C’est parti pour le deuxième round ! Après une bonne nuit de sommeil, rien de tel que de retourner sur le site en passant par les rues de Clisson où les esprits s’éveillent, où les terrasses commencent à se remplir de gens venus prendre un petit café ou une bonne bière histoire de se remettre dans l’ambiance ! Le soleil est déjà de la partie et se reflète sur la rivière. C’est magnifique à voir depuis le pont de pierre!
10h30 : La journée débute par la Mainstage 2 pour Saint Agnes, groupe de metal indus britannique. La chanteuse, Kitty, dévoile son chant puissant, accompagné d’une musique lourde et rageuse. Un doigt levé par la guitariste (celui du milieu pour ceux qui connaisse!) sur le titre Middle Finger, et un Wall of Death bien géré malgré la foule peu dense, montre que ce groupe a bien mené sa barque en ce début de festival très matinal.
11h05: Hop hop, un nouveau petit sprint jusqu’à la Warzone (il faudrait que je compte mes pas pour savoir combien de kilomètres je fais par jour…), et me voilà prête pour Eight Sins. Je dois d’ailleurs les rencontrer en interview cet après-midi. Hâte de connaitre leur feeling par rapport à la performance qu’ils vont donner. La foule est venue en nombre, commence à de dandiner sur le rythme effréné qu’offre le quatuor. Un circle pit se forme et là c’est la folie ! L’ambiance est géniale! Quelle belle entrée en matière pour la Warzone!
12h50 : Je n’ai pas loin à aller pour me rendre à la Valley pour GOZU. Changement radical d’ambiance, musique stoner/rock, beaucoup plus calme que le combo précédent. N’en déplaise aux adeptes, je m’ennuie un peu. Le set est sympa, un peu groovy mais rien de transcendant. Ce festival me fera donc faire les montagnes russes au niveau musical !
Petite pause pour déjeuner et faire deux interviews, et me voilà repartie pour la seconde partie de la journée.
14h20 : Me voici sous la Altar pour Textures. J’avoue que j’avais hâte de les voir, non seulement parce que leur musique me plait mais également par les critiques qui sont venues à mes oreilles. Il y a foule sous la tente! Les néerlandais arrivent et l’accueil est chaleureux. Le son et la performance sont impeccables, et je constate que le groupe a bien travaillé son visuel, son jeu de scène et sa setlist. Je confirme, je ne suis absolument pas déçue! Quel bon moment!
15h50 : Je me fraie un chemin pour accéder à la Mainstage 2 qui est déjà plus que bondée pour l’arrivée de Lofofora. La chaleur est écrasante! Heureusement que les lances à incendie sont là pour nous rafraichir un peu. Je tiens d’ailleurs à remercier les équipes du Hellfest pour leur travail car je pense qu’on ne leur rend pas assez souvent (Voilà ça c’est dit !). Comme à son habitude, le groupe nous montre que sa bonne humeur et son dynamisme est toujours de mise. Cependant, leur militantisme est plus que présent durant la prestation et l’irruption sur scène de deux FEMEN interpelle. On reste dans la provocation et le décor est planté mais on connait tous les idées de ce groupe emblématique. Malgré tout, la performance est nickel, le public a répondu avec ferveur et les slams se sont enchainés. Petit bémol sur le fait de dénigrer les autres groupes, ceux qui ont entendu la dernière remarque de Reuno comprendront ma remarque….
J’arrive un peu en retard pour Stinky, sur la Warzone. Les locaux ont investi la Warzone avec leur hardcore ultra énergique et ont enflammé les personnes présentes en masse. Un bon moyen de donner un aperçu de leur nouvel album à venir. Que dire de plus, je découvre mais encore une fois, le hardcore pure c’est pas trop ma came….. Rires!
Les prochaines heures vont être idylliques mais intenses!
