TOWARD THE THRONE est la nouvelle sensation de death metal avec un premier album
plutôt surprenant!’ vowed to decline ‘ est passionnant ,majestueux qui vous lâche pas sur
les 11 titres.1 H de bonheur intense. Un véritable coup de maître pour nos Alsaciens.
Rencontre avec Gauthier et Fabrice chanteur et guitariste.
Realisè au black dog café le 1 octobre.
Art’N Roll : vous pouvez présenter votre nouveau groupe ?
TTT : Pour la petite histoire, tous les quatre, le premier groupe qu’on a eu du coup c’est Éthropria, on a joué ensemble et on avait encore un pianiste et un chanteur. Ensuite, on s’est séparés du chanteur et du pianiste, on a repris une chanteuse et là on a commencé à faire des opé-stations via PC et puis avec un pianiste;et on s’est séparés de la chanteuse et on a démarré Toward The Throne fin 2012 ou début 2013. Donc, ça fait une bonne dizaine d’années que le noyau, nous quatre, c’était vraiment le noyau, on joue ensemble depuis une bonne dizaine d’années.
Art’N Roll : Et vous avez sorti deux EPs ?
TTT : On a sorti une démo d’abord en 2013 une petite démo 3 titres. À l’époque, on était très influencés par la scène death mélodique donc et ça s’entend pas mal dans cette production-là. En 2017, donc après une longue pause, pour des raisons personnelles, on est revenus avec un EP. EP qu’on a composé d’une traite qui était… Là, c’était plutôt le côté atmosphérique, essayer de dégager une émotion, essayer de poser les choses et les rythmes et tout ça. Et puis, le 8 octobre sort Vowed to Decline, dont on est très fiers. C’est un gros travail, gros aboutissement. Là, on est clairement dans l’envie de transmettre une émotion. On a vraiment travaillé le côté mélancolique, enfin, on a travaillé, il nous est plus tombé dessus qu’on l’a travaillé mais, pour nous, c’est le côté mélancolique qui se dégage. Voilà, maintenant le premier album qui est là.
Art’N Roll : Ce premier album il est d’une intensité assez sombre, il mélange le prog, le black le death mélodique, comment finalement pourriez-vous définir votre style ? C’est compliqué… il y a même du thrash !
TTT : Oui c’est vrai qu’on s’est mis une étiquette de death atmo mais, on a un petit mélange de tout. On a des passages plus black comme dans le premier titre Opposed, des passages un petit peu plus à la Septicflesh dans the Sorrow, des passages plus mélancoliques dans Still. Il y a, c’est un mix de mélanges, en fait on compose, on ne se dit pas qu’on va faire que du death mélo, soit du black soit…. Ça dépend déjà du moment où on compose, du moment où on compose une musique, on met du black, du thrash ou du mélo, ça peut nous influencer un peu, mais on ne cherche pas forcément à s’imposer un style défini, mais plus à faire…. Ouais, transmettre des émotions, des sentiments à travers la musique, c’est pour ça que toutes les mixités de musiques dans l’album ce n’est pas juste dix, onze morceaux qui se ressemblent. Si quelqu’un aime principalement le black, il va aimer deux ou trois musiques et pas le reste mais inversement si quelqu’un aime plus ce qui est atmo, va aimer plus certaines musiques que d’autres mais je pense que ça peut plaire à un large public, peut-être pas toutes les musiques mais… Après on nous prête beaucoup d’influences, chacun a son oreille entend un petit peu, pour ce qui est de l’étiquette en fait, l’étiquette c’est un truc conventionnel où on est obligé un peu d’y passer. C’était surtout une fois qu’on avait composé tout ça qu’on avait l’album dans les mains plus ou moins, qu’on s’est dit : « bon il faut quand même, pour la communication, pour le public pour orienter les gens, il faut quand même se donner une étiquette ». Si tu mets juste « metal », tu peux mettre juste « musique » à ce moment-là, ça ne voulait rien dire. C’est pour moi trop imprécis, après les étiquettes on n’aime pas spécialement ça.
Art’N Roll : Etes vous d’ accord dans le fait qu aujourd hui ,les jeunes formation comme vous ,ne se limite plus à un seul style?
