Art’N Roll : Je suis très heureux de vous rencontrer.
Antoine : C’est un plaisir.
Art’N Roll : Vous avez joué au festival de Vouziers, avec de grands noms comme Grave Digger qui est un pilier du metal teuton et l anneè prochaine au hellfest avant les gun’s; Eh ! c’est un conte de fée, les gars ?
Antoine : Complètement. Ouais.
Julian : C’est des rêves qui se réalisent.
Antoine : Vraiment. On en a encore plein en stock, mais on va déjà prendre ceux qui arrivent. Franchement oui, après l’année qui est passée, ça fait du bien.
Julian : Ça fait du bien de revoir du monde, de revoir des gens, de passer des journées, comme aujourd’hui sur Paris, à parler de notre projet avec toi.
Antoine : Carrément.
Julian : Donc c’est cool. Oui !
Art’N Roll : . Ce sont des années de travail, en même temps.
Antoine : Oui, c’est ça. Ça va faire plus de dix ans que le groupe existe.
Art’N Roll : Avant on n’en entendait très peu parler. Peut-être dans d’autres pays à l’étranger en Allemagne ou en Belgique ?
Julian : C’est ça. Et là, on a la chance aujourd’hui d’avoir une bonne équipe derrière nous, d’avoir enregistré un bon album où on est vraiment contents du rendu et, donc, du coup, on ne fait que…
Antoine : On a une bonne dynamique.
Julian : On est sur une bonne dynamique et du coup ça fait plaisir, vraiment. C’est top !
Art’N Roll : Vous avez profité du confinement pour faire Legends Never Die et faire des covers, comptez-vous en refaire ?
Julian + Antoine : Heuuu !
Julian : Éventuellement, oui.
Art’N Roll : Il y a du stock ! (Rires)
Antoine : Pas tellement, mais après….
Julian : Des idées, oui. Ça on en a !
Antoine : Oui des idées de morceaux, qu’on aimerait bien reprendre. Mais, c’est vrai, que surtout on a fait ça dans ce contexte qui était particulier. Donc, on n’est pas contre, un jour, pourquoi pas refaire, reproposer quelque chose. Mais, c’est vrai que, là, dans l’immédiat on ne s’est pas trop posé la question. On va rester sur ces cinq-là.
Julian : Et là, on est vraiment, sur l’album quoi. C’était vraiment pour, déjà, premièrement, ne pas être frustrés et ne pas se faire chier à la maison, quand tu ne peux plus sortir et rien faire à part (voir) des potes-là. Donc, ça fait vraiment du bien. Et ça permettait de garder un contact avec les gens, les fans et tout…
Antoine : Et puis, musicalement, personnellement, de travailler un peu.
Art’N Roll : De ne pas perdre la main, en fait?
Antoine : Apprendre des morceaux, se les approprier, ça demande un peu de travail, et puis ça fait du bien. Ça fait travailler autre chose, quoi !
Julian : Ça fait du bien !
Antoine : Que juste se voir pour répéter des morceaux.
Julian : Donc, oui. Peut-être que plus tard on en refera.
Art’N Roll : une version japonaise de wolf attack est deja disponible , avant la sortie nationale ?
Julian : Oui, au Japon, c’est toujours comme ça. C’est deux, trois, semaines avant.
Art’N Roll : Avec des inédits ?
Julian : Ouais.
Art’N Roll : Est-ce qu’on pourra les retrouver nous ? Ou, il faut acheter la version japonaise ?
Antoine : Ce sera uniquement sur la version japonaise. On avait déjà sorti l’album précédent dessus. Et puis, là, quand on les a recontactés pour dire : « bon, on en a un nouveau qui va être là ». « Ben, ouais, pas de soucis ! » Donc, c’est reparti là-bas.
Julian : On a de la chance d’être apprécié là-bas par Akira.
Antoine : Oui, c’est Akira. Oui, c’est cool de se dire : « putain ! on a une version japonaise de notre album, quoi ! » Parce que le Japon, c’est une terre de heavy métal depuis le début.
Julian : Oui. C’est toujours mythique quoi !
Antoine : Donc, ça fait toujours plaisir.
