Entretien avec Le Double (Adrien), chanteur de WORKING KLASS HEROES à l’occasion de la journée promotion organisée par Replica Promotion au Hard Rock Café à Paris.
Art’N Roll : Peux tu me présenter Working Klass Heroes (WKH)?
Le Double : Le line up de base a été créé en 2010. Ils ont sorti un album en 2016 qui était plus power rock, power metal.
Je suis arrivé en 2019 en même temps que le nouveau bassiste et depuis la formation n’a pas bougé. On vient de sortir un album qui n’est plus trop power rock, c’est plus un mix entre le metal, le hardcore et l’electro.
ANR : Comment s’est passé l’intégration au sein de groupe lors de ton arrivée ?
Le Double : J’avais partagé la scène avec eux quelques années auparavant du coup ils m’ont appelé pour me dire qu’ils cherchaient un chanteur. C’est important pour moi de jouer avec des amis donc c’était un petit défi mais on s’est mis bien mutuellement assez rapidement. On m’a donné 100% de liberté dans ce que je voulais faire. Ce qu’on fait me plait beaucoup, ça reste très proche de ma philosophie qui est d’aller au bout d’une idée, essayer d’être libre dans la façon de composer.
Concernant la composition, il y avait qu’un morceau déjà prévu pour le nouvel album. Ensuite, on a commencé la composition. En général, c’est un des deux guitaristes ou Martial le machiniste qui ramène une boucle d’effet ou un riff et après on essaie de se greffer tous dessus. Quand l’alchimie prend on va jusqu’au bout de la production. Quand je suis à peu près sûr de ma ligne de chant, je me note les syllabe forte ou accent et en fonction de ce que je ressens sur le morceau, j’écris.
ANR : Pour la composition des paroles tu as tout de même des thèmes que tu souhaites aborder ou alors tu improvises selon l’inspiration ?
Le Double : C’est vraiment selon l’inspiration. Par exemple, « Vanguard Bandits » parce que le tempo est d’une façon, j’ai écrit l’histoire d’un mec qui est dans une calèche dans la nuit, qui part a toute vitesse. Je parle de ce qu’il imagine, pourquoi il est seul etc.
J’aime bien raconter des histoires plus que passer des messages même s’il y a toujours des messages sous-jacents mais j’aime bien que cela reste sous-jacent. Je ne veux pas faire de la politique ou quoique ce soit, ça ne nous intéresse pas. On veut que sur scène pendant une heure, les gens s’amusent avec nous et qu’ils oublient tous les sujets désagréables.
ANR : Pourquoi avoir appelé cet album « No excuses, No Remorses » ?
Le Double : Ça va avec le délire de l’album. On ne voulait rien s’interdire et on n’en voulait pas s’enfermer dans un carcan. On ne voulait pas s’enfermer dans une case pour faire plaisir. On voulait faire exactement ce que l’on voulait sur le moment quit à exploser en vol. Donc pas de regrets, on y va et ça donne le titre de l’album.
ANR : Vous avez mixé l’album au Vamacara Studio, comment cela s’est-il passé ?
Le Double : On a enregistré au local de Perpignan et on a envoyé le tout au Vamacara Studio, c’était pendant le Covid donc on n’a pas pu se déplacer.
Bilan : on ne le refera plus jamais. C’est intéressant mais ça ne remplace pas le confort d’être en studio avec le mec qui t’enregistre avec ses conseils. Là, on a tout enregistré d’un bloc et on a tout envoyé. Ce que j’aime bien c’est que du coup c’est brut car c’est enregistré comme ça et ça ressemble à ce que l’on fait sur scène.
ANR : Quels sont les projets pour WKH ?
Le Double : On a de belles choses à venir à partir de mai mais pour le moment on ne peut rien annoncer. De janvier à mai on va essayer de balancer des nouveaux clips ou autre chose et on communiquera un calendrier dès que possible.
ANR : As-tu d’autres activités artistiques que la musique ?
Le Double : Je suis prof d’histoire de jeux vidéo et de game design, je forme les gens qui vont bosser dans les jeux vidéo. J’ai quitté mon poste a Montpel et je cherche actuellement un poste à Narbonne ou Béziers.
ANR : Un mot de la fin ?
Le Double : Venez nous voir sur scène et venez-vous marrer avec nous.