Voilà ! Un nouveau festival a ajouter à tous ceux que j’ai déjà fait!
Cependant, je repars de cette nouvelle édition du Festival 666 avec des paillettes dans les yeux et un brin de nostalgie…. Avant de vous parler de groupes, musiques et tutti quanti, je tiens à faire un petit paragraphe sur le lieu, l’équipe et l’ambiance.
N’importe qui dirait : « Mais qu’est-ce que tu vas faire au fin fond de la Charente-Maritime pour un festival??? C’est tout petit, y’aura personne! » Et bien détrompez-vous!
Cercoux est une charmante petite ville d’un peu plus de 1000 âmes dont le maire il y a quelques années a eu l’excellente idée d’adhérer à l’idée complètement farfelue d’un jeune de 15 ans de fonder son propre festival métal. Et après 4 années (le Covid ayant empêché 2 éditions), le résultat est là! Le public est venu en nombre, et l’ambiance est au top!
Victor Pépin, le jeune fondateur, est très bien entouré par plein de jeunes bénévoles et de sa famille également. Tout le monde met la main à la pâte et j’ai été très surprise de la décontraction de chacun. Même Victor s’est offert un petit slam 🙂
Bref une équipe vraiment au top, à l’écoute, d’une gentillesse que je garde en mémoire et je dois avouer que le coin VIP bien que petit répondait à nos attentes et était extrêmement cosy (j’ai beaucoup aimé le petit coin jeu / toboggan, et trouvé l’idée du lieu, une école, assez amusante). Cela a permis également plus de proximité avec les collègues média et avec les groupes qui passaient régulièrement par ce lieu.
L’offre restauration pour les festivaliers étaient bien fournie ainsi que les stands de merch (artistes ou autres), le merch artistes étant aussi le lieu où les groupes ont fait des passages pour leurs fans. L’écrivain Saad Jones avait également fait escale sur le site.
Les deux scènes présentes sur le site permettaient l’alternance des groupes et d’ailleurs, c’est avec beaucoup de surprise que, pour la première fois, je suis allée à un festival qui met de la musique d’ambiance entre chaque groupe pour que les festivaliers ne trouvent pas le temps trop long. D’ailleurs, les gars de la sécurité, torse poil, le t-shirt à la main, sur scène, en train de chauffer la foule sur « Take on Me » de Ah Ha, je n’avais jamais vu ça ! Mais quel moment!!!!!
Bien que le festival se soit rempli tranquillement, et que le vendredi ai été assez calme, l’affiche était très belle. Forest in Blood, (je vous adore, quels bons moment passés ensemble!), Sleeping Romance avec ma chère Lina rencontrée au précédent Hellfest et dont la voix a sublimé ce monde de barbares, Hangman’s Chair, Dropdead Chaos, toujours fidèles à eux-mêmes et qui malgré la foule éparse ont donné le meilleur.
Le samedi, j’ai découvert les gars de Breed Machine et franchement, j’ai adoré. Puis c’est monté crescendo, Bad Situation, Gorod jusqu’aux incontournables Dog Eat Dog qui ont offert un show de qualité, et avec une énergie toujours à leur image. La soirée s’est finie en apothéose avec Rise of The Northstar et Lionheart.
Dimanche, dernier jour, et déjà la nostalgie de devoir partir en fin de soirée… Qu’est-ce qu’on est bien ici! Bon arrêtons la séquence déprime! Blackstorm ouvre le bal des dernières réjouissances. Nos chouchous locaux, les Datcha Mandala, avec leur bonne humeur habituelle et le sourire constant de Nicolas, leur chanteur, on peut ressentir la joie d’être là de jouer et le job est fait. Puis, avec une attente palpable dans le public, arrive CRISIX! Fidèles à eux-mêmes, les espagnols, avec leur fougue et leur bonne humeur habituelle, ont transcendé la foule, mêlant pogo, circle pit et wall of death. La suite ne déméritera pas jusqu’à la tête d’affiche finale Alestorm, la boucle est bouclée et de manière magistrale.
Bon, je n’ai qu’une chose à dire…. Vivement l’an prochain !