Groupe : Porcupine tree
Album : Closure /Continuation
Sortie le : 24 juin 2022
Label : music for nations / Sony
Note : 18 /20
12 années d’absence pour ce groupe culte qui revient
Avec enfin un nouvel album plutôt surprenant et totalement
Inattendu dont les titres pour la plupart sont restés endormis
Dans l’ordinateur de Steven Wilson depuis la sortie de leur
Dernier album the incident. On ne présente plus les membres
Dont la carrière frise l’excellence comme Steven et ces projets
Multiples dont un certain Rob trujillo qui rêve de faire un album
Avec Porcupine tree !! Après l’annonce du concert au Zenith
Annoncé pour 02 novembre ; les réseaux et la presse s’affolent
Et heureux enfin de bientôt pouvoir écouter des nouveaux titres.
L’attente est au rendez vous pour ce nouvel album intitulé ‘ closure / continuation ‘
10 morceaux remarquables d ingéniosités ,comme Harridan qui ouvre l’album et dure
Plus de 8 mn ; très jazzy et progressif à souhait ! un vrai régal !!!
La magnifique balade of the new Day ou l hypnotisant rats return ! le superbe dignity
Qui nous rappelle le meilleur de Dream Theater ou le timbre de Steven se rapproche à celui de
James Labrie ,vraiment bluffant !
Chaque morceaux est un petit bijou à écouter plusieurs fois pour ce faire une idée de ce qui pourrait
Être leur meilleur album , surement le plus metal de leur carrière.
A noter que le groupe vient d’annoncer que Randy McStine (guitare) & Nate Navarro (basse) vont rejoindre PT pour la tournée à venir.
Voici un petit compte rendu avec les questions des journalistes.
Dont Art n roll étais bien sur présente
Realisè chez Gerard drouot productions, un énorme merci à Olivier Garnier et Roger Wessier de replica promotions.
Question (Laetitia) : Je vais commencer avec une question qui je pense va intéresser tout le monde ici et que tout le monde a inscrit sur son Notepad. Depuis combien de temps travaillez vous sur ce come-back ? Pouvez-vous nous dire brièvement comment êtes-vous revenus dans le business tous ensemble ?
Richard : C’est arrivé à des moments différents. Steven a commencé à travailler avec Gavin en 2012 environ. Nous n’avions pas de réels projets en tête, mais juste la joie de faire de la musique ensemble. On s’est retrouvés chez Gavin pour faire des guitares et il n’y avait pas de guitares, alors Steven s’est mis à jouer de la basse. Ils se sont mis instinctivement à écrire des choses ensemble Steven à la basse, donc, avec évidemment une énergie différente.
Pour eux, je suppose, les choses ont commencé à ce moment-là. Pour moi, cela a commencé plus tard. Ma manière de fonctionner c’est d’envoyer des choses à Steven, de lui passer des idées, alors qu’en revanche, avec Gavin, ils travaillent dans la même pièce. Il y a donc plus de musicalité entre ces deux-là, et, entre nous, il est plus question de design de sons, d’atmosphères, d’émotions et de raconter une histoire.
Question : Quel a été le processus pour unifier votre travail ?
Richard : Ce genre de chose est arrivé plus récemment. Après avoir intégré les compositions de chacun d’entre nous, alors c’était concret et excitant, mais c’était toujours l’essence de Porcupine Tree. Avec seulement nous trois, cela distillait presque cette essence jusqu’au cœur, sans orchestrations, sans invités, uniquement nous trois, enregistrant, produisant, arrangeant. Et, c’est devenu clair ! Je crois qu’un jour, Steven, tu es sorti pour marcher et pour écouter toutes pistes, n’est-ce pas ?
