HOT on the rocks!

Live report de ’68 – All Hail The Yeti – 36 Crazyfists – le 23 janvier 2018 à la Maroquinerie

lundi/05/02/2018
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Ce soir direction la Maroquinerie pour une affiche 100% américaine. En effet, le groupe 36 Crazyfists originaire d’Alaska, a emmené dans ses bagages ses copains de ’68 et de All Hail The Yeti. Cela faisait 3 ans que nous n’avions pas eu la visite de 36 Crazyfists qui sont de retour afin de défendre la sortie de leur album « Lanterns ».

Date assez compliquée puisqu’en face nous avons Arch Enemy qui affiche complet au Bataclan et dès mon arrivée dans la salle cela se confirme, nous sommes à peine une vingtaine lorsque le duo de ’68 arrive sur scène.

Malgré, une salle relativement vide, le duo composé de Josh Scogin, qui joue aussi dans le groupe de hardcore The Charriot, et de Nikko Yamada ne se laisse pas abattre et enchaîne les titres avec une pêche d’enfer. La représentation assez originale durera une trentaine de minutes. Bien que leur style « noise rock »dénote avec le thème de la soirée que je qualifierais plus de « metalcore », le groupe se défend plutôt bien et échange pas mal avec les gens présents dans la salle. C’est un set énergique et réussi, c’est dans la bonne humeur que le duo laisse la place aux Californiens de All Hail The Yeti.

La salle s’est tout de même remplie lorsque le groupe arrive sur scène. A partir de là, j’ai envie de dire que l’on reprend les mêmes et on recommence puisque c’était déjà All Hail The Yeti qui faisait la première partie de 36 Crazyfists en mars 2015 au Backstage.

L’ambiance monte d’un cran et le public commence même à pogoter et reprendre les refrains en cœur. Les californiens nous offrent un set assez efficace qui permet de finir de chauffer la salle qui a eu du mal à se lancer au début. Le chanteur encourage le public à se déchaîner et ce dernier le lui rend bien.

D’ailleurs pour les fans, à surveiller car le groupe refera peut être un passage dans nos contrées prochainement puisque la sortie de leur 3ème album est attendue pour le printemps 2018.

Il est 21H, la Maroquinerie est bien bondée mais nous sommes loin des sold out que le groupe a fait lors de leur tournée britannique les jours précédents. Bref, ça n’affiche pas complet mais dès les premières notes, le public devient fou et commence à pogoter et slamer, ce qui vaudra dès le début du show qu’un slameur fou embarque dans sa chute le fil du chanteur et une enceinte qui se trouvait sur le devant de la scène. Ce petit incident terminé, que seul les gens de devant auront remarqué, c’est reparti de plus belle.

Le chanteur, Brock Lindow, sa casquette vissée sur la tête remerciera à plusieurs reprises son public et s’excusera de leur absence beaucoup trop longue de la scène européenne.

Le set s’enchaine dans une ambiance plus que chaleureuse, le groupe montre bien sa joie d’être présent et le public lui rend largement la pareille. Le groupe nous offrira une setlist assez variée entre les morceaux que l’on connait tous déjà par cœur et les nouveaux tirés de « Lanterns », l’heure du rappel arrive très vite et c’est avec la reprise de Alice In Chains « We Die Young » et le mythique «Slit Wrist Theory » que le groupe termine son show.

Un grand merci à Live Nation et à Replica Promotion pour cette belle date parisienne qui m’aura aussi permis de faire mes premières photos de concert.

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