Art’N Roll : Vous avez votre propre label en fait ? Pour avoir votre propre main sur vos produits et pouvoir contrôler…
Julian : C’est ça. Si tu veux on n’a pas vraiment trouvé d’offre vraiment intéressante de label extérieur.
Antoine : Pour le moment.
Julian : Enfin, pour le moment. Et donc, du coup, on préférait tout gérer par nous-mêmes. Donc, forcément, ça demande plus de travail, ça demande beaucoup de temps aussi.
Antoine : D’investissement.
Julian : Mais, au moins, on a plus vue sur ce qu’on vend. Et, au moins, avec l’argent qu’on récupère on peut réinvestir dans le groupe et du coup se donner encore plus de moyens pour essayer de grandir. Et ça c’est bien.
L’album, du coup, il sera physiquement distribué sur notre site, mais on fait aussi des partenariats et il y aura, par exemple, Gibert Joseph à Paris. On est en train de voir avec Grumpy Moods aussi. Donc ils vont aussi distribuer notre album et puis sans doute d’autres aussi.
Antoine : Oui, c’est important encore aujourd’hui pour nous d’avoir cette mainmise là-dessus.
Art’N Roll : Quand tu dis que l’album sera disponible sur les magasins qui ont pignon sur rue, tu ne parles pas des grandes enseignes ? Mais, si, finalement, Gibert Joseph c’est quand même une grande enseigne. Je pensais à des petits magasins réputés dans le metal, mais bon, il sera disponible, mais peut-être pas à la Fnac ou des grandes enseignes ?
Antoine : Il faut voir encore ce que l’on aura comme propositions. C’est encore en cours. Mais oui.
Art’N Roll : C’est une tout autre façon de distribuer votre album.
Julian : C’est ça, oui. On essaye plus de trouver de la distribution.
Art’N Roll : Avez vous avez quand même conscience que vous touchez plus les vieux, comme moi, qui ont connu les années 80, plutôt que la nouvelle génération grunge metal, death metal d’aujourd’hui ?
Julian : Oui, après je sais qu’il y a des jeunes qui…
Art’N Roll : Ça ne vous embête pas ?
Antoine : Non, déjà, ça ne nous embête pas.
Julian : Et puis quand même, des jeunes, tu sais de notre génération, il y en a quand même pas mal qui écoutent ça.
Antoine : On a vu ça en concert.
Art’N Roll : Vous sentez un retour, une demande des années 80, qui revient?
Antoine : Il y a autant de cheveux longs que plus de cheveux en concert. (Rires) Il y a toutes les générations, et puis, je pense qu’on fait un style de musique qui parle un peu à tout le monde je pense ? Si au moins, ce n’est pas forcément un style qui va être beaucoup écouté, ça va être la base d’à peu près tout, donc on peut y retourner assez facilement. C’est aussi comme ça qu’on est tombé dedans. Donc, je pense que c’est assez universel quand même !
Julian : Et puis, c’est un style de musique avec des groupes comme Judas, Accept et tout, c’est des groupes mythiques quoi ! Et forcément, leur musique va durer, elle va se perpétuer.
Art’N Roll : Vous êtes très influencés par ces groupes-là.Les dinosaures du hard rock?
Antoine : Des petits groupes, on va dire, qui sont moins connus comme nous, avec qui on a partagé d’autres scènes. On a quand même aussi énormément d’ influences chez les jeunes.
Art’N Roll : Cet album a été fait par le guitariste de Manigance, Mr Merle ?
Julian + Antoine : François Merle. Oui.
Art’N Roll : C’est lui qui vous a choisi ou c’est vous qui avez fait appel à lui ?
Julian : C’est lui qui nous a choisi, c’est encore plus cool comme démarche. En gros, on avait fait un festival au Fertois Rock in Fest où Manigance jouait aussi ce jour-là. Et comme je suis un grand fan de Manigance depuis que je suis tout petit. Tu vois, j’ai écouté Signes de Vie et tout. Moi, j’adorais. On les a vu dans les loges, donc j’ai été les voir comme un fan. Il y avait lui et Didier à l’époque. Et je leur ai dit : « Oh, les gars c’est juste pour vous dire que je suis fan de votre musique et que ça me fait plaisir de jouer avec vous. » Voilà, après je repars. Ils ont dû écouter notre concert, François a écouté notre concert. Et quand on est partis en tournée avec Primal Fear et Riot, il nous a recontactés et il nous a dit : « Les gars, je peux venir vous voir à Bilbao ? » Donc, on a dit : « oui pas de soucis ». Et c’est là qu’il nous a proposé de travailler avec nous. Il nous a dit : « Les gars, j’ai un studio, j’enregistre et tout. Je peux produire, si ça vous intéresse. »
Du coup, on y a été, on a fait un essai au départ. On ne lui a même pas dit oui. Il a dit : « Venez juste faire un essai, et tout. » On a essayé d’enregistrer des titres et on a été bluffés par le rendu, par sa manière de travailler, qui était complètement différente pour nous. La recherche du son, tu vois, des trucs qu’on ne faisait pas avant.
