Entretien avec Yann, guitariste du groupe de hard-rock niçois Balls Out.
Art’N Roll : On vous quittait en décembre dernier en première partie de CLUTCH, concert qui affichait complet, comment ça va depuis ?
Yann : Tout va bien, nous avons enregistré un album qui va sortir le 19 avril. Sinon, rien de plus mais c’est déjà pas mal comme occupation.
ANR : Vous sortez votre premier album à peine un an après l’EP qui s’intitule « Too Big To Handle », pourquoi un délai aussi court entre l’EP et l’album ?
Yann : On avait encore pleins de choses à dire et comme nous étions dans notre lancée on s’est dit que rentrer en studio était une bonne idée.
Il faut savoir que nous sommes constamment en train de composer et chercher de nouvelles idées donc certains morceaux étaient prêts, d’autres ont été imaginés assez récemment mais on a toujours de la matière sous le coude.
ANR : Quand tu dis que vous aviez encore des choses à dire, parlons un peu des sujets abordés par BALLS OUT, il me semble que ça tourne principalement autour de la vie de groupe, vivre à 100 à l’heure et les filles ?
Yann : En effet, nos thèmes tournent autour de la vie de groupe, de la bière et des femmes. On estime que la musique c’est une fête, on est là pour se marrer donc ce sont des thèmes qui reflètent bien notre façon de faire et nos personnalités, enfin surtout pout le chanteur ! (Rires)
ANR : Peux-tu me dire comment s’est formé le groupe initialement ?
Yann : Je connais Pat le chanteur depuis pas mal de temps car on avait déjà eu un projet commun par le passé. En 2015, on s’est dit que ça pourrait être cool de refaire de la musique ensemble.
De là, on a rencontré Sonny via une petite annonce sur internet et lui nous a dit qu’il connaissait un batteur assez doué. L’alchimie a tout de suite fonctionné, on s’entend tous super bien.
Et voilà comment a commencé BALLS OUT.
ANR : Comment se passe la composition au sein de BALLS OUT ?
Yann : On n’a pas une personne en particulier qui compose. Chacun apporte ses idées, ses influences et sa personnalité, c’est un travail plutôt collectif.
ANR : Est-ce que les influences musicales varient beaucoup dans le groupe ?
Yann : On est tous centrés autour du hard rock traditionnel comme ACDC, KISS, MOTORHEAD etc…
Moi je suis assez fermé par rapport aux autres, je reste dans le hard rock tradi. Mais par exemple Sony est un fan de Zakk Wylde, Pat adore autant METALLICA que les BEATLES, il a des gouts un peu plus hétéroclites.
ANR : Pour l’enregistrement de « LET ME IN » comment cela s’est -il passé ?
Yann : On était seul en studio accompagné de Raphael Gary, qui a enregistré, mixé et masterisé l’album.
On a enregistré au studio RepluG qui est au Cannet à coté de Cannes. On a choisi d’enregistrer chez lui car c’est déjà là où l’on répète don c’est un peu la maison.
En plus, Raphael venait de finir d’enregistrer le dernier EP de Chris Holmes, il nous avait fait écouter et on avait aimé ce qu’il avait fait donc on n’a pas hésité à travailler avec lui.
ANR : En tout cas entre l’EP et l’album même s’il ne s’est pas écoulé très longtemps, j’ai cru entendre une évolution. Je m’explique, dans l’EP je trouve qu’il y a un genre de contraste voix, instrument alors que dans l’album c’est plus équilibré, es-tu d’accord avec ce que je te dis ?
Yann : Je pense que sur l’album on a un peu plus de maturité et d’assurance et les morceaux enregistrés sur l’album nécessitaient plus d’aigu au niveau de sa voix. Sa façon de chanter à un peu changer aussi parce que nos morceaux sont différents et demandent une autre façon de chanter.
Au niveau du son on a voulu avoir un album honnête par rapport à ce que l’on peut proposer en live. On a vraiment essayé de faire une copie de ce que l’on peut faire en concert, c’est comme ça que l’on a défini le son de l’album.
Ce qui donne cet effet là c’est peut-être que l’on a bossé dans un studio différent avec du matériel différent.
ANR : Niveau tournée, que nous préparez-vous ?
Yann : On a Nice, Fréjus, on a aussi Paris et ensuite ça sera en septembre/octobre. On espère rajouter des dates et faire parler de nous.