Steven : Oui. Mon histoire commence juste au début du confinement. Je pense que le début du confinement a été une surprise pour nous tous dans cette pièce. Ma tournée a été annulée à ce moment-là. Soudain, j’ai eu cette énorme somme de temps disponible qui s’ouvrait devant moi. Comme pour nous tous. Alors, d’une part, j’ai commencé à écrire mon livre et d’autre part : j’ai pensé “ OK ! Profitons-en et finissons toutes ces chansons que nous développons depuis les sept dernières années. ” Je les ai toutes chargées sur mon téléphone et je suis sorti faire une longue marche dans les bois et j’ai écouté tout le matériel que nous avions. Quand je suis rentré, j’ai pensé : “ Je dois contacter les autres parce que je pense que nous avons là quelque chose de vraiment spécial. ”
Et je n’étais pas sûr de moi, jusqu’à ce que j’entende le tout ensemble et j’ai pensé : “ Nous allons faire de super harmonies ”, mais, à ce moment-là, je pensais qu’il nous fallait encore écrire deux ou trois chansons, ce que nous avons fait. Mais, je crois qu’il est honnête de dire que s’il n’y avait pas eu de confinement, nous ne serions pas assis ici et en ce moment. Parce que cela nous a donné le temps, l’inclination, la concentration, pour enfoncer le clou et pour finalement terminer cet album.
Intervenante : Et c’est une bonne chose !
Steven : Oui, c’est une bonne chose pour laquelle nous pouvons remercier le confinement.
Question (Chloé) : Je suis tellement contente que vous soyez de retour avec un nouvel album après tout ce temps c’est génial. Comme tu disais que vous travailliez sur des chansons depuis un long moment, quelle a été la chose la plus difficile sur cet album ? Peut-être une chanson a représenté un challenge ? Pour des raisons personnelles ou techniques ?
Steven : Pour moi, ce qui était le plus un challenge c’était de revenir avec un album qui ne sonne pas comme “ plus de la même chose ” et je dis ça parce que quand nous avons arrêté en 2010 – je pense que nous serons tous les deux d’accord là-dessus – nous avions tous les deux le sentiment que le groupe avait commencé à se répéter lui-même. Et cela, pour moi, c’était un drapeau rouge. Le dernier album que nous avons fait The Incident est un bon album, mais il n’y avait rien de nouveau dessus. On ressentait que le groupe commençait à se définir dans un contexte très étroit.
Je ressentais le besoin de faire d’autres choses, avec d’autres musiciens, d’essayer des styles différents et on ne peut pas toujours le faire dans le contexte d’un groupe. C’était pour moi le moment où je me suis dit : “ Nous devons arrêter ça ! ”.
Le processus de construction vers la sortie d’un nouveau disque a été lent parce que nous cherchions une évolution dans le son, et en même temps, bien sûr, il fallait que ce soit reconnaissable en tant que Porcupine Tree. Et, je pense que c’est ce que nous avons réussi à faire. Le temps le dira, mais de ce que je comprends des personnes qui ont écouté l’album, il ressort que leur ressenti c’est : “ Ouah ! c’est du Porcupine Tree ”, c’est instantanément, la quintessence de Porcupine Tree, mais en même temps, c’est plein de fraîcheur. Et, s’il y a eu un challenge, ou bien un but, alors c’était celui-là !
Créer et développer du matériel s’est fait presque sans effort, je veux dire, nous nous sommes vraiment éclatés à faire ce disque. Je me sentais plus détendu, car avec ma carrière solo j’étais heureux de déléguer plus de responsabilités en matière d’écriture, de production, dans le travail d’équipe. Et je ne suis pas, naturellement, quelqu’un qui travaille facilement en équipe, et je ne l’ai jamais été. Mais, maintenant je me sens plus comme l’un des gars du groupe et je pense que c’est pour cela que l’album sonne… C’est un disque assez déprimant et sombre, mais il y a beaucoup de joie, on ressent que le groupe apprécie de faire de la musique ensemble… j’espère !
Intervenante : Quand on entend la ligne de basse au début de Harridan on sait que ça va être fun !
Steven et Richard : Oui !
Steven : Et différent ! Après avoir écouté cette basse dans la première chanson, de nombreuses personnes disent : “ Qu’est-ce que c’est ? ” et, ensuite, les autres membres arrivent et cela sonne comme le son familier de Porcupine Tree.