Antoine : Et qui est hyper essentiel. Et on le ressent aujourd’hui !
Art’N Roll : Il a été gentil avec vous en studio ? Il ne vous a pas trop tiraillé ?
Julian : C’est limite nous, des fois, on a eu l’impression de tirailler. Peut-être ? (Rires)
Antoine : Oui. C’est plus l’inverse. Des fois, il disait : « Bon pause, les gars. »
Julian : Non, mais oui. Franchement on a bien rigolé et puis l’ambiance, là-bas, c’est dans le Sud. C’est cool, quoi. Il a une piscine et tout, donc quand tu en a marre tu vas à la piscine, enfin, quand il ne pleut pas.
Antoine : Quand tu as un passage que tu n’arrives pas à faire, tu fais un ping-pong.
Julian : (Rires) Oui. Le ping-pong.
Antoine : Non, vraiment. Une ambiance bon enfant.
Art’N Roll : Jacob Hansen aussi travaillé sur l’album ?
Julian : Oui. Il a fait le mastering de l’album. En fait, c’était important pour nous de faire le mastering ailleurs et qui mieux que Jacob Hansen à l’heure actuelle pour le faire. Donc on l’a tout simplement contacté, il nous a répondu et ça s’est fait.
Art’N Roll : Et t il vrai que que le groupe s’est soudé sur cette tournée avec Primal Fear ?
Antoine : Ah ! c’était ça, ou ça splittait.
Art’N Roll : C’était l’épreuve à passer ?
Julian : Oui, voilà. Au niveau des conditions on a été 30 jours sur la route à dormir dans un camion, un Ford Tourneo, on n’avait pas de tour bus, rien ! Donc, il fallait en vouloir et puis, c’est là que, tu vois – c’est même Mat Sinner de Primal Fear qui nous a dit ça quand on a commencé à tourner : « les gars si dans 30 jours vous êtes encore ensemble et que vous ne vous êtes pas engueulés, c’est que vous allez pouvoir faire un bon bout de chemin ensemble. »
Antoine : Donc, ça nous a donné encore plus envie d’être dans cet état d’esprit.
Julian : Et puis, ouais, ça s’est bien passé quoi. C’est des super souvenirs !
Art’N Roll : Quand on écoute l’album, je pense à un titre comme Rock ‘n’Roll; c’est un peu le tube de l’album ?
Julian : Oui. Sur ce titre ça parle plus d’une réflexion sur la vie. Sur ce qu’on pense et sur ce qu’on ressent. Et dire, en vrai, qu’on a besoin de la musique dans notre vie pour être bien. Quand je parle de nous, c’est les quatre membres du groupe surtout, et puis, ceux qui se reconnaîtront là-dedans. Mais genre, quand tu ne vas pas bien dans ta vie, que tu affrontes des soucis, ou quoi, en fait, la musique c’est un recueil pour toi. Tu le sens bien que tu peux exprimer ce que tu veux, que ce soient tes joies, ta tristesse, ta colère, tout ! Et du coup, c’est ça : l’esprit Rock ‘n’Roll.
Ou que tu pars en tournée et que tu vas faire une date et que tu partages des moments positifs avec les gens. Et, tout ça c’est que du bonheur, vraiment !
Art’N Roll : Quand on voit le clip aussi que vous avez fait, vous êtes assez proches de la nature Power of the Gods ? l’heure du serment d’après vous il arrive ?
Antoine : Je crois que ça fait 50 ans qu’il arrive, mais, c’était aussi… On parle aussi des choses qui sont de notre génération et ça en fait partie. On n’est forcément concernés en fait. On n’a pas vraiment le choix !
