Hellfest 2018 report
J’ai donc ENFIN pu trouver un peu de temps dans mon planning surchargé (oui, les vacances, ça compte aussi comme du planning surchargé) pour fouiller dans mes notes prises à l’arrache sur un bloc-notes de smartphone et replonger dans souvenirs à peine embrumés du dernier festival de l’enfer de Clisson!
3ème édition pour votre serviteur qui commence déjà à se sentir un peu comme chez lui sur la pleine de Clisson Rock city et ce malgré les quelques 800km qui le sépare de sa maison. Que voulez-vous, la maison, c’est partout où il y a du gros son (vous pouvez l’utiliser comme slogan mais vous n’oubliez pas de me créditer, bande de sacripants).
Une édition du Hellfest (celle au chiffre maudit, la 13ème) avec une météo clémente, chaude certes mais pas caniculaire comme l’été passé. On notera d’ailleurs l’ajout de 2 arcs-fontaines géantes au milieu du site qui auront rafraichi moult poilus à moitié cramés. Un petit ajout qui fait plaisir au milieu du décorum toujours aussi fourni et folklorique de ce festival. Les rageux diront que c’est le Disneyland du Metal mais moi j’aime bien Mickey donc ça ne me dérange pas (et puis j’ai des peluches Mushu dans ma chambre alors, je ne peux pas faire le bonhomme…).
On commencera donc ce vendredi assez tôt (oui, en festival, midi c’est tôt d’abord !) par les français de Misanthrope qui ont réuni beaucoup de monde sous l’Altar et ce, malgré l’heure de la pitance.
Les vétérans de la scène extrême prouvent qu’ils sont toujours en forme et recevrons un excellent accueil d’un public très réactif et déjà bien en forme. La bande à S.A.S. et Jean-Jacques semble heureuse d’être là et ça fait vraiment plaisir à voir. Connaissant le groupe depuis plus de 20 ans, c’était la première fois que j’avais la chance de les voir en live et je suis tout conquis !
Un truc toujours un peu râlant en festival, c’est quand on a des gouts éclectiques et qu’on est obligé de courir entre 2 scènes pour tenter de voir tout ce qu’on veut. Me voilà donc obligé d’abandonner les Misanthrope pour foncer devant la Mainstage pour voir un petit bout du set de Tesseract.
Impressionnant par leur précision de jeu, les britanniques nous balancent un set bourrés de riffs syncopés « à la Meshuggah » du plus bel effet, le tout mâtiné d’une ambiance hypnotique qui fonctionne particulièrement bien en live. N’ayant pas toujours accroché à leur musique sur album, je dois bien reconnaitre que celle-ci prend une toute autre dimension sur scène.
On retourne ensuite sous l’Altar pour assister à LA grosse mandale de l’après-midi avec les furieux de Benighted. Diable que l’ambiance était sauvage ! Ça mosh dans tous les sens, il y a du bon gros wall of death qui fend littéralement la fosse en 2 et on aura même droit à un invité bien senti sur scène en la personne de Arno de Black Bomb A pour le morceau « Cum with disgust ».
Première fois que j’ai la chance de voir sur scène leur nouveau batteur Kevin Paradis qui n’a rien à envier à son prédécesseur (bien que celui-ci ai mis la barre très haut) et assure le set avec une sacré aisance et une présence scénique tout aussi impressionnante.
On aura même droit à une cover explosive de Sepultura avec le morceau « Biotech is Godzilla » !
Allez, retour devant la Mainstage et… Bon, difficile pour votre serviteur d’être objectif face à un concert de Meshuggah, vu son statut de groupie de la machine de guerre suédoise.
Mais bon, voilà, s’il y a bien une chose impressionnante avec le groupe, c’est la qualité constante et limite inflexible de son jeu scénique. Le son est énorme, très précis et les morceaux s’enchainent avec fluidité et puissance sans souffrir de la moindre baisse de régime. Tout le monde bouge la tête dans une transe communicative et j’en ai encore la tête qui tourne.
