HOT on the rocks!

Chronique de Italian Mysteries – Rabid Dogs

mercredi/06/12/2017
1 127 Views

Rabid Dogs

 

Groupe: Rabid Dogs
Album: Italian Mysteries
Label: Eclectic productions
Date de sortie : 20 novembre 2017
Note : 14/20

Cela fait bientôt quatre ans que Rabid Dogs, trio italien originaire de Chieti n’avait pas sorti un morceau à se mettre sous la dent. Et c’est chose faite! Cet automne, ils nous pondent leur 3ème album au nom de « Italian Mysteries », mix de Grindcore, de Stoner, de Punk et de Rock’n’roll.

Actifs depuis 2009, ils se sont inspirés des thrillers des années 70’s italiens. D’ailleurs « Rabid Dogs  » est un film de 1974. Un genre cinématographique pointu, que je ne connais pas, mais qui doit sûrement être aussi bon qu’une quatre fromage de la mama!  Ils ont d’ailleurs réalisé pas moins de neuf documentaires, c’est pour vous dire que ces gars  sont, sans hésitations, calés niveau caméra.

Et on rentre directement dans le vif du sujet! Malgré ce mélange de sous genres de métal un peu discordant et difficile à aborder au début, on se laisse vivement entraîner par le rythme tantôt lent, tantôt impulsif après plusieurs écoutes.

Parfois Stoner comme sur « Blu Notte », ou même Heavy bluesy (avec un solo d’harmonica) sur « King Midas », Rabid Dogs s’amuse à utiliser différents éléments issus de la culture cinématographique et incruste leur touche personnelle avec de petits textes subliminaux exprimés dans leur langue maternelle.

Mais le tout reste quand même bien bourrin, avec une ascendance Grindcore. Riffs assassins, transitions tranchantes, tous les éléments musicaux sont présents pour semer le doute, malgré un chant du leader toujours dans le même ton. Il faut attendre que ses deux compères hurlent de temps en temps pour sentir une différence de sonorité vocale, un peu décevante et monotone à mon goût.

Dans son ensemble, cet album plaira aux fans de Stoner et de Grindcore (rythmes planants avec une voix bien criarde). Sans l’ombre d’un doute, cet album est une étrange et lugubre aventure dans les histoires les plus obscures du cinéma transalpin.

 

 

Leave A Comment