TTT : Oui, mais au-delà du goût, d’aimer faire ça, en fait c’est subi ! Parce qu’on écoute des choses qui sont très différentes, du coup ça va se ressentir et ça va ressortir quand on va composer. Il n’y a pas une volonté de se dire : « tiens, viens, là on met un riff black et là on va mettre un riff prog » ou je ne sais quoi, c’est juste des influences et des années d’écoute qui ont été digérées et qui ont fourni un riff sur tel morceau, il va y avoir passage plus prog ou ça va rappeler du black à certains. Depuis, ce matin j’ai entendu parlé de prog, de thrash, voilà, chacun trouve un petit peu… même atmosphérique c’est pour résumer le côté…
Art’N Roll : Ça englobe votre groupe en fait.
TTT : C’est une étiquette qui résume le mieux. C’est l’émotion qu’on essaye de transmettre qui peut plus se décrire par cet aspect.
Art’N Roll : Est-ce que la scène scandinave vous a influencé en fait ?
TTT : Surtout pour la démo, surtout au début. Après, c’est devenu très différent. Jérémy le guitariste qui compose une bonne partie de ce qui est sur l’album. Lui, il va te citer des groupes comme jinjer ou Ghost et tu vas écouter le CD et tu vas te dire : « mais il n’y a pas du tout ça dessus ». D’autres, comme Gauthier ou moi, on va te citer un Slade, Death Seven ou Numenorean et en fait c’est pas des choses que tu vas pouvoir identifier sur l’album, mais c’est quand même des influences des groupes qui t’ont marqué à un moment ou à un autre et qui font que quand tu vas composer, il y a d’une manière très indirecte, quelque chose de ces groupes qui va transparaître, et voilà, c’est pour ça qu’il y a des morceaux qui sont très différents.
Art’N Roll : Quel est votre processus créatif ? Comment vous avez commencé cet album ?
TTT : Normalement, c’est Jérémy et Gauthier qui composent toutes les musiques. Après, soit c’est Jérémy qui compose ou soit l’inverse, après ils vont peaufiner un peu, créer un peu toute la musique, histoire d’avoir un morceau plus ou moins fini. Ensuite, ils nous le proposent et si nous ça nous va, nous on travaille dessus, on fait les arrangements. il y a plusieurs étapes, mais la plupart du temps c’est un membre qui a une idée, qui a un riff, une mélodie en tête et qui va le composer et Jérémy et Gauthier savent tous les deux composer guitares, batterie, piano, du coup ils vont proposer un ensemble, et à partir de cet ensemble on va encore travailler. Mais, vraiment l’essentiel !!c’est qu’on ne compose jamais en répète à quatre en se posant, je vais faire ce riff qu’est-ce que tu en penses ? L’essentiel c’est une idée d’une personne qui va venir proposer.
Art’N Roll :Vous l’avez fait en France et envoyé en Suède ? Au Slab Studio?
TTT : On a enregistré chez nous en home studio, alors les mix sont faits par Gwen du Slab Sound Studio. Qui nous a beaucoup aidé dans tout ce qui est aspect enregistrement, petites techniques, parce que c’est vrai comme on était pas en studio on a pas forcément l’expertise pour savoir comment faire et tout. c’est la petite anecdote de la corde de guitare : on a enregistré juste des parties de guitares qu’on lui a envoyées, et il nous a dit : « écoutez il y a pas mal de souffle quand même ! » et il nous a dit « scotchez une corde de guitare sur la guitare » Sur le jack ! et c’est vrai on a fait ça et il n’y avait plus de souffle. C’est des petits trucs que nous on a pas forcément en tant qu’amateurs et c’est vrai avoir l’avis et l’expertise d’un professionnel c’était quand même assez bénéfique. Et lui, il nous a vraiment suivi du début jusqu’à la fin et même pendant le mix, certaines parties on lui a donnè carte blanche ;il a ajouté certaines orchestrations.
Art’N Roll : Il y a beaucoup d’orchestrations sur l’album ?