Intervenante : En tant que bassiste je vous remercie.
Steven : Ah ! Bien ! Merci à toi.
Intervenante : Je voudrais savoir euh… (…) elle tarde à retrouver sa question. Steven lui dit qu’on y reviendra peut-être plus tard.
Question : Bonjour Steven et Richard. Bienvenue à nouveau en France et bienvenue à Porcupine Tree. Vous avez mentionné plus tôt que vous aviez travaillé avec Gavin sur de nouveaux morceaux il y a des années, mais à part ça, restait-il des morceaux des précédentes sessions d’enregistrement que vous avez utilisés pour cet album ? Ou bien en dehors de ces enregistrements avec Gavin, est-ce que vous êtes partis de zéro ?
Steven : Oui. Nous avons commencé avec une page blanche. Il y a des chansons qui restent des précédentes séries, mais s’il elles ont été écartées c’est qu’il y a une bonne raison. Nous avons commencé sur une page complètement neuve et avec une philosophie d’écriture différente, qui est : nous allons écrire ensemble. Et, j’insiste, c’était vraiment différent !
Si je devais retenir la chose la plus différente de ce disque, c’est que tout, à l’exception d’une seule chanson, tout, sur cet album a été écrit par moi en collaboration avec Richard, ou, en collaboration avec Gavin. C’est unique pour Porcupine Tree. Habituellement, j’apportais 75 % de l’album déjà écrit aux autres membres du groupe. Cette fois, j’ai dit : “ Si nous le faisons, ça ne sert à rien que je l’écrive, j’écrirai pour mon album solo. Nous allons faire un album de Porcupine Tree. Commençons par la base et développons des morceaux. ” Peut-être, Richard, que tu peux expliquer comment ça se passe entre toi et moi ?
Richard : Oui. La différence est que, précédemment, Steven arrivait avec des démos de chansons déjà plus ou moins construites. Ensuite, on jouait dessus. On y mettait notre personnalité, mais c’était en plus. Avec cet album il y a l’essence de ce que Gavin et moi faisons, et, cette fois, depuis le commencement.
Cela veut dire que le travail va dans une direction différente et Steven suit ce mouvement. Dans notre relation c’est plus moi qui lui donne des bandes de sons, du design de sons, des passages musicaux, des atmosphères, des choses dans lesquelles il peut choisir quelque chose et en sortir un sentiment.
Le plus souvent, il y avait un truc qui sortait du lot et qui inspirait Steven pour l’écriture de paroles ou pour commencer à créer ensemble une chanson. Après, ça me revenait et je réagissais aux paroles. C’est ce qui s’est passé pour le titre Dignity sur l’album. C’est avec ce mouvement de va-et-vient que nous avons créé ce monde dans lequel le personnage vit, de la cour d’école à la vieillesse, c’est comme un voyage.
Question : Vous avez déjà annoncé récemment que les musiciens Randy McStine pour les guitares additionnelles, et Nathan Navarro à la basse vous rejoindraient pendant la prochaine tournée. Comment avez-vous choisi ces deux musiciens, qui sont fantastiques, et, il n’y a aucun doute que leur présence sera un bénéfice pour le groupe, mais comment les avez-vous choisis ?
Steven et Richard : Gavin !
Steven : Gavin. Pour être honnête, je ne les avais jamais entendus. (Rires), Mais, maintenant on joue avec eux et ils sont sensationnels. Gavin est comme le Directeur Musical du groupe. C’est le vrai musicien, Richard et moi sommes les plus mauvais musiciens dans Porcupine Tree.Mais, Gavin est un musicien exceptionnel. Je crois qu’il a joué sur un des albums de Randy dans le passé, il le connaissait de quelque part. Je pense qu’il a trouvé Nate sur le net, en regardant des performances sur YouTube. Il les a contactés. Richard et moi nous ne les connaissions pas, mais maintenant, nous avons répété avec eux les nouveaux morceaux pour la tournée, et, comme tu disais : Ouah ! Incroyable. Mais, ils ont été trouvés par Gavin, oui.