La déco scénique est impressionnante et fait écho aux dernières pochettes du groupe avec ces entrelacs tentaculaires et visages biomécaniques entremêlés, excellent reflet de la musique expérimentale des suédois. On regrettera d’ailleurs d’être en plein jour car le lightshow est parfaitement coordonné avec la musique, ce qui est un exploit en soit vu le bordel rythmique qu’est Meshuggah. On notera au passage la présence de l’excellent guitariste Per Nilson, ici en remplacement de Fred Thordendal qui s’est temporairement retiré des tournées du groupe. L’intérim est plus qu’assuré en tout cas, vu la facilité déconcertante de Mr Nilson à émuler le jeu de Thordendal. Bref, encore une belle claque !
Le soir s’installe tranquillement et une grosse foule s’est massée sous le Temple pour assister au show de Solstafir.
Ne les aillant jamais vu en live et aillant adoré leurs 3 derniers disques, j’avais vraiment hâte de voir les islandais en live. Pour être totalement honnête, je ne savais pas trop quoi en attendre, vu le coté extrêmement planant de la musique du groupe. Et il n’aura finalement pas fallu longtemps avant d’être totalement transporté par leur performance. Les morceaux prennent une toute autre dimension en live et le public est littéralement transporté par la musique, allant jusqu’à chanter les mélodies guitares (bon, je suppose que peu de monde sait chanter en Islandais à Clisson aussi…). C’est très intense et je peux confirmer que la réputation live du groupe n’est pas usurpée. C’est une véritable expérience à faire, tant le groupe est investi dans sa performance.
Le chanteur irait même lâcher sa guitare pour aller chanter dans le public pour un morceau, rajoutant une petite touche intimiste qui n’est pas si commune dans un festival d’une telle ampleur. A voir sur scène si vous en avez l’occasion !
Encore quelques pérégrinations d’une scène à l’autre avant que votre serviteur ne jette l’éponge pour ce premier jour, terrassé par la fatigue (et la découverte qu’il serve du cidre à la pompe… Hellfest, tu veux ma peau).
Une bonne nuit de sommeil plus tard, et on attaque le samedi avec le show de Bloodshot dawn sous l’Altar. Il est encore tôt et la foule est assez clairsemée. Il faut dire que les Black Bomb A sont en train de retourner la Mainstage au même moment et que les festivaliers déjà debout sont en train d’effectuer des saltos improbables les uns sur les autres.
Cà n’empêchera cependant pas les anglais de se donner à fond pour mettre de l’ambiance et de lancer son petit Wall of death et autres Circle pit, histoire de réveiller les curieux venus découvrir leur très goutu mélange de death mélodique et de thrash moderne.
Ça joue très bien, c’est technique sans être gavant et on aura droit à un joli Ping Pong de soli entre les guitaristes. Et moi, j’aime bien les soli (un peu moins le ping pong mais là, ça va).
Le groupe terminera son set en rendant un hommage à Vinnie Paul dont nous venions d’apprendre le décès tôt ce matin. Le weekend sera d’ailleurs tout naturellement devenu un hommage général à ce grand monsieur parti (beaucoup) trop tôt. RIP Vinnie !
Le soleil de plomb est officiellement installé au-dessus de la Mainstage, mais c’est sous une bonne couche d’écran total qu’on part braver la chaleur et assister au show du groupe solo de Mark Tremonti (guitariste d’Alter Bridge).
Une grosse affluence d’ailleurs pour un concert sur-vitaminé et un Mark particulièrement en voix. Les morceaux sont très efficaces et, même si l’aura de son groupe principal reste palpable, il y a un côté beaucoup plus metal dans la musique de Tremonti qui passe crème en live et justifie amplement l’escapade solo. Ah et on aura même droit à du nichon dans le public (je suis un homme simple…).