TTT 2 : Oui c’est ça c’est un truc avec lequel on travaille beaucoup même depuis les anciens projets, à l’époque on avait un claviériste. Après un claviériste c’est bien en live, mais on est aussi limités sur les couches on doit faire light et après, bon, le claviériste on s’en est séparé, mais on a toujours aimé, comme je citais septicflesh toute à l’heure, on a toujours aimé la présence de synthé et d’autres instruments et la façon dont ça peut porter la musique. Donc on a continué à travailler sur cet aspect-là et tu parlais de la Suède toute à l’heure, je pense que tu parlais du mastering de Victor ouais… de Dark fortress. Ben en fait, ça, je dirais sur tout le processus de l’album on a toqué à des portes et on ne pensait pas que ça allait déboucher. On s’est dit – c’est pareil pour l’artiste, pour Costin, qui a bossé avec At the gates et tout le monde – on s’est dit : « Putain ce mec-là il fait un travail qui nous plaît vraiment mais bon, concrètement on n’est personne » on toque, on demande, on regarde s’il peut se passer quelque chose et en fait, à chaque fois, on a été super bien accueillis. Et ça s’est fait avec Victor mais finalement de manière super naturelle. On lui a fait écouter et il a dit « ouais, moi ça me botte, allez on fait ça ! »
Art’N Roll : Et c’est dans son style un peu donc, il a su recréer sur votre demande en fait.
TTT : Oui Il a su bien cerner, il a bien mis la cerise sur le gâteau.
Art’N Roll : Donc dans l’avenir vous continuerez à bosser avec lui ?
TTT : On va voir. On sait que ça fonctionne très bien ! après l’avenir…
Art’N Roll : Oui parce que quand on écoute l’album on est surpris par la grandeur, c’est épique, c’est majestueux, on a envie de replonger dedans pour rechercher… Il y a beaucoup de choses
TTT : Oui, il a bien su retranscrire ce qu’on cherchait, ce qu’on voulait, ce qu’on cherche à transmettre comme émotion, voilà !
TTT : Oui je pense que vraiment le travail de Gwen, quand on est arrivés, on lui a dit : « nous les productions à très gros son, très en avant, très aseptisées, nous on en veut pas. On veut quelque chose qui sonne moderne, pas trop old-school. » On était un petit peu dans un entre-deux, on voulait que ce soit organique, mais pas non plus les groupes de black metal qui tournent dans la forêt. On voulait quelque chose qui sonne suffisamment moderne mais pas trop old-school. En fait, il a réussi, vachement, sur les guitares il a réussi à mettre le doigt, il a réussi à donner une couleur… Ce qui fait qu’on est très content du mastering ! Mais, en fait, quand on a écouté le mixage final on s’est dit : « putain il a fait vraiment un travail de malade » Ça a vraiment dépassé nos espérances ! la pochette, la production On est satisfaits à un point ! ça a cramé tous nos objectifs de très loin ! Après, c’est vrai qu’avec l’EP qu’on avait, où on a fait tout nous-mêmes du coup même le mastering, sauf qu’on n’avait pas de visibilité, à quoi on pouvait s’attendre aussi. C’est vrai qu’on a été très agréablement surpris, comme on arrivait aux limites, là, et on ne savait pas trop quoi espérer.
Art’N Roll : Per Ignes Mortuus débute par un chant religieux, alors je voulais savoir si la religion est quelque chose d’important pour Toward The Throne parce que sur votre dernier EP on y voit le Christ entouré de ses bourreaux en train de le martyriser ?
TTT 2 : Alors oui, c’est une peinture du Caravage( peintre Italien) derrière sur l’EP. Je vais parler à titre personnel parce que je ne connais pas l’avis de chacun des membres mais, en fait, pour moi la religion, et notamment le christianisme c’est un truc qui me scotche parce que, du simple fait de la foi, les gens font des œuvres, que ce soit des bâtiments, ils font des choses qui sont tout à fait incroyables, la foi chrétienne ça leur parle tellement qu’ils vont faire des choses tout à fait incroyables. Donc du coup, Per Ignes Mortuus, ça retranscrit un petit peu – pas cette fascination – mais le fait qu’on soit intrigués par ça. Quand on voit une cathédrale on ne peut pas rester neutres, on est obligés de se dire « il y a des mecs qui ont cru en dieu et ils ont fait ça ! ». Des choses qui ont pris des dizaines d’années, quoi ! Pour moi on ne peut pas rester neutres et dire : « ok c’est un bâtiment quoi ! ». Donc il y a quelque chose d’intriguant et sans avoir de convictions religieuses ou de vouloir parler de religion et c’est quand même quelque chose qui reste dans ton imaginaire et qui va avoir un petit impact à un moment ou à un autre sur toi. Donc, Per Ignes, oui c’est un petit peu l’occasion, on ne va pas dire de parler de religion.
