HOT on the rocks!

Interview avec Amandyn et Charlie de Rozedale.

lundi/17/05/2021
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Le succès de rosedale devenu rozedale  depuis 2016 force le respect aux nombres de récompenses accumulées ces dernières années, loin du style metal ,un petit retour aux sources qui peut nous faire que du bien en ce moment. Rencontre avec deux artistes qui à force de travail sortent  un troisième album des plus réussis,  intitulé ROZEDALE.

Art’N Roll : Je suis très heureux  de vous rencontrer. 

Amandyn et Charlie : Ça nous fait plaisir. Merci.   

Art’N Roll : Si vous pouvez me raconter vos débuts et votre rencontre tous les deux ? 

Charlie : Je te laisse commencer. 

Amandyn :  Alors on s’est rencontrés avec Charlie en 2013, parce qu’à ce moment j’étais étudiante moi à la Musique Academy de Nancy en classe de chant et Charlie était venu en tant qu’intervenant  à la guitare. Je l’ai vu jouer et je me suis dit « ouah ! putain (pardon) il joue super » j’ai beaucoup aimé. Je lui ai envoyé un petit message et puis on est devenus amis à ce moment-là. Et on s’est toujours dit qu’un jour, si l’occasion se présentait, on aimerait beaucoup jouer ensemble, faire quelque chose. En 2016, donc trois ans après, on a eu l’occasion de jouer ensemble sur un festival.

Charlie : Parce qu’il faut préciser qu’on habitait pas près l’un de l’autre. 

Amandyn : Non, c’est vrai il est originaire de la Marne et moi d’Alsace, il m’a rejoint du coup. 

Charlie : Ça faisait quand même 400 kilomètres, c’est pour ça qu’on attendait une bonne occasion pour faire quelque chose. 

Amandyn : Donc, en 2016 on a fait notre premier concert en Alsace. On a répété une fois la veille, (rires) avec un groupe qu’on a monté une semaine avant et on a mis deux vidéos en ligne sur Internet. Et puis on était super heureux parce que dans les deux semaines on a dû signer une dizaine de concerts sur des festivals et des trucs et voilà comment ça a démarré, en gros. 

Art’N Roll : Et vous vous considérez plus comme un groupe ou comme un projet en duo ? 

Amandyn : Complètement groupe sur scène, mais en fait c’est Charlie et moi qui avons créé le groupe et qui gérons tout ce qui est composition.

Charlie : Je dirais qu’on ne joue pas vraiment en duo, on joue toujours avec une formation plus large qu’à deux, mais comme chaque groupe il y a des leaders ou un leader et dans le cadre Rozedale c’est Amandyn et moi et du coup c’est nous qui prenons les décisions de carrière, etc. Voilà.  

Amandyn : Mais par contre, on aime vraiment jouer en groupe. 

Art’N Roll : Eventuellement vous pouvez changer de musiciens ?

Amandyn : C’est déjà arrivé.

Charlie : On essaye que ça n’arrive pas, pour avoir une équipe soudée le plus possible.

Art’N Roll : Ce sont toujours les mêmes depuis le début ? 

Amandyn et Charlie : Non, justement il y a eu quelques changements. 

Charlie : En fait tous ont changé depuis le début, mais bon,Denis, le batteur est là depuis maintenant plus de trois ans. Le bassiste depuis deux ans . Et voilà, pour le bon exemple on a Thibault aux claviers, le jeune du groupe, le cadet du groupe qui est là depuis le début de l’année dernière. 

Amandyn : On devait commencer le concert et puis c’est là qu’est arrivée la Covid et que tout a…

Charlie : On devait commencer à tourner avec lui à partir de mars 2020, donc le démarrage a été plus long du coup, mais voilà, c’est lui depuis quand même. 

Art’N Roll : Vous allez changer de lettre ? Du « S » vous êtes passés au « Z » ? 

Charlie : Oui. 

Art’N Roll : Sur ce troisième album ?