Julian : Tout le monde devrait être concerné, c’est ça le problème ! Je trouve.
Antoine : À travers ça, c’est plus un regard pour dire, voilà, c’est quand même dommage que les choses n’aillent pas assez vite pour que ça change en mieux. On ne sait pas trop où cela va nous mener. Donc, c’est quelque chose qui nous intéresse à aborder comme sujet, autre que de raconter des histoires de faits divers où, on aime bien aussi tout ce qui touche à l’histoire, même en tant que vraiment histoire. On aime bien raconter des choses qui se sont vraiment passées.
Julian : Il y a tellement de choses à raconter, au niveau historique.
Antoine : Il y a des thèmes qui sont… vraiment historiques et qui sont fous. On n’a pas besoin d’inventer d’histoires en fait. Voilà, pour nous c’était intéressant d’en parler et important aussi !
Julian : C’était le petit coup de gueule de l’album Power of the Gods.
Art’N Roll : On attend le clip Tears of Fire qui n’est toujours pas sorti ?
Julian : Normalement il sortira en novembre.
Art’N Roll : Qui est tourné dans une église avec ce fameux prêtre fan de metal ?
Julian : Oui Bertrand Monnier, grâce à lui, qui est un prêtre vraiment formidable qui est en avance sur son temps. Ou, j’ai envie de dire, c’est plutôt les autres qui sont en retard sur leur temps par rapport à lui. Lui, il ne fait pas le mélange entre le culturel et le cultuel, tu vois ? Et, pfff( grande emotion)
Antoine : C’est grâce à lui que ça a été possible.
Julian : C’est grâce à lui voilà. Il nous a ouvert les portes et en plus c’est un métalleux de base. Parce que quand il enlève sa soutane il a un t-shirt de powerwolf ou Maiden.
Antoine : Donc oui, c’était une expérience enrichissante.
Julian : Du coup on a tourné ce clip dans une église à Verdun.
Julian : Avec un piano. On a fait rentrer un piano dedans.
Antoine : Ne spoile pas, Julian !
Art’N Roll : On remarque une griffure sur l’album Wolf Attack qu’on retrouve sur Steel Alive, ça représente quelque chose ?
Julian : Alors, oui. C’est pour un rappel des albums précédents. Donc tu as la griffure, mais tu as aussi un autre truc sur l’album, je ne te le dis pas, tu regarderas. donc Pourquoi la griffure sur le loup ? Parce que pour montrer que le loup, il est blessé, parce que malgré tout, il a pris quand même des coups dans la vie. La vie elle n’est pas simple ! Il a pris des coups, il a encore des marques, mais malgré tout il continue à avancer, il essaye de faire son chemin.
Antoine : Donc il y a ce côté-là et le petit clin d’œil à Steel Alive, aussi oui. , on a repris la même chose. Et du coup, dans le contexte que vient de raconter Julian, ça apporte ça.
Antoine : On a quand même réussi à – enfin Mario Lopez, surtout – a réussi à mettre en image ce qu’on avait en idée et franchement il a fait un taf de fou !
Julian : Oui, Mario Lopez, qui est un artiste guatémaltèque, c’est lui qui a fait la pochette.
Antoine : Donc, voilà. C’est le petit clin d’œil qu’on voulait faire aux albums précédents pour tout ce que ça signifie aussi.
Art’N Roll : Vous avez de la réserve pour les prochains ?
Julian : Oui. Oui. T’inquiètes, on a déjà des morceaux dans le tiroir. Après, tu sais, quand tu as des idées tu les enregistres. On n’attend pas, genre de se dire : « Ah, là. Pendant deux semaines il faut qu’on enregistre ». Les idées elles viennent quand elles viennent, donc c’est mieux d’enregistrer régulièrement, quand tu as des idées, et puis bien sûr, après, quand il faut passer à la vitesse supérieure, là, on y va à fond.
Art’N Roll : Vous avez fait un concert au Petit Bain en 2018. Vous avez repris Gwendoline qui a été repris en chœur, j’imagine toute l’émotion que tu as dû ressentir ?