Retour sous le Temple pour LA curiosité du jour avec le concert d’Heilung. Je n’étais visiblement pas le seul curieux vu l’énorme affluence pour le mystérieux culte nordique (qui regroupe des membres allemands, norvégiens et danois). Je suis toujours agréablement surpris de voir le succès des groupes Néofolk dans les festivals de Metal qui, bien que ne jouant d’aucun instrument électrique, partagent une esthétique et des influences finalement assez similaires. Les poilus se reconnaissent entre eux visiblement !
En tour cas, cela valait le déplacement car Heilung, ce n’est pas juste un groupe mais bien une véritable tribu sur scène. Il y a beaucoup de monde entre les chanteurs, les musiciens mais aussi les figurants guerriers qui donnent cette sensation d’assister plus à un grand rituel chamanique qu’à un simple concert.
Le chant est puissant et envoutant et la déco scénique est très impressionnante. Les instruments traditionnels se mêlent parfaitement aux samplers et claviers habilement planqués sur scène et les morceaux prennent une dimension quasi mystique. Un excellent souvenir et un groupe à revoir dès que possible !
J’avoue, je n’ai vu que la moitié du show de Pleymo, mais la nostalgie et l’envie de sauter partout « comme en 90 t’as vu ? » (Cette expression n’existe pas, ne cherchez pas) m’ont finalement poussé à aller quand même voir un bout de leur set. Nous voici donc face à une des plus grosses dates (même probablement LA date) de leur tournée anniversaire du groupe.
20 ans put*in…
Je ne vais pas faire un laïus pompeux sur le temps qui passe, mais quand tu ne t’y attends pas et qu’on te sort un « c’était il y a 20 ans mec », tu es bien obligé de le prendre dans la gu*ule.
Et le groupe a plus que réussi son pari vu la très grosse affluence et l’ambiance de feu « à l’ancienne » qu’il y avait pendant ce show de fou. Ça fait bizarre de parler d’un groupe qui sonnait encore tellement jeune dans ma tête comme quelque chose d’ancien mais voilà. Les années sont là.
En tout cas, le groupe n’a rien perdu de son énergie et le public est déchainé. On aura du Wall of death géant et du Circle pit bouffant la moitié du public massé devant la mainstage face à un groupe qui est là pour le pur plaisir et c’est très communicatif. Une bonne surprise au final que cette tournée anniversaire. Les « vieux » pots, tout ça tout ça…
L’obscurité s’installant enfin sur la plein de Clisson, une ambiance parfaite se pose pour assister au rituel d’intro du concert de Watain sous le Temple.
Le show est blasphématoire à souhait et fleure bon le malin. On aura droit à la totale niveau production scénique, avec de la pyrotechnie mêlée à une imagerie qui va encore faire rager les extrémistes catho qui essayent chaque année de faire interdire le festival à grand coup de pétitions rigolotes.
C’est vrai que ce n’est pas tout à fait la même messe que celle du dimanche vu la tronche de l’autel disposé sur scène mais bon, les cul bénis sont un peu trop susceptibles et les Black metalleux sont un poil taquins…
Sinon, le light show est très impressionnant et va de pair avec un son franchement clair et puissant ce qui est loin d’être anodin vu le caractère chaotique et furieux de la musique des suédois.
Les morceaux passent très bien en live et le groupe assure sa réputation de bête de scène (en vrai, je ne sais pas si ils en ont une parce que je suis un peu newbie en Black Metal mais c’était super, Na !).
Passage express devant la mainstage pour un petit bout de Limp Bizkit. Même si j’ai un peu perdu de vue le groupe depuis longtemps et ne me suis pas trop intéressé à leurs récentes sorties, je dois bien admettre que les classiques font plaisir à entendre et que ça donne envie de sautiller en baggie (décidément, du Pleymo et du Limp sur la même affiche, on jurerait être tombé dans une faille spatio-temporelle). J’avoue avoir été un peu perturbé par le look de plus en plus random de Fred Durst (à croire qu’il perd des paris quant à ses tenues de scène) mais bon, le groupe joue bien, les tenues de scène de Wes Borland sont toujours aussi soignées et le public a l’air content. Je pense qu’on peut parler d’un show réussi (je suppose hein, je ne suis pas resté longtemps).
