Groupe : Nemesis H.P.
Album : Lion
Sorti depuis le : 30 avril 2021
Label : Auto prod
Note : 17/20
Un parfum de fraîcheur d’une vieille époque revient sur le devant de la scène, les années 80 !!! Dont les jeunes prodiges de Nemesis H.P. nous font l’honneur de rendre hommage au bon vieux glam rock n’roll qui sent si bon les bandes FM américaines.
Jeune formation lilloise qui débute en 2020, fondé par Yannis Geenens et Axel Meuriche à la basse (journaliste de Metallian), Lucas Richard à la guitare et Liam à la lead-guitar (sharks).
Afin de ne pas tomber dans la déprime en cette fichue année 2020, le groupe va nous pondre un excellent premier album qui renoue avec le hard rock traditionnel.
Ressortez vos ceintures cloutées, pantalons genre jean slim, santiags et Harley !!! Vos vieux vinyles de Ratt, Poison et surtout Wasp, dont l’influence de ce dernier se ressent sur de nombreux titres. Normal vous allez retrouver Chris Holmes sur Wait no more !! Comme quoi le vieux bougre restera une figure de la scène, avec son jeu de guitare, pour de nombreux musiciens.
Pour certains d’entre vous, l’exercice de ce style est vu, revu et entendu de nombreuses fois à travers les années. Cette galette est réservée au fan du glam des années 80 sans aucune prétention. Et dès le premier morceau Lion, le son des guitares et de la batterie percute et donne de suite l’envie de bouger et de taper du pied ; c’est drôlement bien foutu.
Ce titre explosif où tous les ingrédients sont réunis : solo de guitare, refrain catchy et totalement accrocheur -comme sur You’ve got to regret qui pourrait vous rappeler un certain I wanna be somebody sur les parties de batterie- et moment calme de ce titre qui fera malheur en concert.
Afraid about me et son côté ballade US qui lorgne du côté d’un skid row dont le refrain sera à coup sûr repris en chœur devant la scène (ça manque les concerts, on ne le répétera jamais assez !!)
La magnifique intro Don’ t play the lovers for me avec encore un refrain hyper accrocheur qui plaira aux amateurs de hard ricain, son solo digne des plus grands et une partie calme à coup de grosse caisse claire, tout simplement prodigieux et d’une grande classe : énorme ! Perso, je pointe la performance de Yannis dont le timbre vocal colle parfaitement au style, avec des refrains à reprendre sous la douche.
Une reprise du fameux Love potion number 9, dont les Tygers of pan tang ont repris en 1981, mais là en version plus rapide. Voilà un album bien énergique qui dégage un réel talent de composition. Si seulement cet album était sorti le 1er juin 1986 !!!