Question : Bonjour Richard. Bonjour Steven. D’abord merci beaucoup pour votre carrière et vos productions extraordinaires et pour ce dernier album qui est vraiment génial. J’ai plusieurs questions pour vous. La première : vous avez environ 30 ans de carrière et quelque chose comme 11 albums à votre actif, de quoi êtes-vous les plus fiers en jetant un regard en arrière sur votre carrière ?
Steven : Je crois que la chose pour laquelle je suis le plus content, pas spécifiquement pour Porcupine Tree, mais pour l’ensemble de ma carrière. C’est que, nous, collectivement Porcupine Tree, et, également dans ma carrière solo, je ressens que nous avons créé notre propre univers musical. Et je dis ça parce que je pense que de nombreuses personnes finissent associées à un genre spécifique. Je pense que nous avons lutté contre ça, même si des personnes ont tenté de nous cataloguer – le rock progressif est le mot qui est le plus utilisé quand on parle de nous – et je comprends pourquoi. Bien sûr, certains de nos morceaux sont clairement inscrits dans cette tradition, mais, je pense qu’il y a toujours eu d’autres éléments dans ce que Porcupine Tree et moi avons fait et qui n’ont rien avoir avec ça.
Cela a été une sorte de bataille pour nous éloigner et affirmer notre droit à être considérés comme en dehors des classifications générales. Le meilleur exemple que je pourrai donner c’est : quand vous pensez à quelqu’un comme Kate Bush, ou comme David Bowie, vous ne pensez pas à eux comme étant des artistes génériques. Vous pensez à Kate Bush, c’est la musique de Kate Bush, David Bowie joue la musique de David Bowie, et je pense que c’est quelque chose qui se gagne tout au long d’une carrière.
J’aime à penser que, quelque part, nous avons gagné ce droit maintenant. Que nous sommes un groupe qui a créé son propre monde musical. Nous faisons la musique de Porcupine Tree. Alors, oui, il y a des racines métal, il y a des grooves funky, il y a des ambiances, des textures, des paroles d’auteurs de chansons, il y a de l’industriel. Il y a toujours des éléments qui viennent, mais quelque part, ils se mêlent en quelque chose que les gens reconnaissent immédiatement comme le son de Porcupine Tree. Je ne peux pas l’expliquer mieux que n’importe qui d’autre, mais c’est instantanément reconnaissable et c’est très clair à l’écoute de cet album.
Il y a des choses nouvelles qui arrivent, mais instantanément on se dit : “ Oh ! C’est Porcupine Tree ”. Je ne sais pas si ça répond à ta question, mais, quelque part, c’est ce dont je suis le plus fier. Il me semble que nous avons réussi à créer notre propre et unique son. Je ne sais pas ce que tu en penses Richard.
Richard : Oui. Le fait que pendant une carrière encore plus longue en ce qui me concerne, d’avoir été en mesure de créer la musique que l’on veut sans aucune préoccupation commerciale et d’avoir pu rester impliqué dans la musique toute ma vie, c’est incroyable. C’est le succès pour moi.
Question : Durant ces sept dernières années vous avez été occupés par vos propres projets ou à jouer avec d’autres groupes pour certains d’entre vous. Est-ce que vous avez été en contact pendant tout ce temps ?
Richard et Steven : Oui.
Richard : Nous avons fait un album !
Steven : Oui effectivement ! Depuis 2012. Il pourrait sembler que nous arrivons de nulle part et que nous ne nous sommes pas parlé pendant 10 ans, mais en réalité, nous faisions cet album pendant les dix dernières années.
Richard : Et même si nous n’avions pas fait cet album, je lui enverrai toujours des musiques, on parlerait, on échangerait.
Question : Que s’est-il passé quand vous vous êtes retrouvés tous ensemble en studio pour la première fois en train de jouer ?
Steven : Que s’est-il passé ?
