HOT on the rocks!

CHRONIQUE : THE HISTORY OF HEAVY METAL!

samedi/06/03/2021
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Groupe :    SLAVES TO FASHION

Album   :    The History of Heavy Metal

Déjà sorti :   Depuis le 13 février 2021

Label    :    Fishfarm  records

Note     :    14/20

Slaves to fashion serait-il finalement esclave des modes ? Prisonnier de 50 années de styles différents sans jamais trouver sa propre identité ? Il est plus qu’évident, au regard de l’arbre généalogique du metal depuis 1970, qu’il y a de quoi avoir le tournis tellement de styles sont apparus au fil du temps.

Voilà donc The history of heavy metal ! Attention, c’est du sérieux ! Au vu des titres proposés, on pourrait croire à une nouvelle parodie style Nanowar of Steel, ou nos frenchies d‘Ultra vomit ! N’en croyez rien, le projet est sérieux et ce sont des Norvégiens qui s’y collent !

Fondé en 2002, Slaves a déjà rencontré un joli succès dans son pays, et sorti quelques démos de prog plutôt ambitieuses. Profitant d’une saleté de virus, le groupe va enregistrer en 2020 un titre par mois en les sortant sous forme de single. Préparez-vous à un voyage à travers 50 ans de metal. Dix titres qui peuvent à tout moment vous faire soulever les sourcils ou bondir de votre siège en lâchant votre binouze !!! Et ça démarre avec 1970 en référence à Black sabbath et la voix d’Ozzy, et c’est plutôt réussi au niveau des solos de guitare et du clavier qui nous rappelle l’immense et regretté Jon Lord.

Inutile de faire la présentation du deuxième morceau The Priest of Maidenhead : tout est dit dans le titre ! Comme dans les paroles (elle préfère Maiden et moi  Priest nanana)…

Arrive le hair metal et son Sex, Drugs & Rock ‘N’ Roll, un mélange de Poison et Europe. La palme revient à Thrash of the Titans où vous allez entendre un véritable medley de Slayer et Metallica sans oublier les paroles. Entre show no mercy et master, voir un Kill em all.

Expressions of extremity se trouvait déjà dans un album sorti en 2009, un hommage au speed metal et au doom et quelques accents de death metal suédois. Arrive le grunge des années 90 avec Garden of chains qui rappelle Alice ou Pearl Jam. On remarque que nos Norvégiens s’en sortent  mieux sur les morceaux prog comme The Evergrowing Tree qui dure 13 minutes et sûrement le titre le plus intéressant à écouter en boucle pour vous faire votre propre jugement. On sent bien l’immense travail réalisé et la maîtrise de chaque instrument. Totalement bluffant. Fan de Papa roach ou Hollywood undead, The NU wine est taillé pour vous.

L’album se finit sur du symphonique avec too close qui devrait plaire aux amateurs. À l’écoute d’un tel projet, on a plus l’impression d’entendre un collectif de musique qu’un groupe traditionnel au vu du nombre d’invités présents. Le groupe est talentueux, voire professionnel sans aucun doute et maîtrise bien tous les styles. J’attends pour la suite un album plus personnel.

Et si vous avez la flemme de vous faire une playlist pour écouter sur la route des vacances ou passer un apéro sympa, je vous conseille ce History of Heavy Metal.

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