Hyperdump, c’est l’histoire de cinq mecs qui ne voulaient pas se laisser enfermer dans un style musical. Alors pour obtenir leur propre son, ils ont travaillé pour acquérir une très bonne technique. Le batteur en particulier maîtrise ses fûts et sa double-pédale au point qu’on se met à écouter la batterie comme on porte normalement attention au chant.
Ils ont bien retenu leurs leçons. Des leçons données par Mike Patton ou Anthony Kiedis côté chant.
Différentes influences se font plus ou moins clairement sentir : nu-metal, heavy, death, hip-hop (juste un brin). Le dernier morceau, acoustique, en rajoute encore dans l’éclectisme et va jusqu’au rythm n’blues.
Le bon côté, c’est la maitrise technique et l’énergie très communicative du groupe. A l’écoute de cet album on a envie de chanter en chœur, ou de head-banger. Sur les morceaux Loser et Urizen en particulier, mais toutes les chansons valent le coup d’oreille.
Le moins bon côté, c’est cette impression de dispersion. On aimerait bien savoir où tout ça va nous mener.
Au final l’éclectisme n’est pas un défaut rédhibitoire. Cet album s’écoute et se réécoute avec grand plaisir.
Pourtant la question se pose : le groupe arrivera-t-il à digérer toutes ses influences pour réellement trouver sa propre voie ?
A voir en concert pour trouver un début de réponse.
Petit bonus, un des membres du groupe s’est amusé à dessiner leurs aventures sur ce blog :
http://hyperdumpstory.free.fr/?p=38
Je suis sympa, je vous ai mis le lien vers la première page. Ça commence en juin 2009.
Bonne lecture les loulous!
By The Kat