Cet album s’ouvre sur une litanie : le chanteur récite la liste de tout ce qui est mort. L’amour, la danse, le punck rock, Janis Joplin…
Et en effet, la voix particulière du chanteur nous renvoie à une autre époque, en empruntant un peu au Glam, la rythmique s’imspire de la scène rock et grunge des années 90.
A première vue, Kopek, groupe venu de la verte Irlande, n’est pas là pour nous communiquer grande joie et optimisme : l’artwork et les photos nous donnent à voir du noir et blanc, du lisse, du géométrique.
Les chansons sont calibrées, elle ne durent jamais beaucoup plus que 4 minutes. Certaines racontent un petit bout d’histoire (le junkie de « Cocaine Chest Pains », « Floridian ») dans la pure tradition irlandaise des contes qui se transmettent oralement depuis des siècles. D’autres dressent un constat amer du monde actuel (White collar lies à propos de la guerre et des mensonges qui en sont issus, l’intro de Fever qui assène que vouloir changer le monde est une perte de temps…).
Le tout laisse un goût de nostalgie, mais l’album se laisse écouter, certaines chansons restent en tête (Sub Human). Kopek sait au final diffuser une énergie rock qui contre-balance la noirceur des textes.
By The Kat