Autre passage express au Altar pour la monstrueuse machine de guerre scénique qu’est Nile.
Le parterre est assez clairsemé vu l’heure tardive et la fatigue qui commence à s’installer mais le public présent s’en donne à cœur joie.
Le son est énorme et bon sang, comme le groupe joue bien ! C’est d’ailleurs une constante vraiment impressionnante chez Nile : quel que soit le line-up (parce que du changement, il y en a eu pas mal au fil des années, notamment après le départ récent de l’iconique Dallas Toler-Wade) et malgré le côté très technique de leur musique, le groupe met toujours un point d’honneur à jouer de manière hyper précise leurs morceaux en live. Les nouveaux membres assurent et tout le monde s’amuse est ça se sent. Nile, Nile, Nile, fleuve… (je vais arrêter cette vanne tout de suite… pardon, il est tard).
7 ans d’attente… Il aura fallu 7 longues années pour ENFIN avoir un nouvel album de Dimmu Borgir !
Il était plus que temps pour les norvégiens de remettre le couvert et de repartir sur les routes pour défendre leur nouvelle offrande.
Et je dois dire que j’attendais avec pas mal d’impatience de pouvoir enfin voir le groupe en live. Bizarrement et malgré toutes les années de tournées du groupe, je n’avais encore jamais eu l’occasion de les voir sur scène. Manquement impardonnable enfin réparé ! La production scénique est énorme et le groupe ne doit pas trop forcer pour faire réagir un public totalement acquis à sa cause et présent en masse malgré l’heure tardive. Il faut dire qu’ils ont mis le paquet pour ce retour sur scène des plus percutant.
Que ce soit le light show impressionnant, la pyrotechnie ou encore ce son énorme et très précis, tous les éléments sont là et la sauce prend vraiment bien. Le nouvel album est évidement mis en avant et les nouveaux morceaux prennent une dimension épique en live (plus qu’on ne pourrait s’y attendre d’ailleurs). On aura droit aussi à une floppée de classiques et c’est sur la fin de ce concert épique que j’irai ramper jusqu’à mon lit car il reste encore du monde à voir demain !
Allez, dernière ligne droite, on attaque le dimanche matin sous un Temple bien rempli pour assister au rituel Lovecraftien de The Great Old Ones.
Etant déjà grand fan du groupe sur album, je dois dire que le groupe en live dégage vraiment quelque chose de spécial. Même s’il est encore tôt, ils arrivent créer une ambiance véritablement oppressante et sombre. Et la présence peu commune de 3 guitares prend tout son sens sur scène. C’est un véritable mur de son et de chaos qu’arrive à générer TGOO et la production scénique toute en capuche et symboles tentaculaires pose une atmosphère soignée et très cohérente avec la thématique du groupe (le fan de Lovecraft que je suis est tout conquis).
Un peu plus tard dans la journée, j’ai fait un de mes rares passages sous le Valley pour assister à l’incroyable performance de Zeal & ardor devant une foule bien compacte.
Encore un ovni avec son mélange improbable de blues et de black metal qui prend une ampleur inattendue sur scène.
Les voix sont géniales et hyper chargées en émotion, que ce soit celle du charismatique frontman ou de leurs choristes. La sauce prend tout de suite et le son en live rend à mes yeux beaucoup plus justice à la musique du groupe que sur album. On aura droit d’ailleurs à une fabuleuse version revisitée du morceau « devil is fine » qui illustre assez bien mon propos (oui bon ok, si vous n’étiez pas là, vous n’avez pas entendu la différence mais je vous jure que c’est mieux !).
Une belle grosse mandale en tout cas !
La fatigue commence à bien s’installer mais j’ai malgré tout décider de tenir mon petit planning surchargé de festivalier qui veut rentabiliser son séjour et part à l’assaut de l’Altar pour profiter des sonorités toutes scandinaves et mélancoliques d’Amorphis (en plus, je ne les ai jamais vu alors, on dormira plus tard… oui voilà, quand on sera mort).