Question : Est-ce que c’était magique, qu’est-ce que vous avez ressenti ? Quelles étaient vos émotions ?
Steven : J’ai aimé ça !
Richard : Steven a aimé, mais Gavin et moi nous étions concentrés sur le fait de jouer ces nouveaux morceaux et on ne te regardait pas.
Steven : Nous nous sommes tous assis ensemble quand on a commencé à jouer ces morceaux et j’avais un grand sourire sur le visage. Je regardais autour de moi et ils étaient tous comme ça (il mime quelque chose, tout le monde rit). J’étais un peu perplexe de voir ça, mais, nous avons répété ensemble et ils se sont, un petit peu, relaxés depuis.
Richard : Absolument. Oui ! C’est comme être filmé et enregistré en même temps. Vous êtes très conscients que l’audio doit être bon et on prenait tout ça très au sérieux.
Steven : Si vous avez vu les quelques clips que nous avons faits quand nous enregistrions au studio, puisque c’est le sujet, vous verrez que je regarde tout le temps autour de moi, et, à chaque fois que la caméra arrive sur Gavin ou Richard, ils font (mimes et rires de nouveau).
Art n roll : J’aimerais parler de certains titres du nouvel album. Pour moi c’est un des albums les plus agressifs dans le metal progressif et j’aimerais que vous me parliez d’un des titres de l’album. Un rêve accessible pour les gens. Cette chanson est très romantique…
Steven : Tu parles spécifiquement des paroles ? N’est-ce pas ?
Art’N Roll : Oui
Steven : Tu sais, j’ai des beaux-enfants maintenant (enfant de sa partenaire).et moi nous avons deux beaux-enfants. Pour moi c’est la première fois de ma vie. C’est difficile de ne pas regarder la jeune génération et ne pas penser qu’il y a un sens… Je pense que ça fonctionne dans un sens positif comme négatif. Je pense que nombreux sont ceux de la jeune génération qui ont le sentiment d’avoir le droit à quelque chose, alors que ce n’était pas mon cas quand j’étais jeune.
Vous n’avez pas besoin que je vous dise que les jeunes maintenant obtiennent à peu près tout ce qu’ils veulent quand ils sont très jeunes. L’idée que j’aurais pu avoir une télé dans ma chambre était un fantasme quand j’étais un gosse de quatorze ans. Aujourd’hui, les enfants ont des téléphones portables quand ils ont 10 ans. Ils ont tout ce qu’ils pourraient désirer avant même de quitter l’école. Donc, il y a ce sens d’avoir le droit ! Je n’ai jamais eu ce genre de truc.
Bien sûr, la chose qu’ils n’ont pas c’est la plénitude, et, comment atteindre la plénitude ? Vous devez lutter pour cela. Sans lutte je ne pense pas qu’il ait un moyen de l’atteindre. Bien sûr, c’est de la simplification parce qu’il y a d’autres combats à mener pour les enfants comme eux : Comment arriver à peser dans un monde où il y a plus de monde que jamais en compétition ?
Regardez, rien que le monde de la musique aujourd’hui ! Sur Spotify il y a une statistique ridicule qui montre qu’il y a soixante-dix mille chansons téléchargées chaque jour. Cela veut dire qu’il y a plus de musique qui se crée en 2022 qu’à n’importe quel autre moment dans l’histoire. Si vous voulez devenir un musicien aujourd’hui, vous êtes en compétition avec plus de personnes qu’à n’importe quelle autre percée dans le temps.
C’est juste un petit exemple, et, je crois que ça s’applique à tout l’univers. Il n’y a jamais eu autant de monde sur cette planète en compétition, pour l’intention, pour les mêmes opportunités. Je m’inquiète pour les enfants : comment cela les affecte mentalement ? Et comment cela va-t-il affecter leur sens de l’épanouissement dans le futur ? Leurs ambitions, leurs buts, et certains pourrait ne jamais l’obtenir. Sans vouloir détailler trop à ce sujet, c’est ce à quoi cela fait référence.