Art’N Roll : La pochette aussi fait une référence à une religion ?
TTT : Celle-là non. Celle-là, Costin est quelqu’un qui fait de l’art très abstrait, donc du coup, chacun peut y trouver un petit peu ce qu’il cherche. Nous dans notre processus de création on lui avait donné deux lignes directrices qui étaient : l’idée quand même du déclin et l’idée du temps qui passe. Parce que forcément le temps qui passe nous amène vers le déclin de chacun, qui est la mort. Et il y avait aussi une idée comme ça, mais en lui disant : « voilà, nous on parle de ça, mais vraiment lâches-toi ! Vraiment, c’est toi l’artiste. » même les illustrations à l’intérieur elles sont toutes scotchantes, elles sont magnifiques !
Art’N Roll: Comme vos paroles ou le cotè sombre de la vie se ressentent?
TTT : Oui, ça va avec les paroles. Le côté un peu sombre, ce sont des expériences personnelles, tout le monde peut aussi s’y retrouver. Ça parle des échecs et même la musique, ça se ressent quand on l’écoute en fait, ce mélange plus sombre. c’est le fil conducteur.
Art’N Roll: vous allez avoir une release party avec Deficiency ? Qui est nouveau label ?
Metal East Productions !!
TTT 2 : Le problème avec les labels, déjà intégrer un label, pour ce faire signer sur un label c’est très compliqué, quand tu es un petit groupe parmi des centaines, et, l’accès est très difficile. Et en plus, pour qu’un label vraiment se sente impliqué dans ton projet, il y a une vraie démarche d’accompagnement. Entre nous, je pense que c’est juste impossible, du coup, on a eu cette proposition de Laurent qui est le chanteur guitariste de Deficiency, qui a eu l’idée de monter un projet et qui propose vraiment une démarche d’accompagnement.
Art’N Roll : c’est totalement différent des autres labels qu’on connaît d’habitude en fait ? C’est un peu l’idée.
TTT : Il y a des labels qui (entre guillemets) s’approprient un peu le groupe.
Art’N Roll : Vous avez une totale liberté ?
TTT : Ah oui ça c’est évident !
TTT : Ils nous accompagnent et nous conseillent
Art’N Roll : Vous touchez tous, les royalties, le merchandising ?
TTT : Si on veut être transparent, le label touche de quoi assurer ses frais administratifs, il n’y a pas de dégagement de profit donc à partir de là, c’est quasiment tout pour le groupe quoi ! des petits groupes comme nous, qui ne sont pas connus, on a un petit nom près de chez nous en Alsace mais encore ! Mais ça nous permet de faire des journées comme ça. C’est vrai que sans label on n’aurait peut-être pas, on n’aurait même pas pensé, parce qu’on ne sait pas trop ce que ça implique la sortie d’un album. On ne sait pas forcément qu’il y a de la promo derrière, de la distribution et tout. C’est un peu un travail qu’on n’a pas à faire donc du coup. C’est vrai que ça nous ouvre des portes qu’on n’aurait pas ouvertes nous-mêmes. Comme je disais pour l’EP, on a atteint les limites techniques de production qu’on pouvait avoir et je pense aussi qu’on n’était pas très loin des limites en ce qui concerne tout le reste. La capacité de dégotter des concerts, à faire parler de ta musique, à vendre des CDs et tout ça, à avoir de la visibilité, à avoir des contacts. Je pense que quand tu es tout seul – à moins d’y passer littéralement tout ton temps – mais quand tu es un groupe et en plus que tu travailles à côté.
Art’N Roll : Du coup une tournée à venir ?
TTT : On espère ! Oui mais tu sais aujourd’hui c’est compliqué avec la crise du Covid. Mais au printemps 2022 on va essayer de trouver une petite tournée, soit une tournée qu’on fait nous-mêmes. Idéalement ce serait de se greffer sur un gros groupe qui fait une tournée européenne et puis de jouer sur 5 ou 6 dates.
