HOT on the rocks!

Interview de Tuomas Saukkonen du groupe Wolfheart

mercredi/13/02/2019
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Art’N Roll : “Constellation of the Black Light” est sorti en Septembre dernier, quels ont été les retours ?

Tuomas : Nous avons reçu un super accueil de la part des fans mais pas seulement, même les médias ont eu pleins de retours positifs sur l’album.

C’est vrai que même si tu es content du résultat, tu ne sais pas comment les gens vont réagir et au final tous le monde est content donc nous sommes contents.

 

ANR : Vous êtes en tournée depuis plusieurs semaines, comment ça se passe ?

Tuomas : C’est long ! (Rires) et ce n’est pas fini. On a commencé la tournée US le jour de la sortie de l’album, on est restés là-bas cinq semaines. On est restés à la maison six jours et on a enchainé avec cette tournée. Tout se passe bien, nous sommes très heureux mais tout aussi fatigués.

 

ANR : Vous avez sorti “Constellation of the Black Light” seulement un an et demi après «Tyhjyys », pourquoi un délai aussi court entre les deux albums ?

Tuomas : J’avais commencé à composer « Constellation » avant même que « Tyhjyys » ne sortent. De plus, avec un nouveau label, une nouvelle agence de booking, un nouveau management ça nous a encouragé à accélérer le rythme afin de sortir quelque chose de nouveau au plus vite.

Autant de nouveautés m’a vraiment donné de l’inspiration.

ANR : « Everlasting Love » est la première chanson de cet album et dure 10 minutes, ce qui n’est pas dans vos habitudes de faire des chansons aussi longues.

Tuomas : Cette chanson devait être divisée en deux. On avait eu le même cas dans l’album précèdent, introduction + chanson principale avec le chant. Et donc on était partis pour faire la même chose sur cet album en coupant les 3 premières minutes et à force d’écouter la chanson à l’enregistrement ou pendant le mixage, il est devenu une évidence que cette chanson était une seule pièce que l’on ne pouvait pas diviser.

Le label nous a demandé de faire moins long car pour ceux qui écoutent sur Spotify, si les paroles arrivent trop tard ils perdent patience et change mais musicalement c’était la meilleure des décisions à prendre.

 

ANR : Votre musique a cette capacité de jongler entre la violence et la grâce, quel est le secret pour appliquer cette variation avec succès ?

Tuomas : Je travaille très dur pour trouver ce juste équilibre. Pour moi, une bonne chanson, que ce soit pour la composer ou simplement l’écouter, elle doit être agressive et belle. J’aime faire des contrastes. Quand je compose, je pense qu’une chanson c’est comme un film, ça suit sa propre histoire.

 

ANR : Quelle est donc l’histoire dans “Constellation of the Black Light” ?

Tuomas : Alors ! Pour cet album, ce n’est pas très drôle mais chaque membre du groupe a vécu des moments pas faciles dans leur vie perso ces derniers mois. L’enregistrement s’est d’ailleurs bien passé mais tout le monde avait beaucoup de soucis pendant cette période.

Notre batteur a eu une opération du dos, un autre a perdu quelqu’un de sa famille pendant l’enregistrement donc pleins de gros problèmes à gérer ce qui a rendu la faisabilité de l’album un peu plus difficile que ça aurait dû l’être. Ça nous a presque fait rater la deadline donné par le label. Juste de deux heures mais quand même !

 

ANR : On a déjà découvert deux clips vidéo, apparemment vous planifier de faire une trilogie ?

Tuomas : En effet, le prochain clip sera la fin de l’histoire. Je ne peux même pas te donner de détails car si je te dis ne serait-ce qu’une info, je révèle tout.

 

ANR : Parlons de ceux qui sont déjà connus du public alors ?

Tuomas : Avec plaisir ! Pour le premier clip « Breakwater », nous sommes allés en Islande. On avait déjà fait des clips en Norvège, en Laponie et d’autres pays nordiques. Du coup, on commençait à avoir épuisé tous les pays et on essaie à chaque fois de faire toujours mieux, toujours plus beau donc nous sommes allés en Islande.

 

 

ANR : Cependant, pour le second clip de la chanson « The Saw », je n’ai pas l’impression que vous ayez recherché l’esthétique ?

Tuomas : On a voulu surprendre. Vu que dans le premier clip, les images et les lieux étaient tellement beaux, on s’est dit que les gens allaient s’attendre à la même chose pour le second clip. En tant qu’artiste, tu as toujours envie de surprendre.

Je fais toutes les productions de nos vidéos et je suis un gros fan de films d’horreur, et puis tous le monde déteste le dentiste donc je savais que les gens auraient de fortes réactions en regardant ce clip.

 

ANR : Peux-tu nous dire quand sortira ce troisième clip ?

Tuomas : Début 2019 ! Stay Tune !

On a déjà tourné mais on préfère sortir la vidéo au moment ou l’on va repartir en tournée.

 

ANR : Comment s’est passé la réalisation de cet album ?

Tuomas : Exactement comme le précèdent. Je fais toujours la pré production de mon côté. J’envoie ensuite aux gars des demos pour qu’ils bossent leur partie. Je fais aussi tous les arrangements principaux et ensuite les gars rajoutent leurs propres trucs par-dessus.

Pour l’enregistrement final, on va dans un studio qui s’appelle Petrax, c’est un des endroits les plus cools de Finlande.

Aussi, j’utilise le même ingénieur du son depuis mes 12 derniers albums et je pense que l’on continuera avec lui sur les prochains albums.

 

ANR : Signer chez Napalm Records n’a pas changé vos habitudes ?

Tuomas : La preuve que non. On aurait pu mais on ne l’a pas fait. On était déjà une super équipe donc autant rester ainsi.

 

ANR : Tu nous parlais que tu produisais les clips du groupe, travailles-tu pour d’autres groupes ?

Tuomas : Si j’ai le temps et si j’aime le groupe, oui je le fais. Par exemple, je me suis occupée du dernier clip de ENSIFERUM.

Je ne peux pas trop en faire non plus car sinon  je n’aurais plus de temps pour mon groupe.

En plus, il y aura surement un quatrième clip qui arrivera courant 2019 donc beaucoup de travail pour moi.

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