Question : Vous parlez des dictateurs dans le second titre ?
Steven : Oui dans Rats Return. Cela parle, assez clairement, des politiciens et … Le meilleur moyen de l’expliquer c’est : est-ce que vous avez vu ce film Don’t Look Up sur Netflix ?
Réponse : Oui.
Steven : J’ai écrit la chanson bien avant d’avoir vu le film !!!!
(Rires)
Vous voyez que le message de ce film est que les politiciens sur le chemin des populations sur la terre, eh bien ! Essentiellement, à la fin, ils se sauveront eux-mêmes.
Art’N Roll : Ok. Merci.
Richard : Ou ils se feront de l’argent avec ça.
Steven : Premièrement, ils peuvent faire de l’argent avec et ensuite ils se sauveront eux-mêmes et fuck le reste de la planète !
Art’N Roll : Merci
Question : Nombreux sont les fans qui ne s’attendaient pas à revoir le groupe réuni. Donc, les attentes des fans sont très élevées comme vous pouvez l’imaginer. Une question très simple : y a-t-il eu ou ressentez-vous de la pression après toutes ces années ?
Richard : Non ! C’est ce qui est unique avec cet album. C’est la première fois dans notre vie professionnelle qu’il n’y a aucune pression. Parce que nous y avons pensé tous les deux et comme nous avons été impliqués dans la musique, nous avons signé des contrats qui promettaient de faire des albums ; nous avons travaillé avec des agences pour promettre de faire des concerts ; il y avait toujours une option sur un nouvel album. Le management nous disait toujours : alors qu’est-ce que vous allez faire ensuite ? Il y a toujours eu la pression de faire quelque chose.
C’était la première fois que personne ne savait, il n’y a eu aucune pression quelle qu’elle soit. Nous pouvions faire la musique que nous voulions et si nous ne l’aimions pas nous pouvions la mettre de côté et continuer. Cela nous a fait nous sentir libres ! C’est ce qui fait que l’album est ce qu’il est justement, sans pression.
Et avec le titre nous avons renforcé la non-pression Closure/Continuation. Il n’y a pas de pression ici non plus. Nous gagnons avec chacune des décisions.
Steven : Cela sonne toujours d’une manière affreuse quand je dis ceci, mais, ce n’est pas mon intention. En fait, je me fous de ce que les fans veulent ou attendent. Laissez-moi vous expliquer ce que je veux dire par ça. Je pense que c’est exactement ce que tous les artistes devraient ressentir. Ils ne devraient jamais penser à ce que leur public veut ou attend d’eux. Et, ça ne veut pas dire que ce que pense le public n’est pas important pour moi, ça l’est !
Est-ce que je serai très heureux si tout le monde aime ce disque ? Bien sûr que je le serai. Et je serais très déçu que le public ne l’aime pas ! Mais, cela ne ferait pas de différence. Nous sortons cet album parce que nous pensons qu’il est bon, que c’est fort, et que c’est le meilleur que nous ayons jamais fait. Si on ne le pensait pas, on ne le sortirait pas. On ne le sortirait pas uniquement pour satisfaire une demande ou une attente, de toute façon cela ne ferait aucune différence pour moi. Je suis conscient de l’attente, je reconnais cette attente, mais j’y suis aussi largement immunisé. Richard lit tous les commentaires sur tout le web, je ne le fais jamais.
Richard : Je ne le fais pas. Il ment encore !
(Rire général)
Richard : Sur le verso de son livre, il est écrit : je mens ! Et c’est vrai, il le fait. En plus, il se contredit beaucoup lui-même. J’avais regardé tous les commentaires sous Harridan sur YouTube et c’était vraiment positif, mais ce n’est pas quelque chose que je passerais des jours à faire.
Steven : (Murmurant) Il le fait. Il le fait.
le groupe doit se retirer pour se rendre à Londres en Eurostar
et je pense revenir cette année pour finir quelques questions !!
faite moi confiance, la suite prochainement.