Cette soirée a mis une grosse claque dans la tête, les ouïes ont eu nombres d’orgasmes et les pantalons furent tachés de plaisir.
En effet la soirée commence par un regroupement devant le Nouveau Casino pour un apéro entre copains, avec un grand nombre des présents pour le show.
De gauche à droite il y avait le public, et les musiciens de la soirée.
Notament les Hangman’s Chair en grande discussion avec leurs camarades, les Church of Misery/Eyehategod tout simplement entrain de converser avec les amis et le public présent et fort occupé faire les c***ll**s avec un Joey Lacaze (batteur de EHG), qui faisait semblant de faire la manche tout en agitant une pancarte expliquant qu’il avait besoin d’argent car il était musicien. Voilà un avant-gout de la soirée qui s’annonce bon enfant.
On commencera la java musicale avec une ambiance pourpre pour Hangman’s Chair qui débute la soirée avec le titre « Mourner’s Parade », ce qui fige la salle. En ce début de soirée le Nouveau Casino ne bat encore son plein et ce, malgré la notoriété grandissante du groupe parisien. Le son peinera en début à faire ressortir la lourdeur des riffs, serait-ce du au syndrome qui touche les groupes de première partie?
Comme à son habitude HMC reste dans son nihilisme et ne communique que peu avec le public pour faire place à la musique. L’exécution du set de ce soir est encore dans l’excellence.
Ce qui confirme que le quatuor est une valeur sûre du sludge/stoner français. Nous aurons le droit à « Mourner’s Parade », « Scarlet Star », « Spine » entre autre…. Ainsi que 2 nouveaux titres qui commencent à faire leurs armes en live.
HMC aura relevé le défi de faire vibrer et préparer le public pour la suite en nous livrant une prestation de qualité.
Moins de 20mn après HMC, les japonais de Church Of Misery commencent leur set, dès les 1er instant on sent une voix trop avancé par rapport à l’orchestre ce qui desservira tout du long. Leur son, piqué au 70’s, finira par s’ajuster au bout de 2 titres et sera largement plus gras et lourd, mais ne changera pas la redondance des titres.
Par le passé j’avais déjà croisé ce groupe sur scène et restais subjugué par ce chanteur possédé. Mais voilà même si il est une excellence, ce groupe à quelques points faible avec, pour moi, un batteur aux rythmiques répétitives et à des riffs trop en longueur qui ne sont pas forcement les meilleurs dans ce style. Bref je ne m’éternise pas devant…
Voici enfin les gars tant attendu depuis le Glaz’art 2010 et surtout depuis les dates du Hellfest où ils avaient mis tout le monde d’accord! Les lascars de « NOLA» vont attaquer sans aucunes concessions par « Blank», ses larsens et son hurlement d’enfant effrayé. Mike Williams va à l’essentiel, comme à son habitude c’est brut et titubant… Jim Bower enfant ravi qu’il est, à faire chanter sa gratte, transmettra un headbang général, entrainant le public avec son jeu et ses pitreries… Bref ils enchaineront ensuite par « White Nigger » et un « SisterFucker » rallongé… La salle est là, le groupe « opé » et la fiesta lancée, ce qui change fortement des concerts en bon et due forme.
Car ce soir EHG est heureux d’être à Paris et est en grande forme !
Ils ne s’arrêteront pas tant que le batteur Joey Lacaze tiendra derrière les fûts et ce ne seront pas moins de 95mn, 7 titres avec jam, beaucoup de sueur, de convivialité et le titre « Masters of Legalized Confusion » qui auront raison du groupe. Malheureusement les mots sont difficilement assez forts et les lignes ne peuvent retranscrire l’ambiance de ce concert, c’était une harmonie, une réunion et non «un concert».
Il y avait ce petit truc qui a transformé ce moment en instant à vivre.
C’est pour cela que je ne peux en dire vraiment plus et que je clôture cette chronique par : vous avez loupé quelque choses, désolé pour vous!
http://www.myspace.com/eyehategod
http://www.myspace.com/churchofserialkiller
http://www.myspace.com/hangmanschair
By D.H.K..