Charlie : Oui absolument. En fait Rosedale, le nom à la base venait de… On cherchait un nom comme disait Amandyn tout à l’heure, c’est vrai qu’on a monté le groupe très vite pour ce premier concert et on voulait trouver un nom qui avait un lien avec rose, pour Amandyn Roses et on a eu l’idée de Rosedale. Parce que dans la légende, c’est là-bas que Robert Johnson aurait vendu son âme au diable en échange de la gloire. Et du coup, ça marquait bien nos influences blues et aussi nos influences rock parce que du coup, Led Zeppelin ou Cream avec Éric Clapton, ont cité Rosedale dans des morceaux et des reprises qu’ils ont faits. Mais, étant une ville, du coup, Rosedale c’est un nom qui existait ailleurs, pour la ville, et vu que cet album est vraiment unique pour nous, ce nouvel album, on a voulu créer un nom unique et on s’est dit faisons quelque chose que personne ne fait : on va changer le nom du groupe. 

Art’N Roll : Vous avez mis un « Z » à la place du « S ». 

Charlie : C’est ça.  

Art’N Roll : Ce troisième album qui va bientôt sortir, c’est un peu, un nouvel élan pour Rozedale?

Amandyn : Oui, il sort le 28 mai. Il est déjà en précommande en CD et en vinyle. Justement, ça fait partie des choses, pour les gens qui suivent Rozedale depuis le début, qu’ils nous demandent : un vinyle, un vinyle ! Et là cette fois, c’est notre premier vinyle. 

Art’N Roll : C’est la raison pour laquelle vous insistez pour que les gens fassent des pré-commandes ? 

Charlie : En fait, c’est important que les gens fassent des précommandes… 

Art’N Roll : C’est une nouvelle façon de marketing?

Charlie : Il y a une partie marketing, déjà parce que la loi du marché veut que plus il y a des pré-commandes et mieux l’album sera exposé en magasins physiquement à la sortie. Donc, forcément, c’est toujours une aide à ce niveau-là. Et puis, aussi, on a surtout hâte qu’ils l’aient. C’est un projet qui nous appartient depuis un an et à partir du 28 mai, date de sortie, il appartiendra aux gens, et on a envie qu’ils l’aient le plus tôt possible, qu’ils l’aient tout de suite et qu’ils n’aient pas à attendre. Parce que nous aussi on a hâte que ce soit entre leurs oreilles quoi ! 

Art’N Roll : Avant d’aborder cet album,  vous avez fait ce fameux concert de jazz à Vienne en 2019, où l’on voit, vous avez carrément hypnotisé le public qui ne bougeait pas. On avait l’impression que c’était un peu la Covid qui commençait, tellement ils étaient hypnotisés, surtout sur la chanson The kind of man et je voudrais savoir quel est votre ressenti de ce concert ? 

Amandyn : C’était ouah ! Alors déjà  Le lieu est magique déjà et c’est vrai on le redit à chaque fois, mais c’est tellement vrai ! Pour reprendre la phrase que tu as dite, c’est Claude Nougaro qui avait dit quand il y a joué « on se retrouve face à un mur d’humanité » parce qu’en fait, les gradins sont tellement raides, qu’on peut lever la tête comme ça, il y a encore des gens en haut. Donc c’est fffft 

Charlie : Le théâtre antique de Vienne en lui-même est déjà magique, quand on a fait les balances, les réglages l’après-midi, rien que le lieu vide est impressionnant.  Quand il est plein, où il y avait un peu moins de 8 000 personnes, je crois, c’était complet évidemment pour Ben Harper, donc c’était vraiment génial. C’est vrai que ça fait vraiment quelque chose d’étrange quoi. Quand on est sur scène grâce à la disposition des gradins on a l’impression, et c’est le cas, de pouvoir lever la tête au ciel et de voir encore des gens tellement… ça donne depuis la scène vraiment un effet de mur, c’est vraiment l’expression.  

Amandyn : C’est vrai que les gens… il y a eu un échange à un moment. C’est vrai on a eu cette sensation… de temps qui s’arrêtait un petit moment, je ne sais pas comment dire, une communion qui s’est faite. Mais, j’ai envie de dire, il y a des communions comme ça à chaque fois qu’on fait un concert, forcément on a un échange avec les gens, mais il y a des petits moments comme ça dans la vie, qui sont plus, je ne sais pas comment dire… 

Charlie : … plus marquant… 

Amandyn : oui plus marquant que d’autres. 

Art’N Roll : On le sent quand tu attaques ton solo dans les dernières minutes ! 

