HOT on the rocks!

Interview de Valentin et Bruno du groupe INSOLVENCY

jeudi/08/02/2018
1 016 Views

Art’N Roll : Peux-tu nous présenter le groupe ?

Valentin : Le groupe a été fondé en 2012, on avait décidé avec un ami de collège de monter un groupe de metal et on a été mis en contact avec Mickael, notre batteur, et fin 2012 Pierre nous a rejoint. On a par la suite cherché un chanteur mais sans succès, donc Pierre et moi on a décidé de se mettre au chant. En 2014, Jules qui était le co-fondateur est parti et Bruno nous a rejoint et c’est à ce moment-là que nous avons décidé de passer un cap et de nous professionnaliser, donc de faire un EP et enchaîner avec un album, ce pour quoi nous sommes là aujourd’hui.

 

ANR : Comment qualifierais-tu le son de INSOLVENCY ?

Valentin : On est principalement influencé par le Heavy Metal et le Metalcore, donc les gens qui écoutent ces deux styles peuvent se retrouver dans notre son. Ensuite, dans le groupe, nous sommes très influencés par des groupes comme Trivium ou Metallica. Bruno, lui ça serait plus Children of Bottom ou Arch Enemy et Pierre ça serait plus du Bullet For My Valentine et notre batteur il est plus Death / Black Metal. Au sein du groupe il y a pleins d’influences différentes et je pense que ça se retrouve dans nos compositions

 

ANR : Qu’est-ce qui vous a poussé à sortir aussi rapidement un album et de ne pas refaire un EP ?

Bruno : La raison pour laquelle on a décidé de sortir un album est pour être pris au sérieux et aussi avoir quelque chose de professionnel à proposer aux pros et aussi au public. On a voulu donner de la dimension à notre projet tout simplement.

 

ANR : Quelles sont les difficultés rencontrées dans la conception de l’album ?

Bruno : Musicalement, je pense que nous nous sommes surpassés, que ce soit en termes de composition et de jeu. Il y a des morceaux qui ont été très compliqués à enregistrer pour nous et justement on a du se surpasser. Après, il y a aussi eu la recherche de partenaires pour la sortie de l’album et ça a été un peu compliqué. Ça a été un gros travail de démarchage donc entre la conception et trouver des partenaires, cela fait un travail de 2 ans tout cumulé.

Il faut savoir que nous travaillions ou sommes étudiants donc on essaie de jongler entre ça et Insolvency.

 

ANR : Quels sont vos thèmes de prédilection ?

Valentin : On aime parler de choses difficiles mais on essaie tout de même d’apporter une touche d’espoir ou optimisme à la fin, pas dans tous les morceaux mais c’est l’idée globale sur certaine chanson. Nous ne voulons pas passer pour des donneurs de leçon mais on veut que les gens à travers nos chansons se rendent compte que malgré les moments difficiles dans la vie, parfois on peut en voir le bout. Après on ne parle pas que des choses négatives mais on choisit des thèmes plutôt obscurs. Après on marche au feeling, on mix toutes  sortes d’émotions, ce n’est pas forcement évident.

Regarde le clip « Death Wish » c’est un sentiment relativement négatif tout le long du clip car tu vois le jeune se faire tabasser par son père et il décide d’en finir  mais à la fin du clip il n’arrive pas à se suicider, il se remémore sa vie  et il en passe pas à l’acte.

 

ANR : En parlant de ce clip, je le trouve vraiment très réussi, qui a trouvé ses idées et avec qui avez-vous bossé ?

Bruno : Pierre était très inspiré pour ce clip, ensuite on a apporté les idées au réalisateur, le but étant de développer autour de cette histoire, d’un enfant maltraité par son père. Le clip n’a rien à voir avec le texte qui lui, parle plus de sentiments négatif, un peu comme quand tu es au fond du gouffre et que tu ne sais plus quoi faire. Mais on a voulu l’illustrer de cette façon.

Igorr, nous a aidé à écrire le scenario et c’est lui qui l’a mis en œuvre, il a fait une super post prod. On avait aussi travaillé avec lui sur le premier clip et on travaillera avec lui sur le 3ème clip à venir, c’est devenu un ami et on est vraiment super contents de son travail.

 

ANR : un mot de la fin

Bruno : Rendez-vous à la release party le 16 février au Klub suivi de l’after au Black Dog.

Leave A Comment