Vendredi direction le Zenith pour une soirée placée sous le signe du Pop Punk, avec une petite appréhension sur l’âge du public ainsi que ma capacité à assumer mes goûts musicaux ! Ce soir Good Charlotte est à Paris pour défendre son dernier opus « Generation Rx » dont ils nous avaient bien parlé lors de notre interview cet été. Une belle rencontre avec des jumeaux, résolument tournés vers le développement personnel, et heureux d’être enfin maîtres de leur carrière artistique. En effet, ce nouvel album a été produit par leur soin, dans leur studio, sans aucun contrat avec une major. Ils ont également travaillé sur la production de Sleeping with sirens, qui assure la troisième première partie ce soir.
Les frères Madden font les choses à l’américaine en proposant pas moins de quatre groupes pour cette soirée festive. Suite à quelques problèmes à l’entrée je n’ai pas pu voir les deux mises en bouche mais je suis bien présente pour Sleeping with Sirens. Le groupe originaire de Floride a 10 morceaux pour convaincre le public, avec pas moins de 4 titres issus de leur avant dernier album « Madness », un peu curieux puisque je les croyais en tournée poru « Gossip » sorti en 2017. Le public a pris place devant la scène et accueille chaleureusement ces réprésentants de la nouvelle génération.
Kellin Quinn harangue du mieux qu’il peut la foule pour faire naître des circle pitts, mais si le public semble apprécier le concert il n’est pas complètement prêt à sauter dans tous les sens. Il faudra attendre les derniers morceaux pour voir un peu d’action.
La prestation du groupe est quasi irréprochable, ça sonne et ça joue bien. Les solos sont parfaitement exécutés par Jack Fowler, par contre le jeu de scène de Nick Martin est trop dans la surenchère, ça en devient pénible à la longue. En bref un show bien huilé à l’américaine. Mention spéciale pour les titres « We Like It Loud », « Here We Go » et « Kick Me ».
Une belle mise en jambe, mais le public est là pour les vétérans du Pop Punk ! Le groupe prend place sous des acclamations chaleureuses, même si le Zénith est en petite configuration. Le concert démarre avec le titre éponyme du dernier album « Generation Rx ». Si tous les titres sont bien accueillis l’ambiance monte d’un cran avec chaque hit historique du groupe. Le Zénith sautille sur « the Anthem » ou « Girls & Boys » ou encore « Little Thing ». Ce qui est plaisant dans cette soirée c’est l’apparente générosité et simplicité des jumeaux. Pas de prétention vis-à-vis de leur musique et un vrai plaisir à se retrouver devant nous. A chaque prise de parole on les sent appliqués à parler doucement avec un vocabulaire bien intelligible. Un véritable moment de partage.
Côté prestation, tout tient bien la route, Joël chante juste, enfin jusqu’à « I just wanna live », où on sent qu’il souffre un peu. Le son est impeccable, chose rare dans cette salle. Et le jeu de scène est plutôt posé. On ne peut pas dire qu’on s’attendait à les voir sauter dans tous les sens non plus, ça c’était le rôle des 3 autres groupes.
Une belle soirée dont on repart plein d’énergie positive, une vraie bouffée d’oxygène en ces temps troubles.
Setlist
Generation Rx
Self Help
The Anthem
The Story of My Old Man
Keep Your Hands Off My Girl
Girls & Boys
Life Changes
Actual Pain
Shadowboxer
Predictable
Prayers
Hold On
WaldorfWorldwide
Little Things
The Young and the Hopeless
The River
Dance Floor Anthem
I Just Wanna Live
Lifestyles of the Rich & Famous