Groupe : Bloody Hell
Album : « The Bloodening »
Sorti le : 30 avril 2021
Label : Rockshots Records
Note : 16/20
Bloody hell est le side project de Moottörin Jyrinä (un groupe de heavy metal pour enfants qui joue des reprises de chansons classiques des années 1980).
Formé en 2000, le groupe n’a sorti qu’un seul album en 2015 et trois démos seulement. Ne voyez pas un futur groupe à suivre, les membres ne se prennent pas du tout au sérieux. Bloody hell est surtout là pour s’amuser, prendre du plaisir à jouer un heavy metal old school.
Pour les fans d’Accept, Maiden ou Judas, inutile de se pencher sur les textes qui parlent de grosses cuites, gueules de bois… ni sur la pochette de l’album qui est totalement ratée ! De toute façon, même eux ne savent pas trop ce qu’ils racontent !!!
Intéressons-nous plutôt à la musique. À la première écoute je dois avouer avoir été plutôt surpris par la qualité des titres et l’envie de headbanger de taper des pieds au fil des morceaux, évoquant un mix entre Accept et nos Suisses de Krokus.
La voix rocailleuse de Marko Skou impressionne dès le premier titre, un heavy speed dont vous reconnaîtrez quelques influences; Face in hell et son riff plombé lorgnant vers du heavy metal bien teuton comme on aime.
The undertaker (rien à voir avec celui de Accept) est aussi intéressant avec un refrain tout aussi bon !!! et pourtant l’album se trouve être déroutant à certains titres, sans être raté, loin s’en faut… Un manque de personnalité sûrement.
Alors, du coup, on se dit « restons dans le même esprit que Bloody hell et amusons-nous ». Au vu de la situation actuelle cela ne peut que nous faire du bien, avec What the hell ou Midnight man qui envoie du lourd et des refrains bien entêtants.
Bite et son rythme bien punk rock n’roll à la Motorhead va vous donner l’envie de mordre et de pousser sur l’accélérateur !!! Certainement le morceau le plus réussi de l’album !!!!
Bloody hell confirme que ce disque pourrait leur permettre de passer à une étape supérieure dans l’espoir d’entendre encore parler d’eux d’ ici peu… pas dans dix ans !