Back to Bataclan ! La dernière fois que je m’y suis rendue pour un Live Report, c’était pour voir Escape the Fate (http://www.artnroll.net/home/escape-the-fate-le-17062013-au-bataclan/) qui m’avait bien égratigné les tympans. Ce soir, les groupes en présence sont plus proches de mes goûts musicaux puisqu’on va écouter du Power Metal d’Iced Earth et du Metal-Rockabilly de Volbeat.
La salle est presque pleine, prête à accueillir Iced Earth, invité en tant que special guest par leurs potes de Volbeat. Deux paravents aux couleurs de l’album « Plagues of Babylon » ornent la scène qui accueillera d’abord le groupe de Jon Schaffer. La foule se tient immobile mais les bras se tendent à la demande du chanteur pour former un champ de cornes diaboliques à la lumière des spots bleus et rouges puis verts. A ce sujet, le jeu de lumière me laisse assez perplexe. Rien n’est vraiment mis en valeur, il n’y a pas de profondeur, l’artwork sur les paravents est presque invisible, c’est dommage. La scène est dans une sorte de brouillard. Au moins contrairement à la dernière fois, je ne suis pas aveuglée par les spots dirigés droit dans les yeux du public, même si certains mettent leur main en visière dans la fosse.
Iced Earth égrènera 9 titres, dont 2 du nouvel album : « Plagues of Babylon » en ouverture, et « If I could See You » (le chanteur nous prévient avant de commencer : c’est une chanson plus lente, alors on attrape sa copine). On aura droit également à « V », pendant lequel le chanteur se couvre le visage du masque de V pour Vendetta. L’enthousiasme et la température montent progressivement. Avec « Burning Times » le rythme devient martial et Troy Seele, l’un des guitaristes commence à sérieusement s’animer ! Il nous gratifiera d’un headbang parfait tandis que de l’autre côté de la scène, Jon Schaffer reste très statique : pas besoin de bouger quand on a son charisme !
Le set se conclut par « Iced Earth », le chanteur nous aura fait la promo du nouvel album et du concert qui aura lieu en janvier de l’année prochaine.
Etant donné le taux d’occupation, je ne bouge pas de mon poste d’observation même si l’appel du bar est tentant ! La salle se remplit encore, mais le public change : moins de métalleux, plus de femmes, oseras-je dire plus de beaufs ? En tous cas, il y en a quelques beaux exemplaires à côté de moi.
Les lumières s’éteignent et « Born to Raise Hell » retentit, la foule acclame, mais j’ai la sensation que tous ne reconnaissent pas Motorhead… puis « Let’s Shake Some Dust » voit apparaitre les Danois ! Les smartphones apparaissent au-dessus du public pour filmer, mais dans la fosse ils ne resteront pas longtemps vu l’agitation ! C’est parti pour un set puissant et chaleureux.
Michael Poulsen échange fréquemment avec le public et semble ravi des réactions. Anders Kjølholm, Rob Caggiano et lui se partagent la scène en changeant régulièrement de place. Ils restent au plus près de leur public : ça bouge, ça s’agite, ça trépigne et ça « Oh oh ooooh oh oh !! » à tout va dans la salle ! Les lumières sont en mode contraste : bleu électrique et rouge. Le dernier album est bien représenté avec « The Nameless Ones », « Lola Montez », « Dead But Rising », « The Hangman’s Body Count » et « Pearl Hart ». Il fait de plus en plus chaud et la banane du chanteur lui fond littéralement sur le crâne !
Séquence émotion quand dès les premières notes de « Lola Montez », le public reprend les paroles avec ferveur : le chanteur s’interrompt « You’re so beautiful, you should be on stage, so I could relax a little bit ! ». En revanche, mon enthousiasme retombe un peu quand je l’entends dire « Show what you got at home » pour inciter les mecs à faire monter leurs nanas sur leurs épaules.
Le show est bien rodé et on sent que le groupe prend autant son pied que son public. Deux fois apparaitra une guitare sèche à roulettes dont Michel Poulsen jouera pour une courte reprise de « Ring of Fire ».
En fin de concert il propose au public de choisir 2 reprises : ce sera « Breaking the Law » de Judas Priest et « Raining Blood » de Slayer avant de revenir pour un rappel composé de 3 titres : « Caroline Leaving », « Doc Holliday » et « Pool of Booze, Booze, Booza »
Au final, ça aura été 2h de plaisir partagé entre les Danois et leur public !
The Kat
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