Charlie : C’est vrai, il y a eu étrangement un côté extrêmement intimiste.

Amandyn : Oui, c’est vrai…

Charlie : …qui s’est créé…

Amandyn : …dans un lieu aussi grand, un ressenti…

Charlie : Et ce qu’on ne savait pas à ce moment-là, Ben Harper à entendu ce morceau de l’autre côté de la scène. Ce soir-là, bien sûr, il était ultra protégé, etc. il n’a fait de photo avec personne, à part avec nous. Après son concert.

Amandyn : Oui, avant de faire son rappel, nous on était sur le côté de la scène, on le regardait et il nous a regardé et il a fait comme ça… et du coup j’ai fait « eh ! est-ce qu’on peut se faire une photo après ? » il a dit oui. Et dès qu’il est descendu de scène, il est venu vers nous, il nous a pris dans ses bras, et il nous a dit « amazing ». On a fait une photo et puis il est parti. 

Art’N Roll : qui vous a demandé de faire sa première partie?

Charlie : Jean-Pierre Vignola nous a appelés un jour. À vrai dire, à la base, on n’était même pas… en fait il était censé jouer bien plus tôt et le concert a été reporté à cause d’une alerte orage. Et je ne sais pas, peut-être, trois semaines avant, le programmateur de Jazz à Vienne nous appelle en nous disant : « est-ce que vous êtes dispo à telle date ? » sans rien nous dire d’autre. On dit « oui on est dispo ». « Ok je vous tiens au courant. » Il nous rappelle quelques jours après et il nous dit : « ça vous brancherait d’ouvrir pour Ben Harper ? »  Beh, on a pas hésité longtemps, quoi ! Imagine, on lui a dit oui tout de suite et voilà !  Du coup ça s’est fait très, très, vite et ultra heureux de nous avoir appelés pour le faire et nous encore plus heureux de l’avoir fait. 

Art’N Roll : En parlant de ce nouvel album, vous l’avez enregistré dans les mythiques studios de Bruxelles, ICP, c’est bien ça, où sont passés les plus grands artistes français ?  

Amandyn : Quand on y était il y avait Francis Cabrel. 

Charlie : Oui, qui travaillait en même temps. 

Art’N Roll : J’ai vu qu’il y avait eu Nougaro, Benjamin Biolay qui y est passé en dernier, , Alain Bashung. 

Amandyn : Quand tu rentres là-bas il y a un mur d’albums, de machins de trucs où il y a tout le monde. 

Charlie : Rien qu’en entrant dans le lieu, c’est vrai qu’il y a les disques d’or au mur.

Art’N Roll : C’est un véritable musée. 

Charlie : On est tout de suite dans une ambiance.

Art’N Roll : Vous l’avez fait pendant la Covid ? 

Amandyn : En juin 2020, oui. C’est vrai que c’était sympa de se faire une semaine de studio.

Charlie : On a fait l’album en une semaine. 

Art’N Roll : Et comment vous l’avez travaillé ? Qui a fait les textes ? 

Amandyn : Charlie compose beaucoup, beaucoup. Et il y a quelques chansons qu’on a faites ensemble, qu’on a co-écrites. Et on a également des invités. 

Art’N Roll : Vous avez Bertignac sur un titre?

Charlie : Oui, c’est lui qui fait le solo de guitare sur Burning, on est ultra fiers qu’il ait participé à cette chanson. On se dit souvent avec Amandyn, on écoutait Téléphone déjà gamins, ça fait partie de nos influences. 

Art’N Roll : Encore, vous êtes jeunes car Téléphone ca date!!

Charlie : En même temps ça a traversé les générations.

Amandyn :  Moi j’ai chanté du Téléphone quand j’étais gamine.  Et puis j’aime. 

Charlie : On en écoute encore. 

Amandyn : Oui on en écoute encore, et comme tu dis ça a traversé les générations. 

Charlie : Et de se dire que ce mec qu’on écoutait jouer depuis tout petit, depuis toujours, qu’il joue sur un de nos albums c’est vraiment quelque chose. 

Art’N Roll : Vous avez aussi Cali ? Alors c’est un chanteur assez particulier ? 

