Aujourd’hui, rendez-vous au Hard Rock Café avec Yann ARMELLINO & El Butcho pour la sortie de leur dernier album « 17 ».
AnR : Bonsoir et merci pour le temps que vous nous accordez. Comment vas-tu ?
Yann : Ça va bien et toi ?
AnR : Bien, merci !
AnR : Tu as rencontré Butcho au Paris Metal Festival, peux-tu nous en dire plus ?
Yann : On était invité sur le set de Christophe Godin pour un titre chacun. On a beaucoup discuté dans les loges. On se connaissait déjà mais on ne se croisait pas beaucoup. On s’est rendu compte qu’on avait beaucoup de points communs, surtout au niveau musical. Alors on s’est dit que ça serait sympa de se lancer sur un projet ensemble.
AnR : Quelle a été votre meilleure date ?
Yann : Il m’est impossible de répondre à cette question. J’ai de bon souvenir sur toute mes dates. Aucune date particulière ne m’a marquée plus qu’une autre.
AnR : L’album est très varié en termes de genre, mais avec lequel d’entre eux êtes-vous le plus à l’aise ?
Yann : Je dirais Hard Rock au sens large. Ce qu’on appelle Classic Rock, je le placerais plus dans le Heavy Blues. C’était déjà ce que je faisais dans mes albums précédents, et je n’ai pas changé mon fusil d’épaule depuis. Cet album est un retour aux fondamentaux, avec du KISS, du Bon Jovi, ou Aerosmith, des groupes qui ont bercés mon adolescence.
El Butcho, en interview sur le canapé, se lève sur ce dernier
Yann : Qu’est-ce qu’il y a ?
El Butcho : Une souris !
Yann : En général, Butcho les attire [rires]. C’est une bonne anecdote, on s’est fait interrompre par une souris !
AnR : L’album est tantôt mélancolique, tantôt pêchu. Est-ce que cela dépendait de votre humeur lors de la réalisation de l’album ?
Yann : Oui, c’est lié. Ton ressenti à l’instant T a forcément une influence sur le titre que tu mets en genèse.
AnR : Comment se déroule le processus de réalisation d’un morceau ?
Yann : Pour cet album, on a plus composé et réalisé ensemble. Au début, je lui amenais l’instru et Butcho composait par-dessus. Aujourd’hui, on se renvoie plus la balle.
AnR : Pourquoi « 17 » en nom d’album ?
Yann : C’est toujours difficile de donner un nom à un album. Je dirais aussi difficile que de donner un titre à un morceau instrumental. Donc pour cet album, 17 représente le nombre d’album de Butcho à son actif, plus les miens, ainsi que l’album précédent et ce dernier opus. C’est donc notre 17ème album.
AnR : Vous terminez encore l’album sur de l’instrumental, y a-t-il une raison particulière ?
Yann : Quand on place une instrumentale, on la met toujours au milieu ou à la fin. Le fait de le mettre à la fin est un clin d’œil par rapport à ce que je faisais avant. Je pense que quelques personnes sont contentes de me retrouver sur un titre instrumental et je prends plaisir à le faire. Etant donné qu’il n’y en a qu’un, je peux également me défouler sur ce dernier.
AnR : D’où t’es venue l’idée du concept « Je suis guitariste » ?
Yann : Je suis très ami avec le directeur du label « Legacy ». Je lui ai donné des cours de guitare. Il m’a dit qu’il ne connaissait ni le solfège, ni les tablatures. Il dessinait donc des diagrammes et cette méthode lui convenait bien. On a eu l’idée de faire un volume comme cela. On a cherché des titres faciles qui font partie de l’inconscient collectif et que tous les guitaristes en herbes souhaitaient jouer. On a donc fait 5 DVDs, un coffret et ça continue de marcher. Le concept n’est pas périssable et des gens l’achètent encore aujourd’hui.
AnR : Tu as un mot pour ces gens qui découvrent la guitare grâce à toi ?
Yann : Je suis très flatté. Je reçois beaucoup de messages des gens qui découvrent les DVDs et posent des questions ou demandent des conseils. C’est une vraie récompense.
AnR : Quel guitariste t’inspire le plus ?
Yann : Blues Saraceno et son approche de l’instrumental. Il avait une façon de jouer, il « chantait » avec sa guitare. Sinon Van Halen également, qui inspire également Saraceno donc qui m’influence aussi indirectement.
AnR : Comment résumer le groupe en quelques mots ?
Yann : Partage, bonne humeur et Heavy Blues !
El Butcho (vient de finir son interview) : Ne rien lâcher !