18h35 : Polyphia, un ovni pour moi ! Le set est majoritairement instrumental, les mélodies de guitare sont incroyables, malgré une batterie un peu forte à mon goût. De base les concerts de ce type me font fuir car j’ai peur de me lasser au bout de deux ou trois morceaux sans chant, cependant là , je reste subjuguée par le talent de ces musiciens. Quelques voix synthétiques se greffent de temps à autre ce qui donne une dimension toute particulière à ce set et permet tout de même au public de bouger, de slammer.
19h40: Je ne bouge pas d’un pouce, bien installée entre les deux Mainstage. Le prochain show risque d’être mémorable comme à l’accoutumée (dans le bon sens du terme? J’ai un gros doute…). Et oui! Voici Steel Panther! Cheveux peroxydés, bandanas, tenues suggestives, avec des mots français assez crus du genre « J’aime la chatte » ! Bref tout un programme pour ce show où des dizaines de nanas sont montées sur scène plus ou moins habillées au grand damne de la sécurité. Le son est au rendez-vous et les morceaux s’enchainent sans fausses notes. Tout est bien ficelé pour ce moment ultra décalé comme on en espérait pas moins.
J’écourte un peu la prestation pour aller me sustenter quelque peu et revenir pour la prochaine partie qui m’intéresse. Je sais que tout le monde n’apprécie pas le groupe suivant mais personnellement moi c’est leur musique et leur prestation scénique qui me fait vibrer. Je suis juste là pour m’amuser, danser et passer du bon temps! Donc j’attends avec impatience l’arrivée de Shaka Ponk, avec un peu de nostalgie car la fois précédente où j’ai pu les voir en live, j’étais avec ma fille, mon rayon de soleil. Le décor est assez similaire que précédemment, les choristes sont présentes et apportent une touche de fraicheur à ce set millimétré. Frah, comme toujours, saute partout dans la fosse, pour finir au milieu sans surprise et faire son one-man show pour créer un énorme circle-pit sur le légendaire « I’m Picky ». Perso, moi c’est le morceau « J’aime pas les gens » qui me parle le plus (Rires), merci Samaha pour ces paroles si réalistes!
Il commence à se faire déjà tard mais la journée n’est pas encore terminée. Direction la Valley non sans faire une halte à la Warzone pour Biohazard (petit plaisir personnel et histoire de faire un coucou aux potos au passage). 23h55 : début de Fu Manchu. Les pionniers californiens prouvent que l’expérience est importante pour une prestation de qualité. Leur musique stoner n’est pas inconnue du public, les riffs sont puissants, les solos énergiques! Leur carrière exemplaire se concrétise sur scène devant une foule assez jeune. Mais bon voilà ! 40 ans d’existence et rien à redire ! Ils ont encore de belles années devant eux pour nous transporter vers de nouvelles aventures!
Le moment que j’ai attendu toute la journée arrive enfin !!!!!!! Bodycount!!!!! Depuis le temps que je voulais les voir en live, je cours, que dis-je, je vole vers la Warzone. Il est 01h00 mais la fatigue de la longue journée semble s’être envolée comme par magie (rires). Le set commence par une partie instrumentale ponctuée de moments où les musiciens haranguent la foule avec des « Body Count is in the House » pour chauffer l’ambiance et préparer l’arrivée du très attendu Ice-T. Les morceaux s’enchainent, pour le plus grand plaisir des fans comme les usuels « Bowels of the Devil » et « Drive By » en passant par des reprises de Slayer ou encore The Exploited. Le line up inchangé depuis plusieurs années n’a pas montré le moindre signe de fatigue tout au long de sa prestation, leur énergie était sans faille et ils ont prouvés que la sortie de leur prochain album n’annonce pas encore la fin de ce groupe emblématique!
Allez hop ! Retour vers le VIP ! La nuit n’est pas finie! Me voilà embrigadée dans une folle soirée avec DJ à danser sur les « Démons de minuit » ou à faire la chenille! Comme quoi les métalleux écoutent autre chose que du métal! (RIRES!!!!)
Mes trois concerts persos Vendredi 28 juin 2024 :
- Bodycount
- Steel Panther
- Textures