3e jour déjà…. Que le temps passe vite! Ce soir ce sera la fin de cette magnifique aventure et je commence déjà à avoir un peu le bourdon. Mais bon, allez remettons nous en selle, une belle journée se profile et il faut en profiter au maximum !
Ayant eu la grande opportunité de pouvoir interviewer Chuck de Testament, je loupe Pitfloor mais je peux compter sur ma collègue photographe pour gérer la situation et pouvoir me faire quelques petites photos. Il est déjà 14h et la chaleur est déjà écrasante et étouffante. On va souffrir !
Je me redirige vers la Hateful Stage pour Artery. Les lances à eau ont été déployées et je pense que cela va être plus qu’indispensable! Les trasheux proposent un set simple et efficace, rien de très transcendant mais leur bonne humeur est palpable et le moment est agréable.
Wildfire prend la suite avec punch. Leur style hardcore teinté de blues rock est plein d’énergie et le set est très bien mené, ce malgré la chaleur de plus en plus difficile à supporter.
Attendu avec impatience par leurs adeptes, les acolytes de Tribute To Trash mené par Stéphane Buriez (Loudblast) et Alex Colin-Toquaine (Agressor) présente leur groupe hommage à la scène trash et la setlist proposée a été bien travaillée pour que le public se démène dans le pit. De Slayer en passant pour Kreator, les slams, headbang et circle pit se succèdent. L’équipe de sécu est sur tous les fronts sous le soleil écrasant. La prestation est nickel et efficace à l’image des deux compères!
Je loupe Novelists car la nécessité de se mettre à l’abri à l’ombre et de se reposer avec une boisson fraiche devient impérative. Il faut rester solide pour tenir jusqu’au bout de la nuit ! Cependant ma super photographe est de nouveau là pour pallier à tout et elle a bravé les éléments pour vous offrir ces belles photos !
De retour pour Resolve, je suis surprise par ce groupe que je ne connaissais pas du tout. Les lyonnais, tous vêtus de noir malgré la température ambiante, propose un metalcore moderne et carré. Malgré quelques aléas technique, le combo ne failli pas et continue avec professionnalisme.
Il est l’heure du traditionnel moment de folie de nos chouchous de la sécu. Joël, armé de sa lance à eau, monté sur une baffle, harangue la foule et sur la musique si bien connu des adeptes du festival « Take On Me », tous les garçons montent sur les barrières, retirent les t-shirts et se mettent à danser en arrosant la foule! Quel bon moment de partage !!!!
Cela permet de pallier au retard de Cradle Of Filth, qui se fait désirer comme à chaque fois. Ah c’est très dur la vie de diva! Comme à leur habitude, l’entrée sur scène est théâtrale, les lumières bleues se mêlent au décor gothique noir. Grimés et affublés de leurs costumes, le groupe montre qu’il n’est pas venu pour enfiler des perles. Bien que des ventilateurs aient été installés, Dani finira finalement par retirer sa veste. La setlist est bien travaillée, mêlant nouveaux et anciens morceaux bien connus (Nymphetamine, From the Cradle to Enslave, Her Ghost in the Fog, Dusk and Her Embrace,…). Le show est énorme et je dois avouer que j’ai préféré cette prestation à celle du Hellfest. On sentait que l’air de la campagne semblait leur faire du bien (rires).
Durant son interview avec moi, Chuck, chanteur de Testament, me confiant que lorsqu’il est arrivé à Cercoux, il se posait la question de l’endroit où il se trouvait car il n’avait aucune idée qu’on pouvait faire un tel festival en pleine campagne! Il pensait qu’ils s’étaient trompé d’endroit en arrivant (rires). Malgré c’est bien son groupe qui a donné l’exclusivité de son seul concert en France au Festival 666. Et quelle prestation ! Durant une heure, les trasheux vont nous régaler, faisant monter des enfants sur scène, leur donnant des mediators et permettant même à une dame âgée de 77 ans il me semble de faire son premier slam! Le show est génial, la setlist bien préparée pour plonger les adeptes dans la nostalgie de ce groupe qui évolue depuis tant d’années.
Après les pionniers, je découvre Slope, totalement inconnu pour moi mais une excellente surprise! Mélange de punk/hardcore, de metal et de funk, je me prends une claque, c’est vraiment bien! Il est vrai que cela peut surprendre au début mais finalement le corps se met à bouger tout seul (rires). Et il semblerait que je ne sois pas la seule conquise! Merci à eux pour cette belle découverte!
Et voilà on finit en beauté et en ambiance avec Locomuerte ! Ils vont mettre le feu pour ce final! Et les garçons de la sécu vont morfler! Le public est survolté et les slams s’enchainent! Et moi-même je ne vais pas y échapper ! En crash barrière, j’ai été balancée par mes chouchous dans la fosse sans avoir le choix! (merci à Gatien pour sa bonne idée, je me vengerai my dear 😉 ). Leur hardcore teinté de punk latino est efficace, donne envie de se bouger, de se trémousser… Et le concert se finit en apothéose quand le groupe demande à tous les bénévoles de monter sur scène! On se demande comment le plancher a tenu sous le pogo endiablé qui s’est formé! Une photo de fin avec le groupe et voilà c’est fini !
Clap de fin…. un pincement au cœur c’est passé trop vite. Mais la soirée n’est pas terminée, tous les bénévoles se retrouvent au coin VIP pour un after de fin de festival. Le DJ nous propose des musiques plus ou moins années 80/90 pour nous faire danser et faire que ce festival se termine avec de bonnes ondes. Ca fait du bien de danser et de décompresser après un week-end aussi intense en travail et en émotions.
Merci à tous les bénévoles, à Victor et ses parents, merci à mes chouchous de la sécu et surtout à Joël avec qui j’ai des batailles d’eau, comme des gamins! (rires)