Malgré un petit pépin d’intro qui fait un peu faux départ, (on dit que ça arrive même aux meilleurs, tout ça tout ça) le groupe enchaîne tout de suite et assure le show. Le son est bien massif et plutôt bien défini, ce qui est assez agréable vu l’importance du clavier dans la musique des finlandais (comprendre : ouf, ça ne sonne pas comme une grosse bouillabaisse informe).
Bien que les musiciens soient un peu trop statiques à mon gout, on saluera la présence scénique du chanteur, particulièrement en voix et qui alterne sans problème entre le chant guttural et le chant mélodique. Exercice assez périlleux en live et il faut saluer la performance.
En tout cas, le public est hyper réceptif et, bien que ne connaissant pas tous les nouveaux morceaux (j’avoue, j’ai un peu perdu le fil des derniers albums), je dois bien admettre que tout passe très bien sur scène et que tout le set est carré et très efficace. Ça valait le détour, c’est un fait.
Il commence à se faire tard mais je ne pouvais pas passer outre le show de mes Dieux grecs favoris. Direction le Temple pour SepticFlesh !
Aillant eu la chance d’interviewer leur chanteur un peu plus tôt dans la journée, j’étais assez inquiet de voir comment ce dernier allait gérer le show vu que le pauvre s’était récemment déboiter l’épaule ! Une telle dévotion à sa musique et a son public, ça force le respect unanime.
Et je dois dire que le show a été plus qu’assuré. Après une montée sur scène engoncé dans une sorte de harnais de soutien qui n’aura finalement pas tenu bien longtemps, le frontman à l’aura quasi cosmique aura tout donné malgré la douleur.
Bien que le son n’ai pas été terrible dans la fosse au début du set, le problème sera vite réglé et toute la puissance de la musique du groupe reviendra assez vite. Il faut dire que les orchestrations font partie intégrante de la musique de SepticFlesh et que ce serait un crime de lèse-majesté que de ne pas avoir un son optimal pour un concert de cette ampleur.
Le public ne s’y trompe pas et l’ambiance et juste dingue, malgré la fatigue de fin de festival. Le groupe leur rend bien et déverse une véritable furie orchestrale tout au long du set.
On aura droit au public qui hurlent les mélodies, du Wall of death sur l’énorme « Persepolis » et la part belle est faite au dernier album en date du groupe dont les nouveaux morceaux réussissent sans surprise l’épreuve du live. Petit coup de chapeau au nouveau batteur Kerim Lechner qui assure avec brio son nouveau poste avec un groove solide et une frappe toute en puissance. Ce ne sera pas encore cette fois qu’on sera déçu par un show de SepticFlesh.
A partir d’ici, j’avoue que je n’avais plus vraiment d’attente du festival et me suis retrouvé dans cette étrange moment de flottement. Vous voyez de quoi je parle ? Ce moment où vous avez vu ce que vous vouliez voir et que vous êtes partagé entre l’envie de rentrer dormir et la peur de partir et de perdre cette ambiance si particulière.
Alors on déambule entre les scènes et les stands encore ouverts en se demandant quoi faire jusqu’à finalement voir que Joey DeMaio de Manowar vient de débarquer sur la mainstage pour annoncer la présence de son groupe pour l’année prochaine ! J’ai beau ne pas être fan du groupe, c’est déjà un sacré gros morceau qui débarquera en 2019.
On découvre au passage les premiers noms de l’affiche 2019 avec Slayer, Mass Hysteria, Carcass et Dropkick Murphys.
En bref, encore une belle édition qui se termine et que donne déjà envie de remettre le couvert. Bon ben, on va surveiller fébrilement la date de mise en vente des prochains pass et se dire à l’année prochaine Clisson, parce que je commence à avoir du mal à envisager l’été sans toi.
Gros bizous.