Charlie : Oui. Alors, il ne chante pas sur l’album, mais il a écrit le seul texte en français. 

Amandyn : Oui, en 2019 on est parti à Tahiti pour jouer sur un festival et Cali aussi. On était nous et Cali programmés sur ce festival. C’est là-bas qu’on s’est rencontrés. On a passé une semaine ensemble avec lui, sa famille. Donc on a eu ces moments de concerts mais on a eu aussi plein de moments d’échanges, de tourisme, on va dire. On a fait des activités vraiment sympas et C’est un mec absolument adorable, d’une gentillesse incroyable et d’un talent incroyable. Il a eu 8 victoires de la musique je crois, un truc comme ça. Et d’une gentillesse.

Art’N Roll : C’est un personnage assez discret aussi?

Amandyn : Non pas du tout il est comme ça. Nous on a été très touchés par tout ça. Et pour ce titre on avait essayé des petits bouts en anglais et on s’est dit : « Putain ! on a une personne en tête tous les deux au même moment, « on peut peut-être demander à Cali si, éventuellement, il veut bien… » on lui fait écouter la musique et si ça peut l’inspirer. Et voilà ! 

Art’N Roll : Et du coup il a trouvé cette inspiration ?sur ce soir je t aime 

Amandyn : Oui, on a dit un truc qui parle d’amour, mais on est restés très vague. C’est la seule chose qu’on a dite. Et quand il nous a envoyé le texte, comme dit Charlie, on est tombés amoureux. Parce que ce qu’il dit c’est tellement vrai 

Charlie : … C’est des choses qu’on pense, c’est tellement d’actualité. Ce soir je t’aime c’est une chanson qui parle des gens exclus de ce qu’on peut appeler la nome, rejetés de la société. 

Amandyn : Rejetés, moqués, harcelés, en fait toutes ces choses-là, qui ont toujours existé, mais qui sont encore plus actuelles avec les réseaux tout ça. Même, je pense toujours, je le dis à chaque fois, mais les enfants à l’école, quoi, qui sont rejetés, harcelés, on ne peut plus fermer les yeux maintenant là-dessus, parce qu’on en parle beaucoup plus qu’avant. Et cette chanson, ça s’adresse un peu à tous ces gens.  

Art’N Roll :  Ce nouvel album est beaucoup plus rock, il y a beaucoup plus d’orchestrations, plus de claviers ?

Charlie : Je pense que ce qui a influé c’est déjà le confinement. Parce qu’il a été écrit pendant le premier confinement. En fait on a passé beaucoup plus de temps à jouer en acoustique et du coup à beaucoup plus se concentrer sur les harmonies, sur des mélodies, sur essayer de trouver des beaux accords. En fait, on a vraiment essayé d’écrire des chansons. L’autre chose, c’est qu’on s’est toujours dit avec Amandyn, depuis le début du groupe, qu’on ne se mettrait pas de barrières à faire ce qu’on a envie de faire et les deux albums précédents étaient plus blues-rock. On ne s’était pas dit « on va faire un truc blues-rock », c’est juste que dans l’état d’esprit dans lequel on était à ce moment, etc. Parce qu’on écoute toujours énormément de choses. Et ça a fait que ça sonnait blues-rock. Et cet album-là est différent, mais on s’est dit : si on veut être authentiques on ne va pas s’empêcher d’enregistrer ces morceaux et de les faire parce qu’ils sont différents. Ce serait ça d’être malhonnête quelque part… 

Amandyn : …et hypocrites et tout ça. 

Charlie : …de sortir juste quelque chose que les gens attendaient. Et puis, on aime bien être là où on ne nous attend pas aussi. Donc, on ne voulait pas se fixer de barrières et effectivement il est plus rock. On en est très fiers. Et par rapport aux orchestrations c’est un peu le paradoxe, il y a beaucoup moins de solos de guitare que sur les albums précédents, mais, par contre, on n’a jamais fait un album avec autant de guitares. Parce que sur toutes les chansons il y a plein de bribes, des couches qui se superposent comme ça. On a vraiment essayé de faire un travail d’arrangements beaucoup plus poussés et voilà c’est ce qui donne cette couleur à ce nouvel album. 

Art’N Roll : Souvent on dit que le troisième album est un tournant dans un groupe?

