HOT on the rocks!

Airbourne + Asomvel à l’Atabal (Biarritz)

mercredi/26/02/2025
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Après une petite absence qui commençait à se faire ressentir, les Australiens sont de retour pour une tournée européenne de deux mois, rapidement annoncée « sold out » dans plusieurs salles de l’Hexagone et d’Europe !

Pour cette tournée, ils s’entourent des Anglais d’Asomvel, qui font un super boulot en ouverture ! Le groupe nous offre un bon hard rock qui sent bon la sueur et la tradition. Après avoir traversé une tragédie, a décidé de se reformer avec l’arrivée de Ralph à la basse et au chant. Ce dernier n’est pas sans rappeler un certain Lemmy Kilmister, avec ce timbre éraillé qui faisait toute la singularité du patron qu’on n’oubliera jamais ! On sait que l’ouverture d’un concert n’est jamais un exercice facile, mais les Anglais ne se laissent pas démonter et font grimper la température de l’Atabal.

Après une entracte et une arrivée avec 15 minutes de retard, les Australiens déboulent sur scène tels des bulldozers et, comme à leur habitude, enchaînent les tubes que l’on connaît tous par cœur. Ils s’offrent une tournée à guichets fermés sans même avoir sorti de nouvel album, alors qu’on attend la suite de Boneshaker (2019) avec impatience. Il faudra attendre la date du lendemain à Bordeaux pour que Joel nous annonce enfin la sortie d’un album courant 2025 ! (Eh oui, on y était aussi !)

Est-ce que chanter des tubes réchauffés que l’on connaît par cœur va nuire à l’ambiance ? Pas du tout ! Le public est, comme toujours, survolté. Comme quoi, pas besoin de multiplier les sorties d’albums pour remplir les salles !

Côté setlist, pas de grandes surprises ni de gros changements par rapport à la tournée précédente. Ça commence avec Ready to Rock, qui nous renvoie 21 ans en arrière, suivi de Too Much, Too Young, Too Fast issu de Runnin’ Wild. Les titres s’enchaînent, les mimiques de Joel O’Keeffe vont bon train et, comme souvent, quelques accidents surviennent sur scène. Mention spéciale aux glissades à répétition de Justin Street sur la scène humide, dont une particulièrement violente qui nous a fait croire, au premier rang, que le concert allait s’arrêter net… voire que la tournée allait devoir être mise en pause ! Mais le rock’n’roll rend solide : malgré quelques grimaces, il a continué comme si de rien n’était.

Comme à leur habitude, on a droit aux « temps calmes » dédiés aux lancers de bières, à Joel qui descend dans la foule pour ouvrir une canette avec sa tête, disparaît, réapparaît sur le mur d’amplis, etc.

C’est un show d’Airbourne tel qu’on le connaît et tel qu’on l’aime. Mais j’ai été un peu surprise : après deux jours de pause, j’ai trouvé que Joel avait du mal à démarrer vocalement sur les trois ou quatre premiers morceaux. Autre surprise : un set plus court que d’habitude, avec seulement dix titres au lieu des douze habituels.

Mais si je devais conclure : comme toujours, voir les Australiens sur scène, c’est un shoot de vitamines assuré. Leur énergie reste communicative et ils finissent avec Runnin’ Wild, devant un public en délire, sur cette phrase devenue une promesse : « As long as we are alive, rock’n’roll will never die. »

Maintenant, en route pour Bordeaux, car demain, on remet ça !

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