LOCOMUERTE – Traicion Bendicion 2013
Alors là, Mi amigo, si tu ne connais pas LOCOMUERTE, c’est que t’es un gros naze ! Je sais de quoi je parle, j’étais moi-même un gros naze y a 48h00 de ça…
Et puis j’ai découvert LOCOMUERTE, et à l’instar de la greluche dans la publicité pour « perle de lait », mon visage s’est transformé ! Il faut dire que j’arrive sur le tard, je vous la fais rapide : le groupe est français, formé en 2009 et pond son premier album en 2011 (au doux nom de « Maquina de Guerra »).
Nos sombres héros sont donc revenus en 2013 pour nous assener ce délicieux « Traicion Bendicion » au bon goût de Cactus et de Mezcal. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que je devrais arrêter de dire « le moins qu’on puisse dire » dans mes chroniques… Non mais c’est vrai quoi, à la longue ça saoule…
J’avais pensé remplacer cette formule par « Eh beh dites-donc ! », mais c’est moins chatoyant…
Donc revenons à ce qui vous intéresse : le nouvel opus de LOCOMUERTE envoie du petit bois ! Et c’est le moins qu’on puisse dire ! (zut, je l’avais pas vu venir celui-là… Trop tard, la touche « Delete » de mon clavier marche plus…).
Le premier titre « Manera Violenta » est à l’image de l’œuvre au complet : efficace à muerte ! C’est passablement agressif, soutenu par un chant au débit hispanisant impressionnant ! S’ensuivent alors 11 autres titres du même acabit, avec un chouette arrière-gout des sonorités oubliées… Car oui maintenant à force de technologies diverses et variées, on vous obtient des sons d’une propreté hallucinante en moins de temps qu’il n’en faut pour dire : « Eh beh dites-donc ! » au risque de tout rendre aseptisé et ennuyeux.
Ce n’est pas le cas de cet opus dans lequel une certaine cradeur du son lui fait gagner en nervosité, on retrouve les envies de jumper un petit peu partout around comme quand on avait 15 piges, deux grammes et le dernier Deftones… Ca tape, ça gratte, ça gueule, et moi j’adore ça parce que ça défoule !
Les compos se suivent et ne se ressemblent pas trop (c’est ce qu’on peut reprocher à pas mal de groupes revendiquant un « style » dans lequel ils ont trop souvent tendance à s’enfermer), ce qui est un point non-négligeable de l’ensemble du disque : il évite haut la main la « chiantitude » (Ségolène : sors de ce corps).
Alors comment dirais-je ? Pêle-mêle : j’ai adoré cet album, je veux les voir en live, je veux boire du mezcal, manger des cactus, me faire couler de la Corona sur les cojones (je fais ce que je veux avec mes Corona d’abord !) et recommander cet album à tous mes potes ! Chouette découverte !!! Je suivrai ça de près !
Note: 17/20
LE PROFESSEUR SCHUBERT
