ESCAPE THE FATE, le 17/06/2013 au Bataclan

lundi/01/07/2013
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Arrivée au Bataclan un peu tard, je rate le premier groupe, Our Theory, bon d’après le collègue photographe arrivé à l’heure.

Our Theory

Le public est très jeune, à se demander s’ils ont bien eu l’autorisation parentale de sortir en cette période de passage de baccalauréat.

Our Theory

Le deuxième groupe, Fallester, entre en piste : ils sont 3, la batterie n’est pas en retrait mais au centre de la scène.

Fallaster

Première impression : le son est trop métallique. Cette impression se confirmera tout au long de la soirée : le son n’est pas digne d’une salle de la notoriété du Bataclan.

 

Le collègue photographe se plaint lui du jeu de lumières : étrange de vouloir illuminer le public…  L’impression de flou qui en résulte n’est pas du meilleur effet. On se prendra même un spot aveuglant en pleine rétine vers la fin du set de Fallester.

Our Theory

On recommande déjà les protections auditives, peut-être faudra-t-il prévoir aussi les lunettes noires pour les concerts…

 

Et le groupe ? Et bien, pas vraiment ma tasse de thé (mais je ne savais pas encore ce qui m’attendait par la suite!) : du néo-métal hurlé par un chanteur à la limite de la rupture de corde vocale. Dans le public se forme un mosh pit incroyablement lent : moi qui croyais que le public était formé de petits jeunes… on dirait plutôt des retraités !

Quelques-uns montent sur scène, dont un, torse nu, qui enlacera le chanteur sur un slow. Instant tendresse !

Et voici Tracer ! Ca nous changera un peu de l’ambiance MJC ! Avant que les trois membres australiens arrivent sur scène, une bande son digne des films des frères Coen retentit.

 

Tracer

Encore une fois, le son n’est pas bon. Les musiciens échangent des signes avec la régie son pour essayer de rectifier le tir pour « Pistolero ». Ca s’améliore pour le deuxième titre. Le chanteur Michael Brown, et son frère, Leigh, bassiste, échangent leur place régulièrement, et le bassiste nous gratifie d’une petite danse bien à lui, entre calypso chaloupée et headbang.

Ils nous assènent titres anciens et nouveaux avec le même talent.

 

Tracer

Le public, même s’il n’y a pas foule ce soir, est sous le charme et reprend un refrain sous la direction   du beau chanteur.
Sur « Dead Garden » la lumière vire au rouge et argent, façon coucher de soleil dans le désert., parfait pour un groupe dont le style est parfois décrit comme du Desert Rock.

Quelques solos de guitare brillants et le set de Tracer s’achève.

 

Place au groupe qu’attend le public qui s’est bien densifié : Escape the Fate ! Je me croirais dans un épisode de One Tree Hill ! Jeunes filles en fleur et jeunes bad boys tatoués jusque sous les mandibules se côtoient sans heurts.

Le son, les lyrics et l’imagerie de Escape de Fate sont très, très inspirés du glam rock des années 80-90. On rajoute quelques morceaux de hurleur et un brin d’influence Placebo et le tour est joué.

Le chanteur y va de son petit mot au public : « la vie est courte alors ne sois pas un douchebag » .

 

Escape The Fate

 

Ok… Il demande ensuite un circle pit. Il l’a demandé gentiment, l’audience obtempère : circle pit de 2 minutes.

 

Tout ça me semble beaucoup trop commercial, mais le public (qui remplit à peine la moitié de la salle) semble aimer. Le groupe partage la scène avec ses fans : une jeune fille à crête reprend un refrain en chœur avec le chanteur, une jeune et jolie blonde s’agenouille devant lui…

Escape The Fate

Au vu du nombre de smartphones levés, tout le set doit être sur Youtube depuis belle lurette, alors si tu aimes Escape The Fate, n’hésite pas à aller voir à quoi ressemble ces hérauts du scream-core !

Our Theory

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