Amandyn : On espère que tu as raison… (rires) 

Charlie : Pour nous il est important en tout cas.  

Art’N Roll :Le blues est fait pour évoluer, tu le penses toujours aujourd’hui ? Il y a toujours des choses à dire ? Il y aura toujours des choses à écrire ? Les bases, on pourra toujours évoluer ? C’est sans fin ? 

Charlie : J’en suis persuadé parce qu’il suffit d’écouter n’importe quelle musique actuelle, je veux dire le blues est partout maintenant. Le blues est dans toutes les musiques et mère de quasiment de toutes les musiques. Et déjà, avec Rozedale, même sur les précédents albums qui étaient plus bluesy, on a jamais fait du blues vraiment traditionnel quoi – on a toujours eu des refrains, par exemple – ce n’était pas vraiment typique dans le blues, la couleur était beaucoup plus blues-rock que blues en soit, et je pense que c’est un style qui sera toujours justement…. Comment dire, ce sera toujours le fil rouge de la musique. 

Art’N Roll :  A cause du covid il n’y aura pas de tournée avant 2022 ?

Amandyn : Non, en 2021 ! En fait ce qui s’est passé, c’est que c’est vrai qu’en 2020, nous comme tout le monde, on a eu 70 concerts qui ont sautés. Donc ça c’était la mauvaise nouvelle, mais la bonne nouvelle – si tout va bien évidement, normalement tout va bien se passer – en juillet on devrait déjà jouer à Cognac un festival, et en plus on a eu le plaisir et la chance d’avoir le prix Cognac passion en 2020 à la base, mais on nous le redonne en 2021 vu que 2020 c’est une année… voilà, qu’on veut tous oublier, plus ou moins. Et on partira pour une tournée nationale à partir d’octobre avec vraiment beaucoup de dates, dont une date parisienne le 23 octobre à la Maroquinerie.  Et toutes les grosses villes de France  et les festivals d’été. 

Art’N Roll :. Vous avez eu pas mal de prix ? Du blues et puis pour l’album, quelques récompenses, de laquelle vous êtes le plus fiers ? 

Charlie : On est toujours, évidemment, ultra touchés et fiers quand on reçoit un prix comme ça, comme Cognac. Tout ça c’est vraiment du soutien au groupe, mais au final, la plus belle récompense c’est toujours quelqu’un qui vient acheter l’album à la fin d’un concert parce qu’il a passé un bon moment.  C’est plus fort, c’est le plus grand des mercis. … 

Art’N Roll : Si vous avez un  mot à ajouter sur cet album qui sort le 28 mai ? 

Charlie : Que les gens n’hésitent pas à nous suivre sur notre site et sur les réseaux, avec du coup un « Z ».

Amandyn :  Qu’on a super hâte de les retrouver en live ! Pour leur faire découvrir ce que ça donne en live et de leur faire écouter cet album aussi joué en live sans masque.  On a super hâte…

Art’N Roll :Ce fameux clip ? Ghost for you on a trouvé qu’on avait l’impression d’assister à votre propre mariage ? (Rires)

Amandyn :  Oui on a bien rigolé pour le coup. C’est vrai qu’on a fait croire aux gens sur les réseaux qu’on s’était mariés, on leur a fait une petite blague pendant quelques jours. Non, c’était super, c’est notre producteur et manager et la ville de Cognac.

Charlie : On en profite pour remercier notre manager et Baladins Tours Productions.

Amandyn : Oui, Il est super ! Donc on était au château Otard et on a eu une belle équipe de 12 personnes. On a passé deux jours, trois jours de tournage. Oui c’était un beau lieu.

Art’N Roll : Est-ce que vous comptez faire un album en français, un jour ?  

Amandyn : On ne sait pas. Ce n’est pas prévu là. Mais comme toujours, nous on aime pas dire jamais, parce qu’on ne sait jamais. On se dit pareil, on veut toujours rester dans la spontanéité et l’authenticité et si on a envie de le faire, on le fera.  

Charlie : Ce n’est pas au programme, mais on ne sait jamais de quoi le futur sera fait. 

Art’N Roll : Merci pour tout ! 

Amandyn et Charlie : Merci à toi.

Amandyn : Avec plaisir. 

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