Julian : Ouais ! C’était… ça te fait plaisir forcément, ça te prend aux tripes, mais c’est très dur émotionnellement. Et, c’est pour ça, comme je te disais tout à l’heure, après, là, tu vois, elle est sur l’album, mais derrière en concert, on ne le fera plus. C’est compliqué émotionnellement ! Et au bout d’un moment, c’est ce que mon père aurait dit quoi : « C’est qu’il y a Existance et il y a h bomb ; Il faut que chacun ait son chemin.
Antoine : Là, c’était l’occasion, le contexte de le faire et c’est vrai que j’ai un souvenir de cette date et du public. C’est vrai, que c’était le meilleur moment pour le faire quoi, et c’est le meilleur endroit pour le faire. Donc, oui. C’était sympa.
Art’N Roll : Ça devait être fort en émotion ?
Antoine : Oui pour finir le concert, c’était quelque chose à ce moment-là. Et on l’a refaite derrière au festival de Vouziers. Mais voilà, c’était exceptionnel aussi quoi ! Histoire de boucler le truc, mais on ne le referra plus. Donc là, le dernier hommage avec H-Bomb, c’est sur l’album.
Julian : D’ailleurs quand on l’a fait pendant la tournée au Petit Bain, je pense que le tour manager de Primal Fear a dû comprendre qu’on était chez nous, parce qu’il nous a dit : « Bon, les gars je vous donne 10 minutes de plus que d’habitude. » Tu sais, en temps de jeu. Et c’est vrai qu’on a eu un super accueil à Paris, enfin, c’était vraiment top, quoi !
Antoine : Donc, on a vraiment hâte d’y retourner, là, en janvier.
Art’N Roll : Vous retournez en janvier au Petit Bain ? Il y a une tournée de prévue ?
Antoine : C’est avec Rhapsody of Fire et Nightmare. dans le cadre de leur tournée à eux. On joue sur la date de Paris et de Grenoble.
Julian : Oui, on ne fait que deux dates avec eux.
Antoine : Parce qu’on a autre chose en travaux.
Art’N Roll : Tu auras l’occasion dans les prochains mois, ou les prochaines années, de faire un album avec toutes les reprises que tu as faites sur ta chaîne YouTube ? Ou tu le gardes que sur ta chaîne ?
Julian : non. C’est plus un registre personnel. Je me concentre sur l’album et tout. Mais, c’est pour montrer aussi, parce qu’en général c’est des morceaux que je bosse aussi pour la voix. C’est ce que je disais, que ce soit pour la guitare ou quoi, c’est bien de bosser d’autres styles. Pour t’apprendre d’autres choses, techniquement. Que ça soit à la guitare ou à la voix. J’ai bossé pas mal de morceaux, ça peut être de la variété, ça peut être du blues, …
Antoine : C’est vrai que pour la technique c’est intéressant d’aller voir aussi ailleurs, et après, se le réapproprier dans le style.
Julian : C’est ça. Et, du coup, j’ai enregistré parce que c’était une période où déjà je n’allais pas forcément super bien, et en plus, on se faisait chier ! C’était pendant cette pandémie, t’es frustré. Donc, c’était un moyen pour moi de garder une connexion avec les gens, c’est pour ça que je le faisais. J’ai des bons retours donc, c’était cool, ça fait plaisir.
Art’N Roll :Vous avez un dernier mot pour Art’N Roll, pour défendre votre album ? Ou si vous avez quelque chose à faire passer ?
Julian : Déjà, on veut te remercier de nous avoir permis de faire cet interview avec toi, de nous avoir accordé du temps. Et puis, on a envie de dire à tous les gens de les voir bientôt sur scène, on a hâte de les retrouver.
Antoine : En concert ouais !
Art’N Roll : Donc le prochain c’est à Vouziers, le 30 octobre ?
Julian : Oui le 30 octobre, oui ! Avec d’autres très bons groupes.
Art’N Roll : Et l’album sort la veille.
Julian : Voilà
Antoine : Exactement.
Julian : C’est l’occasion de faire la fête avec tout le monde.
Art’N Roll : C’est le timing parfait. Et on se voit au Hell Fest l’année prochaine.
Julian + Antoine : Avec plaisir ! Ouais. Carrément !
Art’N Roll : Merci les gars. C’était super !
Julian et Antoine : Merci à toi aussi, c’était cool !