walking Dead», en référence à la célèbre création de Robert Kirkman.

Les variations rythmiques ajoutent de la profondeur à l’ensemble et les refrains sont  mélodieux («Oblivion Reloaded»), les ponts puissants.

La magie funeste est au rendez vous pour un résultat splendide. Stillborn n’a rien à envier à Rammstein ou à Deathstars. Deux albums en trente ans, c’est peu productif mais de qualité supérieure ! Rise, rise, rise !

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