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Interview avec Dom et Stéphane des Tambours du Bronx

dimanche/08/12/2019
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Juste avant leur concert au Trabendo ce samedi 23 novembre 2019, nous avons eu la chance de rencontrer deux membres des Tambours du Bronx : un historique, Dom, et un invité récurrent, Stéphane Buriez. 

Art n’ Roll : Est-ce que vous pouvez vous présenter ?

Dom : Oui, je suis Dom, je fais partie des Tambours du Bronx depuis une petite vingtaine d’années, aux bidons et maintenant à la guitare, parce que les bidons ça commence à bien faire. Ça fait mal au cou.

Stéphane : Stéphane Buriez, je fais partie des Tambours depuis deux ans, pour le show Weapons of Mass Percussion. Après si vous voulez vous documenter sur moi, allez sur Wikipédia (rires).

AnR : Les tambours du Bronx existent depuis un sacré moment, vous avez maintenant deux spectacles. Comment vous décidez de faire tel spectacle ou tel autre ?

Dom : Alors c’est pas nous qui jonglons. Nous on a décidé de garder les deux. A la base, Weapons devait être un break, une parenthèse de quelques mois et puis repartir sur le show classique des Tambours. Bon ça a cartonné et on a gardé les deux parce qu’on se fait énormément plaisir à jouer Weapons mais on se fait aussi plaisir à redécouvrir le show classique sans les guitares. Donc on prend énormément plaisir à jongler entre les deux. C’est plus les organisations qui choisissent, c’est notre public et les orgas qui ont soit envie de découvrir le show Metal, pour ceux qui connaissent le show classique. Ceux qui nous ont vu avec le show Metal, qui ont envie de découvrir le show classique.

Stéphane : Ce qui est assez intéressant, c’est qu’hier on a joué à Nantes, devant 800-900 personnes, et en fait les gens viennent voir les Tambours du Bronx. Que ce soit le show Metal ou le show classique, les gens viennent voir les Tambours du Bronx. Donc à chaque fois, tu ne sais jamais sur quel public tu vas tomber. Par exemple, hier c’est typiquement le public classique, quelques métalleux, mais surtout des gens curieux de voir ce que c’est les Tambours sur scène. Il n’y a aucun concert qui se ressemble parce que le public est différent à chaque fois et tu ne sais pas qui tu vas affronter.

Dom : Donc on ne décide pas quel show on va faire. On nous demande et nous on vient parce qu’on est heureux de faire l’un ou l’autre.

 

AnR : Sur la version WOMP, Franky vous a rejoint à la batterie…

Dom : Alors Franky a rejoint les Tambours complètement, il est aussi sur le show classique. Ainsi qu’Arnaud. Ya que Steph, Reno et Renato qui ne participent qu’à Weapons

AnR : et Poun ?

Dom : Poun, c’est exceptionnel.

 

AnR : Mais alors pourquoi ?

Dom : Pourquoi ? Parce qu’on s’est croisés plusieurs fois, on aime Black Bomb A. Et puis il est là, il était dispo, il avait envie de le faire et on avait envie de l’avoir. C’était rigolo de faire ce petit feat’. En fait, on avait parlé de faire un featuring sur l’album avec Black Bomb A. C’est allé tellement vite qu’on a pas eu le temps de le faire, donc c’est un peu l’occasion de se rattraper.

 

AnR : Donc WOMP ça a bien marché. Vous avez envisagé d’en faire un autre ?

Stéphane : Le fait est qu’au-delà de l’aventure musicale, il a fallu, pour les chanteurs, qu’on s’adapte à un projet qui n’est pas du tout un projet de chanteur à la base. Il a fallu qu’on s’adapte, qu’on trouve notre position, notre place aussi. Parce que voilà t’arrives dans une tribu, t’arrives pas dans un groupe classique où il y a 4-5 personnes, t’arrives dans quelque chose qui existe depuis très longtemps. Donc une fois que t’as trouvé ta place, et ça a mis très peu de temps en fait, tout s’est imbriqué parfaitement, forcément on fait des dates, ça fonctionne. On découvre d’autres envies et forcément t’as pas envie que ça s’arrête parce que ça fonctionne, ça plait aux gens, et surtout ça nous plait à nous. On se fait plaisir à chaque fois qu’on monte sur scène et comme je le disais tout à l’heure, à chaque fois, c’est quelque chose de différent. Ca n’a rien à voir avec un groupe classique où tu vas réitérer pratiquement la même chose à chaque fois. OK le show est rodé, c’est une chose, mais chaque concert est différent.

AnR : Le nouveau clip « Never dead » a été réalisé par Slo. Comment vous l’avez rencontré ?

Dom : Très facilement : il avait fait le clip de Flayed qu’on avait bien aimé. Renato nous a donné son contact tout simplement. On lui a dit qu’on avait cette envie de faire un clip en dessin animé des Tambours, on en n’avait jamais fait. Ça nous changeait un petit peu. Il était partant. C’est souvent des coups de cœurs, que ce soit des featuring, albums, chanteurs… faut que ça colle humainement et c’est parti!

 

AnR: Vous lui avez donné des consignes ou il a tout fait dans son coin comme un grand ?

Dom: Si, on lui a donné des idées. On avec un leitmotiv, on voulait buter Stéphane.

Stéphane: Ils m’ont demandé: « Est-ce que t’accepterais de te faire buter… plein de fois!? » et j’ai répondu « Bah allez! ».

Dom: On avait toujours fait des clips un peu live où on tape sur des bidons et on en avait un peu ras le bol, on voulait changer. Donc c’était l’occasion de raconter une histoire, de mettre un peu d’humour et de personnaliser un peu les choses. Y des clins d’œil personnels, car sinon c’est toujours impersonnel, les gens connaissent les tambours, mais ne connaissent pas les gens au sein des tambours.

 

AnR: Et comment se passe votre tournée?

Dom: On se fait chier comme des rats morts dans les camions! (rires)

Stéphane: D’ailleurs on a laissé un camion sur le bas côté en Normandie.

Dom: On veut pas de toi camion, dégage!

Stéphane: Mais on est quand même arrivé. C’était compliqué pour moi cette année, j’avais le Bal des Enragés, les Tambours… A chaque fois il faut choisir. Je suis très heureux de reprendre la saison avec les tambours car ça me manquait en fait. Au delà d’être cette meute de guerriers sanguinaire, j’ai découvert des personnes absolument attachantes donc j’ai envie d’être là. Quand je ne suis pas là, ça me fait chier en fait. Donc oui, cette tournée, on va dire que ça se passe mieux que ce que l’on pourrait imaginer. Forcément, quand il y a autant de personnalités, tu te dis que ça va mal se passer avec quelqu’un et en fait, non!

Dom: On est tous dans le même délire, ça marche beaucoup à l’affectif les tambours, tu sais tout de suite si ça va passer ou pas. Et eux sont arrivés et ça a marché tout de suite, il n’y a pas plus de question à se poser. Des qu’on est sur scène tous ensemble, c’est vraiment la meute, pour le coup on avance tous dans le même sens, ça se serre vraiment les coudes et c’est de là que sort toute l’énergie.

Stéphane: Vivre ensemble c’est pas toujours évident, surtout dans une espèce de troupe, on est 21 quand même.

AnR: Bah voila, fini, va falloir allez bosser les gars! Bon concert à vous

Dom & Stéphane: Merci à vous, on va mettre le feu!

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