Après être venu l’année dernière en première partie de Powerwolf, les allemands de Kissin’ Dynamite reviennent cette fois en tête d’affiche pour supporter leur sixième album Ecstasy. Ils sont accompagnés des petits français de Blackrain pour mettre le feu au Petit Bain.
BLACKRAIN
C’est sur le chant des Allobroges, autrement dit l’hymne de la Savoie, qu’entre en scène le groupe français. Après une prestation plus que remarquée au Hellfest, nous retrouvons avec plaisir Blackrain qui profite de l’occasion pour nous jouer quelques morceaux de leur dernier album Dying Breed : « Hellfire », « Blast me up », « A Call from the Inside » ou encore « Nobody can change ».
Le groupe est enthousiaste et communique son énergie au public sans problème. Blackrain n’oublie pas ses fans de la première heure en piochant également dans Licence to Thrill avec des titres comme « Innocent Rosie » ou encore « Rock your city ». Swan (chant) est souriant et on les sent heureux d’être là. Ils assument leur rôle de chauffeurs de salle pour les allemands, pour la plus grande joie des spectateurs. Le set se termine sur la reprise de Twisted Sister, « We’re not gonna take it » avec un public hystérique et prêt pour la tête d’affiche.
KISSIN’ DYNAMITE
Le public est surexcité et attend avec impatience Kissin’ Dynamite. Si je devais définir le show de ce soir en une expression, j’utiliserai le terme de « bonne humeur ». Le premier titre, « I’ve got the fire », extrait de leur dernier album, donne aussi le ton pour le reste du concert. Dans le choix des morceaux, la part belle est faite avec pas moins de 7 extraits de leur dernier album Ecstasy. On retrouve pêle-mêle « Breaking the Silence », « Wagin war » ou « Somebody’s gotta do it ».
Hannes Braun (chant) est enchanté du public parisien et ne manque pas de nous le répéter à de nombreuses reprises. L’audience est captivée par le charisme d’Hannes qui au bout de quelques morceaux en mouille littéralement sa chemise. Kissin’ Dynamite nous fait la surprise d’une invité : Anna Brunner (quatrième voix féminine du projet Exit Eden) sur 2 titres, « Ecstasy » et « Sleaze Deluxe ». Le public en redemande et, grand seigneur, Hannes arrive vêtu d’une cape, d’une couronne et d’un spectre et joue son roi sur « I will be King ». Grand moment avec leur manager qui se prête au jeu ainsi que le public.
Parce qu’entre deux titres qui donnent envie de bouger et de danser, Hannes nous rappelle qu’ils savent également composer de belles ballades. Un piano (un vrai !) est amené sur scène pour « Heart of Stone » et la séquence émotion du soir. On peut noter l’effort d’Hannes à parler français, un français plus que correct et même s’il fait des fautes, on lui pardonne bien volontiers. Après une courte pause et une audience déchaînée qui en veut toujours plus, nos allemands reviennent pour deux titres accompagnés d’Anna Brunner : « You’re not alone » (une chanson écrite pour le public, de l’aveu du chanteur) et « Flying Colours ». On ressort épuisé du concert mais heureux… et triste que ce soit déjà fini !