HOT on the rocks!

Interview avec Will et Billy du groupe Puppy

jeudi/21/03/2019
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Art’N’Roll : Comment allez-vous aujourd’hui ?

Will : Un peu crevé, on a dû se lever tôt parce qu’hier on jouait au Luxembourg.

ANR : Comment ça s’est passé ?

Will : Les gens étaient tellement gentils, c’était incroyable. C’était sûrement le pire concert de la tournée, mais les gens étaient géniaux.

ANR : Parlons un peu de ce nouvel album « the GOAT », pourquoi ce titre d’ailleurs ?

Will : Le terme GOAT signifie « The Greatest Of All Times », on aimait ça ainsi que ce que représente la chèvre dans l’iconographie Metal. Et ça nous fait marrer de dire que notre premier album est le plus grands de tous les temps (rires)

Billy : C’est arrogant, mais c’est définitivement notre meilleur premier album (rires)

ANR : Sur Facebook vous avez carrément sorti une citation du livre des révélations pour présenter un artwork à la fois rose et sataniste.

Bill : Le son est très pop, mais il y a des éléments très Heavy Metal, et je crois que la cover représente cette introduction soft à ce genre musical.

ANR : En écoutant votre album on ne peut s’empêcher de trouver des similitudes avec ce que fait un groupe comme « GHOST », qui a la même approche pop avec des éléments plus Heavy. On sent néanmoins d’autres influences comme le Grunge ou le Classic Rock. Comment faîtes-vous pour tout incorporer dans vos compositions ?

Will : On partage les mêmes références, on est du même âge, on a grandi au même endroit. Je suis venu au Metal avec des groupes comme Deftones, Limp Bizkit, Korn ou Slipknot et en grandissant j’ai un peu plus écouté les classiques. Je comprends les similitudes avec Ghost, mais je crois que l’idéologie et les influences sont finalement très différentes. Ils sont plus tournés vers les années 80 et le concept marketing.

Billy : J’aime bien comparer ce que les gens écoutent et la musique qu’ils font. Par exemple Chino de Deftones dit adorer the Cure ou Weezer. Je trouve que ça se retrouve dans certains morceaux. Les mecs de Weezer adorent Kiss et les Guns, mais ça ne s’entend pas vraiment (rires). Nous on a essayé de cristalliser nos influences pour qu’elles transparaissent dans l’album.

ANR :  Est-ce qu’il y a un morceau qui a été plus difficile à composer ?

Billy : Le titre « Bathe in Blood », qui est sûrement mon titre préféré a été un vrai challenge au niveau de la rythmique. Je sais que je crains un peu de la jouer live, il y a des parties techniques et vraiment rapide.

Will : La première fois que Jock nous a fait entendre ce morceau on a eu l’impression d’entendre un morceau de Deftones. C’était très étrange.

ANR : Vous avez beaucoup tourné récemment, est-ce que ça a fait évoluer votre manière d’écrire des morceaux ? Est-ce que vous testez des choses pour voir la réaction du public ?

Will : Oui, je pense que ça nous a fait progresser, on voit ce qui fonctionne en live et ce qui marche moins bien et on se sert de ces retours pour composer.

Billy : Il est aussi dangereux de se baser sur des réactions live car notre son n’est pas très bon et nous avons des morceaux un peu étranges, il faut le dire.

ANR : Vous avez joué au festival Glastonbury, c’est mythique pour tout anglais qui se respecte !

Billy : Oui c’était énorme de pouvoir jouer là-bas, même si on était pas sur une « vraie scène du festival ». On est arrivé près du site, il y avait des embouteillages énormes, on a cru ne jamais arriver. On n’avait pas le pass artiste, et ils ne voulaient pas nous faire entrer. On a fini par prendre beaucoup de drogues et je pense que ce fut honnêtement le pire concert qu’on ait jamais fait côté jeu et son, mais ça reste une expérience incroyable ! En plus on a croisé Liam Gallagher !                      

ANR : C’est presque le cliché même du Rock N Roll, Liam Gallagher a dû approuvé ! Vous nous surprenez aussi avec des clips assez uniques, qui s’en occupe dans le groupe ?

Billy : C’est Will et moi. On a tous les deux fait des études en audiovisuel, c’est notre métier. On écrit les scénarios, on filme, on monte et on adore ça. Je crois qu’on a encore plein d’idées en réserve !

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