Les acteurs de l’ombre font partis de ces labels qui proposent toujours des sons qui vous font chavirer.
Deliverance ne manque pas à l’appel puisque ce troisième opus n’est pas un énième album de post black ou de sludge, mais bien un « eargasm ». Neon Chaos in Junk-Sick Dawn est tellement une claque sonore qu’il faut un peu de temps pour digérer et trouver les mots.
L’album s’ouvre sans concession sur la violence des guitares, les riff sales et jouissifs et une voix plaintive et criarde qui va hurler jusqu’au tréfond de votre âme, va s’ancrer et vous chambouler et vous hanter.
Jusqu’à Odissey, le troisième morceau, seulement le troisième. Le calme fait trépigner sur place, l’esprit anticipe la voix, anticipe le mur de son et puis c’est l’air frais trompeur, un peu comme ces morceaux de Shoegaze et de rock qu’on aime et qui se seraient glissés dans la playlist préférée. Odissey vous met le retour de claque car c’est une expérimentation hors des sentiers attendus à la limite du post rock, du sludge d’Amenra jusqu’à Mass VI. Odissey le titre bien nommé.
Les morceaux suivants permettent de revenir en douceur et lourdeur vers la violence et le mur de guitares saturées et vers un peu d’électro toujours accompagnée de la voix hurlante et cathartique.
Cet album figure sans aucun doute parmi ces chefs d’œuvres qui vous mettent cette même claque à chaque fois et qui vous transportent toujours autant à chaque écoute.