1/ Peux-tu me raconter l’évolution de PYG depuis sa création ?
Alors, PYG a été créé de toute pièce en studio, le premier album en tout cas. Yvan avait envie de faire un album solo, on travaillait déjà ensemble sur un cover de Pink Floyd qui s’appelle « Empty Spaces » et qui est né en 2006. Suite à plusieurs projets il a fait plein de choses, nous aussi de notre côté et un jour il a vraiment eu envie de revenir à ses premières amours, c’est-à-dire rock des années 70/80. Il a commencé à écrire son album et puis il s’est dit qu’il aurait besoin de musiciens, finalement j’en ai sous la main puisque les copains d’empty spaces sont là, alors pourquoi pas le leur demander. Il nous a proposé le deal et on a accepté tout de suite et depuis ça fonctionne comme ça.
2/ Comment c’est passé la composition et l’enregistrement avec les guests ?
Yvan a fait appel à Pat O’May qu’il a déjà connu sur scène, ils ont déjà joué ensemble pour un hommage à Gary Moore. Ils se sont liés d’amitié, autant humaine que musicale, du coup il a voulu apporter la petite touche guitaristique de Pat O’May. Jorris Guilbaud, qui est le claviériste de Shadyon avec qui nous avons joué également sur une scène il y a un an. Yvan voulait son côté un peu « farfelu », enfin, c’est un très très bon clavier, donc il voulait absolument son énergie pour un des titres de l’album. Clothilde Trouillaud, Yvan voulait apporter un instrument autre que le piano et sur les conseils de Patrick Boileau, batteur de Dan Ar Braz, qui joue aussi avec Pat O’May et qui est venu nous sauvé quand notre batteur était malade pour une date. Et Alain Boccou qui est venu faire une partie de Growl que je ne sais pas faire moi, loup garou, sur le dernier morceau de l’album.
3/ Pourquoi avoir associé voix hommes et femmes ?
C’est vraiment la spécificité de cet album, dans le premier il n’y avait pas ce duo. Je pense que nous allons vraiment continuer dans cette voix, je pense que nous avons trouvé l’identité de PYG à ce niveau-là. C’est quelque chose qui fait la force de ce disque, Nelly était un petit peu en retrait sur le premier album et sur scène nous nous sommes rendu compte que nous étions mieux tout deux devant, plutôt que d’avoir une sorte de rôle de choriste ou d’arrière-plan. On se connaît bien, on nous dit que nos voix s’accordent bien donc autant rester là-dessus. C’est donc un peu la force de l’album, avec des guitares un peu plus puissantes aussi et nous n’avons plus le côté « concept » du premier, c’est un projet qui a donc vraiment été écris pour la scène et on va le défendre comme tel.
4/ We live, we die, une histoire en particulier sur l’album ou juste deux titres séparés des autres ?
C’est un peu le leitmotiv de l’album, c’est suite à des tragédies que l’on connaît dans une vie. D’une manière individuelle avec le décès de la maman à Yvan qui lui a inspiré ces quelques morceaux, notre bassiste a été touché lui aussi il y a quelque temps, au niveau du groupe on a perdu un ami qui est organisateur de festival et le jour où on va jouer dans son festival il nous quitte… c’est quand même particulier d’arriver sur scène et la personne qui nous attendait le plus n’est pas là… c’est une émotion qu’il faut vraiment digérer et sa femme voulait vraiment que l’on joue… c’est vraiment surréaliste quoi…
5/ Un petit mot sur la pochette ?
C’est la carcasse d’un bateau, un bateau qui s’est échoué, un bateau qui a vécu des choses, des bonnes et des mauvaises, ça représente bien le thème de l’album. C’est une pochette très simple mais qui représente beaucoup, après chacun l’interprète comme il veut. En plus nous, nous avons eu ce fait avec ce vieux cargo qui est venu s’échouer sur nos côtes y a quelques temps.
6/ Des dates de prévues ?
Cet été oui, le 12 aout à Arzon puis le 13 aout à Quiberon, c’est des scènes ouvertes, accès gratuit, on a déjà eu l’occasion de faire des scènes comme ça. Et après on attend des dates en pour parler. On espère que cette tournée va se mettre en place car on a envie d’aller voir un peu plus loin que nos frontières. Elles seront sur le site www.pyg-official.com
7/ Quelles sont vos influences ?
Pour cet album c’est pink floyd, Marillion, deep purple, Yvan revendique vraiment ses influences, c’est ce qu’il voulait vraiment en créant PYG. Il est très influencé par les grands guitaristes donc ça se ressent sur le disque.
8/ Pas trop dur de gérer PYG et les autres projets ?
On jongle avec tout ça, on a un calendrier bien organisé. Après c’est la même équipe donc ça aide mais on a aussi nos boulot. Ça demande une organisation particulière mais c’est aussi une façon de ne pas se lasser d’un des projets. Et plusieurs formations avec la même équipe, c’est une chance
9/ Avez-vous d’autres activités artistiques en dehors de la musique ?
Nelly : Moi je fais aussi du jazz à coté, reprises de Nina Simone…. Tout ce qu’il y a de plus simple quoi.
10/ Quelque chose à ajouter ?
Bah c’était un plaisir de vous rencontrer, merci !