Art’N Roll : Oui, une première partie ?
TTT : Oui, mais c’est compliqué parce qu’avec tous les reports qu’il y a eu, ben, les groupes commencent à poser leurs dates et il n’y aura plus trop de places à prendre. Mais il y a des affiches qui ont été reprises telles quelles ! Des trucs qui devaient être programmés début 2020, ben, ils vont être programmés sur 2022 donc du coup c’est déjà plein.
Art’N Roll : Peut-être des festivals l’année prochaine, éventuellement ?
TTT : Oui on va essayer, tout à fait !
Art’N Roll : Sincèrement vous le méritez !
TTT : Merci c’est très gentil. On est extrêmement fiers !
Art’N Roll : Pour les fans le mieux c’est d’acheter sur le label ? à partir du 8 octobre ?
TTT : Il est en précommande et il y a aussi un peu de merch, pour ceux que ça tente. Un design qui est repris des designs qu’à fait Costin et puis d’autres qui sont plus liés à l’imagerie du clip qui est sorti.
Art’N Roll : Oui, le clip est sorti il n’y a pas longtemps ?
TTT : Oui, The Ashes of Pain on a sorti ce clip-là, filmé par Brice Hincker de slash Productions. Qui est un super bosseur et lui il est très réputé en metal en Alsace, il travaille avec beaucoup de groupes. J’ai vraiment l’impression qu’on est tombé que sur des mecs qui avaient une volonté de nous accompagner, il n’y a personne qui nous a dit : « en gros, je prends le chèque, je fais le taff » ils étaient tous, Gwen, lui, ils étaient tous dans une démarche d’accompagnement et puis nous, évidemment, on avait besoin de ça. On n’avait pas vraiment d’expérience professionnelle pour un clip Il fallait qu’on soit accompagnés et on est bien tombés. On a fait le tournage de deux clips, le même week-end, le deuxième clip il va falloir attendre un petit peu. Ce sera un peu la surprise de fin d’année. Et on a sorti hier soir une dernière vidéo pour le premier morceau Opposed( in Every Way) qui a aussi été faite par Costin qui reprend beaucoup de designs de l’artwork.
Art’N Roll :Heureusement que des jeunes groupes sont beaucoup mieux accompagnés qu’il y a quelques années, surtout dans le metal en France. Je ne sais pas si c’est votre avis ?
TTT : Bah oui. Clairement ! Après nous on a une faible expérience. ’il y a une volonté d’accompagner les groupes, je pense qu’on est favorisé du fait qu’on soit en France et du fait qu’on soit en Alsace. Je pense que c’est une très belle terre de metal. … Il y a pas mal de possibilités de jouer, il y a beaucoup d’asso, il y a beaucoup de groupes donc une vraie scène vivante. On en parlait d’ailleurs toute à l’heure avec Gauthier qui est membre de headbang une association qui organise des concerts. Et il y a un mec qui lui a demandé : « est-ce que les gens vont vraiment revenir aux concerts ? Est-ce que tu n’as pas peur ? » et il lui a dit : « mais on a déjà fait deux dates on était quasiment complet les deux dates ». En fait les gens ont vraiment envie de revenir voir des concerts. Maintenant, c’est au bout, aux organisateurs, aux salles de dire ok on vous accueille on est prêts à refaire confiance à un public qui va pouvoir revenir. Mais, il y a des craintes de ne pas encadrer ça. Il a ces craintes-là, en tout cas en Alsace, je pense qu’il faut lâcher les chiens, il faut y aller, le public sera au rendez-vous.
Art’N Roll : Vous avez un dernier mot pour défendre cet album, un dernier mot pour Art’N Roll, un message à faire passer ?
TTT : Déjà, merci à toi d’être venu et puis vous pourrez écouter notre album à partir du 8 octobre. Il sera disponible sur toutes les plateformes de streaming, Deezer, Spotify et compagnie. Si vous pouvez nous retrouver donc, le 17 octobre à Colmar et nous suivre sur tous les réseaux sociaux. Et venir visiter Colmar.